LOI SUR L’AÉRONAUTIQUERèglement canadien de 2012 sur la sûreté aérienneC.P.2011-1669201112
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Sur recommandation du ministre des Transports et en vertu des articles 4.71a et 4.9b, des alinéas 7.6(1)a)c et b)c et de l’article 7.7d de la Loi sur l’aéronautiquee, Son Excellence le Gouverneur général en conseil prend le Règlement canadien de 2012 sur la sûreté aérienne, ci-après.L.C. 2004, ch. 15, art. 5L.C. 1992, ch. 4, art. 7L.C. 2004, ch. 15, art. 18L.C. 2001, ch. 29, art. 39L.R., ch. A-2AperçuAperçu du règlementLe présent règlement est le principal moyen pour compléter le cadre législatif prévu aux articles 4.7 à 4.87 de la Loi. Il est conçu pour accroître l’état de préparation dans l’éventualité d’atteintes illicites et de tentatives d’atteintes illicites à l’aviation civile et pour faciliter la détection et la prévention des atteintes illicites et des tentatives d’atteintes illicites à l’aviation civile, et l’intervention et la récupération à la suite de telles atteintes ou tentatives d’atteintes.Autres textesS’ajoutent au présent règlement, au besoin, les autres règlements sur la sûreté aérienne, les mesures de sûreté, les arrêtés d’urgence, les arrêtés ministériels et les directives d’urgence.DORS/2014-153, art. 1OrganisationLe présent règlement est divisé en quatorze parties :la partie 1 traite des administrations de contrôle et du contrôle des personnes et des biens aux aérodromes;la partie 2 traite du programme de sûreté de l’ACSTA;la partie 3 traite des armes, des substances explosives et des engins incendiaires;la partie 4 traite de la sûreté aux aérodromes énumérés à l’annexe 1;la partie 5 traite de la sûreté aux aérodromes énumérés à l’annexe 2;la partie 6 traite de la sûreté aux aérodromes énumérés à l’annexe 3 et à tout autre endroit désigné par le ministre en application du paragraphe 6(1.1) de la Loi sur l’Administration canadienne de la sûreté du transport aérien;la partie 7 traite de la sûreté aux autres aérodromes;la partie 8 traite de la sûreté des aéronefs;la partie 9 est réservée;la partie 10 est réservée;la partie 11 traite du fret aérien;la partie 12 est réservée;la partie 13 prévoit les pouvoirs et les obligations du ministre;la partie 14 prévoit un mécanisme de sanctions administratives pécuniaires pour les contraventions à certaines dispositions du présent règlement et aux dispositions de toute mesure de sûreté.DORS/2015-163, art. 1; DORS/2015-196, art. 1DORS/2022-92, art. 1DORS/2022-92, art. 38DéfinitionsDéfinitionsLes définitions qui suivent s’appliquent au présent règlement.ACSTA L’Administration canadienne de la sûreté du transport aérien créée par le paragraphe 5(1) de la Loi sur l’Administration canadienne de la sûreté du transport aérien. (CATSA)administration de contrôle Selon le contexte :l’ACSTA;un fournisseur de services de contrôle au sens de l’article 2 de la Loi sur l’Administration canadienne de la sûreté du transport aérien;un agent de contrôle. (screening authority)agent de contrôle S’entend au sens de l’article 2 de la Loi sur l’Administration canadienne de la sûreté du transport aérien. (screening officer)agent de la paixTout membre du Service correctionnel du Canada désigné à titre d’agent de la paix sous le régime de la partie I de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition et tout autre agent ou employé permanent d’une prison autre qu’un pénitencier au sens de la partie I de cette loi;tout membre de la Gendarmerie royale du Canada, officier de police ou agent de police;toute personne désignée, par le ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile, le commissaire de la Gendarmerie royale du Canada ou un ministre d’une province, à titre d’agent de la paix pour la préservation et le maintien de la paix publique à un aérodrome;tout agent qui applique les dispositions de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés ou des règlements, mandats, mesures ou décisions pris en vertu de cette loi en ce qui concerne l’arrestation, la détention et le renvoi hors du Canada de toute personne;tout officier ou militaire du rang des Forces canadiennes qui est nommé à titre de policier militaire aux termes des règlements d’application de l’article 156 de la Loi sur la défense nationale. (peace officer)agent d’escorteTout agent de la paix;toute personne autorisée, par le gouvernement fédéral ou un gouvernement provincial, ou tout organisme relevant de ceux-ci, à escorter une personne sous garde durant un vol. (escort officer)agent des services frontaliers S’entend au sens de l’article 5 de la Loi sur le précontrôle (2016). (border services officer)arme S’entend au sens de l’article 2 du Code criminel. (weapon)arme à feu S’entend au sens de l’article 2 du Code criminel. (firearm)arme à feu d’agence S’entend au sens de l’article 1 du Règlement sur les armes à feu des agents publics. (agency firearm)arme à feu d’organisme d’inspection des États-Unis Arme à feu qui est mise à la disposition des contrôleurs des États-Unis par l’organisme d’inspection des États-Unis et qui est chargée de munitions d’organisme d’inspection des États-Unis ou qui n’est pas chargée. (US inspection agency firearm)article dangereux L’un quelconque des biens ci-après qui se trouvent dans un chargement de fret, mais qui ne figurent pas dans la lettre de transport aérien ou un autre document de contrôle similaire délivrés à l’égard de ce fret :une substance explosive;un engin incendiaire;une partie constituante d’un engin explosif ou d’un engin incendiaire;tout autre bien qui pourrait constituer un danger pour la sûreté aérienne. (threat item)bagages de cabine Bagages et effets personnels auxquels une personne a ou aura accès à bord d’un aéronef. (carry-on baggage)bagages enregistrés Bagages et effets personnels à l’égard desquels une étiquette de bagage a été délivrée après qu’ils ont été acceptés aux fins de transport. (checked baggage)carte d’identité de zone réglementée Laissez-passer de zone réglementée qui est délivré par l’exploitant d’un aérodrome ou sous son autorité et qui peut être vérifié automatiquement par un système de vérification de l’identité maintenu par l’ACSTA en application de l’article 56. (restricted area identity card)clé Clé, carte ou autre dispositif, y compris une fonction pouvant être ajoutée à une carte d’identité de zone réglementée, qui est conçu pour donner l’accès à une zone réglementée et qui est délivré à une personne physique par l’exploitant d’un aérodrome ou sous son autorité. (key)code d’accès Série ou combinaison de chiffres, de lettres ou d’autres caractères qui est attribuée à une personne par l’exploitant d’un aérodrome ou sous son autorité et qui, lorsqu’elle est entrée dans un appareil mécanique ou électronique situé sur une porte, une barrière ou un autre dispositif ou à proximité de ceux-ci, les déverrouille ou les ouvre et permet l’accès à une zone réglementée. (combination code)code d’identification personnel Série ou combinaison de chiffres, de lettres ou d’autres caractères qui est choisie par une personne ou attribuée à une personne par l’exploitant d’un aérodrome ou sous son autorité et qui, lorsqu’elle est entrée dans un appareil mécanique ou électronique ou présentée près de celui-ci, situé sur une porte, une barrière ou autre dispositif ou à proximité de ceux-ci, les déverrouille ou les ouvre et permet l’accès à une zone réglementée. (personal identification code)contrôleur des États-UnisContrôleur au sens de l’article 5 de la Loi sur le précontrôle (2016). (US preclearance officer)document d’autorisation Document qui sert de preuve de l’autorisation d’entrer dans une zone réglementée. (document of entitlement)enceinte de sûreté Toute caractéristique topographique ou construction utilisée pour empêcher ou dissuader les personnes non autorisées d’accéder à une zone réglementée. (security barrier)engin incendiaire Objet, autre qu’une allumette ou un briquet de poche, fabriqué avec des matières inflammables et conçu pour causer des brûlures aux personnes physiques ou des dommages par l’incendie à la propriété. (incendiary device)équipement défensif Une matraque ou un aérosol capsique, ou les deux. (defensive equipment)exigence réglementaire Exigence prévue par :le présent règlement;tout autre règlement sur la sûreté aérienne;une mesure de sûreté;un arrêté d’urgence;un arrêté ministériel. (regulatory requirement)exploitant d’un aérodromeDans le cas d’un aérodrome qui n’est pas un aéroport, la personne responsable de l’aérodrome, y compris un employé, un mandataire ou un représentant de cette personne;dans le cas d’un aéroport, le titulaire du document d’aviation canadien délivré à l’égard de l’aéroport ou la personne qui en est responsable, y compris un employé, un mandataire ou un représentant du titulaire du document d’aviation canadien;dans le cas d’un aérodrome, ou partie d’un aérodrome, qui est exploité par le ministre de la Défense nationale et qui est utilisé par un transporteur aérien, la personne responsable de l’exploitation des services aériens commerciaux de cet aérodrome. (operator of an aerodrome)fret accepté Fret à l’égard duquel une lettre de transport aérien ou un autre document de contrôle similaire ont été délivrés. (accepted cargo)fret groupé Envois multiples de fret qui proviennent de plus d’un expéditeur d’origine et qui sont groupés pour constituer un envoi sous une lettre de transport aérien ou d’un document de contrôle similaire. (consolidated cargo)fret non groupé Envoi de fret provenant d’un seul expéditeur. (non-consolidated cargo)inspecteur Personne autorisée par le ministre à effectuer des inspections en vertu du paragraphe 8.7(1) de la Loi. (inspector)laissez-passer de zone réglementée Laissez-passer délivré par l’exploitant d’un aérodrome ou sous son autorité à une personne qui a besoin d’accéder de façon continue à des zones réglementées dans le cadre de son emploi. (restricted area pass)liste générale des articles interdits Partie 1 du TP 14628, qui énumère ou décrit les biens :qui pourraient constituer un danger pour la sûreté aérienne;qui sont interdits comme bagages de cabine par les gouvernements d’autres pays;qui sont désignés par l’Organisation de l’aviation civile internationale comme étant des articles qui ne doivent jamais être transportés à bord de la cabine d’un aéronef ni apportés dans une zone réglementée. (general list of prohibited items)liste spécifique des articles interdits Partie 2 du TP 14628, qui énumère les vols ou les catégories de vols exigeant un contrôle accru en raison de conditions de danger élevé ou de l’harmonisation des règles de contrôle et qui énumère ou décrit, pour chaque vol ou catégorie de vols, les biens qui s’ajoutent à ceux énumérés ou décrits dans la liste générale des articles interdits. (specific list of prohibited items)Loi La Loi sur l’aéronautique. (Act)membre d’équipage Personne qui est chargée par l’utilisateur d’un aéronef de fonctions à bord de celui-ci pendant le temps de vol. (crew member)ministre Le ministre des Transports. (Minister)modèle biométrique Modèle produit au moyen d’algorithmes qui encodent une caractéristique physiologique ou comportementale identifiable d’une personne. (biometric template)munitions d’organisme d’inspection des États-Unis Munitions mises à la disposition des contrôleurs des États-Unis par l’organisme d’inspection des États-Unis. (US inspection agency ammunition)organisme d’inspection des États-Unis L’entité chargée d’assumer les responsabilités en matière d’importation de biens, d’immigration, d’agriculture et de santé et de sécurité publiques pour établir si une personne ou un bien à destination des États-Unis y est admissible. (US inspection agency)partenaire de la première ligne de sûreté Entreprise, organisme ou groupe à but non lucratif — à l’exception de l’exploitant d’un aérodrome, de l’ACSTA, d’un ministère ou organisme gouvernemental ou d’un corps policier ayant compétence à l’aérodrome — occupant une zone qui est située sur la première ligne de sûreté d’un aérodrome et qui comprend un point d’accès aux zones réglementées. La présente définition comprend notamment les locataires commerciaux de l’exploitant d’un aérodrome. (primary security line partner)personnel de sûreté[Abrogée, DORS/2014-153, art. 2]personnel de sûreté de l’aérodrome Personnes physiques employées par l’exploitant d’un aérodrome ou par l’un de ses entrepreneurs pour la préparation dans l’éventualité d’atteintes illicites et de tentatives d’atteintes illicites à l’aviation civile, la détection et la prévention des atteintes illicites et des tentatives d’atteintes illicites à l’aviation civile, et l’intervention et l’aide à la récupération à la suite de telles atteintes ou tentatives d’atteintes. (aerodrome security personnel)point d’accès aux zones réglementées Ouverture dans une enceinte de sûreté qui permet l’accès à une zone réglementée. (restricted area access point)point de contrôle des non-passagers Point d’accès aux zones réglementées ou endroit dans une zone réglementée où le contrôle des personnes autres que des passagers est effectué ou peut être effectué. (non-passenger screening checkpoint)point de contrôle des passagers Point de contrôle conçu principalement pour le contrôle des passagers au départ. (passenger screening checkpoint)première ligne de sûreté La ligne de démarcation entre une zone réglementée et une zone non réglementée à un aérodrome. (primary security line)renseignements délicats relatifs à la sûreté aérienne Renseignements qui pourraient être utilisés pour exploiter ou créer une vulnérabilité ou pour faciliter une atteinte ou une tentative d’atteinte illicite à l’aviation civile, notamment, les renseignements portant sur les risques, les menaces, les vulnérabilités, les systèmes, les équipements, les contrôles et les procédures ainsi que les plans et les dessins techniques. (sensitive information respecting aviation security)situation d’urgence S’entend d’une situation indépendante de la volonté de l’agent des services frontaliers ou du contrôleur des États-Unis pendant laquelle la présence continue de celui-ci est exigée afin, selon le cas :de préserver l’intégrité d’un examen ou d’une enquête en cours;de prévenir un danger imminent pour la vie humaine ou des dommages graves à la propriété. (exigent circumstances)TP 14628 Document intitulé Liste des articles interdits, publié en mars 2011 par le ministère des Transports, avec ses modifications successives. (TP 14628)utilisateur d’un aéronef La personne qui a la possession d’un aéronef, notamment à titre de propriétaire ou de locataire. (operator of an aircraft)zone de tri de bagages Zone d’une aérogare, ou d’un bâtiment à l’aérodrome dont un transporteur aérien est responsable, où des bagages enregistrés sont entreposés. (baggage make-up area)zone réglementée Toute partie d’un aérodrome qui est désignée par l’exploitant de celui-ci comme zone réglementée conformément à une exigence réglementaire. (restricted area)zone stérile Zone réglementée, y compris toute passerelle d’embarquement des passagers qui y est attachée, qui est utilisée pour séparer les personnes ci-après des autres personnes à un aérodrome :les passagers qui ont fait l’objet d’un contrôle;les passagers qui sont dispensés d’un contrôle conformément à un règlement sur la sûreté aérienne, une mesure de sûreté, une directive d’urgence ou un arrêté d’urgence;les autres personnes autorisées par l’exploitant de l’aérodrome à s’y trouver. (sterile area)DORS/2012-48, art. 1; DORS/2014-153, art. 2; DORS/2015-163, art. 2; DORS/2016-39, art. 1DORS/2019-149, art. 1DORS/2022-92, art. 2DORS/2022-268, art. 1ContrôleAperçuAperçu de la partieLa présente partie prévoit les exigences visant les agents de contrôle, les administrations de contrôle et les personnes qui font l’objet d’un contrôle. La présente partie est un supplément à l’article 4.85 de la Loi, qui prévoit plusieurs interdictions concernant le contrôleApplicationApplicationLa présente partie s’applique à l’égard des aérodromes énumérés à l’annexe du Règlement sur la désignation des aérodromes de l’ACSTA et à l’égard de tout autre endroit désigné par le ministre en vertu du paragraphe 6(1.1) de la Loi sur l’Administration canadienne de la sûreté du transport aérien.DORS/2022-92, art. 3Agents de contrôleQualificationsIl est interdit à l’administration de contrôle de permettre à un agent de contrôle d’effectuer le contrôle des personnes ou des biens à moins que celui-ci ne réponde aux exigences suivantes :il est âgé d’au moins 18 ans;il est un citoyen canadien ou un résident permanent au sens du paragraphe 2(1) de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés;il est en mesure de communiquer efficacement, oralement et par écrit, dans au moins une des langues officielles;il est titulaire d’une habilitation de sécurité;il a suivi de la formation visée à l’article 20 et, selon le cas, la formation continue visée à l’article 23;il a réussi l’évaluation démontrant ses compétences dans l’exécution de ses fonctions liées au contrôle, conformément à l’article 22 et, selon le cas, au paragraphe 23(4);l’administration de contrôle lui a délivré un certificat de conformité aux exigences mentionnées aux alinéas a) à f);il est désigné par le ministre en vertu de l’article 4.84 de la Loi.SupervisionL’administration de contrôle veille à ce que toute personne qui agit ou agira en tant qu’agent de contrôle pour elle ou pour son compte réponde aux exigences prévues au paragraphe (1).Requalification — absence de plus d’un moisSi l’agent de contrôle s’absente du travail pendant plus d’un mois, mais moins de dix-huit mois, l’administration de contrôle veille à ce qu’il soit évalué pour s’assurer qu’il possède les compétences requises et à ce qu’il suive toute formation nécessaire parmi les éléments prévus à l’article 20 avant qu’il ne reprenne ses fonctions.Requalification — absence de dix-huit mois ou plusSi l’agent de contrôle s’absente du travail pendant dix-huit mois ou plus, l’administration de contrôle veille à ce qu’il suive la formation visée à l’article 20 et soit ensuite évalué pour s’assurer qu’il possède les compétences requises avant qu’il ne reprenne ses fonctions.DORS/2022-92, art. 3Annulation du certificatL’administration de contrôle annule le certificat délivré à une personne conformément à l’alinéa 5(1)g) dans les cas suivants :la personne cesse d’être un agent de contrôle;elle ne satisfait plus aux exigences prévues à l’article 5 pour effectuer le contrôle;sa désignation est annulée par le ministre.Avis au ministreL’administration de contrôle avise le ministre lorsque le certificat d’un agent de contrôle est annulé en application des alinéas (1)a) ou b).DORS/2022-92, art. 3Mesures correctivesL’administration de contrôle prend des mesures correctives lorsqu’un agent de contrôle est incapable d’exécuter efficacement ses fonctions liées au contrôle.PlanLes mesures correctives comprennent un plan visant à corriger toute lacune dans les contrôles.ÉvaluationL’administration de contrôle évalue l’agent de contrôle pour s’assurer qu’il possède les compétences requises pour exécuter efficacement ses fonctions avant qu’il ne les reprenne.DORS/2022-92, art. 3DossierL’administration de contrôle crée un dossier de formation et de certification pour chaque agent de contrôle et, sur préavis raisonnable du ministre, le met à la disposition de ce dernier.Conservation des dossiersL’administration de contrôle conserve les dossiers pendant au moins quatre-vingt-dix jours après la date où l’agent de contrôle cesse d’être un employé.DORS/2022-92, art. 3Langues officiellesLangues officiellesAux aéroports qui sont énumérés à l’annexe 1 et aux aérodromes où il existe une demande importante pour des services offerts dans l’une ou l’autre des langues officielles au sens du Règlement sur les langues officielles — communications avec le public et prestation des services, l’administration de contrôle est tenue :d’effectuer le contrôle par des moyens permettant une communication efficace avec les membres du public dans la langue officielle de leur choix;de fournir dans les deux langues officielles toute documentation imprimée ou préenregistrée utilisée à l’égard du contrôle.Possession d’armes, de substances explosives et d’engins incendiaires durant un contrôleInterdictionSous réserve du paragraphe (2), il est interdit à toute personne de se présenter à un contrôle ou d’y soumettre les biens en sa possession ou sous sa garde lorsqu’elle a en sa possession une arme, une substance explosive ou un engin incendiaire ou y a accès.ExceptionLa personne autorisée en vertu du paragraphe 78(2) à avoir en sa possession ou à transporter une arme, une substance explosive ou un engin incendiaire, ou à y avoir accès, peut se présenter à un contrôle ou y soumettre les biens en sa possession ou sous sa garde lorsqu’elle a en sa possession l’arme, la substance explosive ou l’engin incendiaire, ou y a accès.Avis aux agents de contrôleSi elle est avisée par un transporteur aérien qu’un agent de la paix aura en sa possession une arme à feu ou qu’il y aura accès à bord d’un aéronef, l’administration de contrôle avise tous les agents de contrôle avec lesquels l’agent de la paix entrera en contact que celui-ci a en sa possession une arme à feu ou qu’il y aura accès à bord de cet aéronef.Avis par un agent de la paixL’agent de la paix autorisé par le transporteur aérien en vertu de l’article 531 présente aux agents de contrôle la pièce d’identité et le formulaire visés à cet article.DORS/2014-153, art. 3Contrôle de l’identité[Abrogé, DORS/2022-92, art. 4]Définition de pièces d’identité exigéesPour l’application des articles 8.3 et 8.4, pièces d’identité exigées s’entend :soit d’une pièce d’identité avec photo valide délivrée par un gouvernement qui comporte les nom et date de naissance du titulaire;soit de deux pièces d’identité valides délivrées par un gouvernement, dont au moins une comporte les nom et date de naissance du titulaire;soit d’une carte d’identité de zone réglementée.ExclusionLes documents délivrés par un gouvernement pour la pêche, la chasse ou la navigation ne sont pas des pièces d’identité exigées.DORS/2012-48, art. 2DORS/2022-92, art. 4Contrôle de l’identité — âgeIl est interdit à l’administration de contrôle de permettre à une personne de traverser un point de contrôle des passagers pour se rendre dans une zone stérile à moins d’effectuer le contrôle de cette personne, conformément au présent règlement et à toute mesure de sûreté, directive d’urgence ou arrêté d’urgence applicable, en regardant celle-ci, et en particulier son visage en entier, afin d’établir si elle semble être âgée de 18 ans ou plus.Contrôle de l’identité — pièces d’identité exigéesIl est interdit à l’administration de contrôle de permettre à une personne visée au paragraphe (1) qui semble être âgée de 18 ans ou plus de traverser un point de contrôle des passagers pour se rendre dans une zone stérile à moins d’effectuer le contrôle de cette personne de la manière suivante :elle compare la personne, et en particulier son visage en entier, avec les pièces d’identité exigées, le cas échéant;elle compare le nom qui figure sur le document d’autorisation de la personne avec celui qui figure sur les pièces d’identité exigées.DORS/2012-48, art. 2DORS/2022-92, art. 4Pièce d’identité perdue ou voléeSi une personne visée au paragraphe 8.3(1) qui semble être âgée de 18 ans ou plus présente de la documentation délivrée par un gouvernement ou un corps policier attestant de la perte ou du vol de la pièce d’identité exigée, il est interdit à l’administration de contrôle de lui permettre de traverser un point de contrôle des passagers pour se rendre dans une zone stérile à moins d’effectuer les contrôles suivants :le contrôle de l’identité de la personne par d’autres moyens d’identification;le contrôle supplémentaire de la personne et de tout bien en sa possession ou sous sa garde pour trouver des biens énumérés ou décrits dans la liste générale des articles interdits.ExemplesLes autres moyens d’identification comprennent notamment les cartes d’identité d’employé, les laissez-passer de transport en commun et les certificats de baptême.DORS/2012-48, art. 2DORS/2022-92, art. 5Refus d’accèsIl est interdit à l’administration de contrôle de permettre à une personne visée au paragraphe 8.3(1) qui semble être âgée de 18 ans ou plus de traverser un point de contrôle des passagers pour se rendre dans une zone stérile dans les cas suivants :la personne présente une pièce d’identité avec photo et ne ressemble pas à la photo;elle présente plus d’un moyen d’identification et il y a une divergence importante entre ceux-ci;il y a une divergence importante entre le nom sur la pièce d’identité qu’elle présente et celui sur son document d’autorisation.Exceptions médicalesL’alinéa (1)a) ne s’applique pas à l’égard d’une personne visée au paragraphe 8.3(1) dans les cas suivants :l’apparence de la personne a changé pour des raisons médicales après la prise de la photo et elle présente à l’administration de contrôle un document qui est signé par un professionnel de la santé et qui en fait foi;la personne a des bandages sur son visage pour des raisons médicales et présente à l’administration de contrôle un document qui est signé par un professionnel de la santé et qui en fait foi.DORS/2012-48, art. 2DORS/2022-92, art. 6Contrôle — articles interdits[Abrogé, DORS/2022-92, art. 7]Articles interditsLorsqu’un règlement sur la sûreté aérienne, une mesure de sûreté, une directive d’urgence ou un arrêté d’urgence exige le contrôle d’une personne, il est interdit à l’administration de contrôle de lui permettre de traverser un point de contrôle pour se rendre dans une zone stérile à moins qu’elle ne s’assure que cette personne n’a en sa possession ou sous sa garde :aucun bien énuméré ou décrit dans la liste générale des articles interdits;aucun bien qui présente un danger immédiat pour la sûreté aérienne.Liste spécifiqueSi la zone stérile est destinée aux passagers d’un vol ou d’une catégorie de vols énumérés dans la liste spécifique des articles interdits, il est interdit à l’administration de contrôle de permettre à la personne de traverser un point de contrôle pour s’y rendre à moins qu’elle ne s’assure également que cette personne n’a en sa possession ou sous sa garde aucun des biens énumérés ou décrits dans cette liste pour ce vol ou cette catégorie de vols.Armes, substances explosives et engins incendiairesL’administration de contrôle peut permettre à une personne qui a en sa possession ou sous sa garde une arme, une substance explosive ou un engin incendiaire de traverser un point de contrôle pour se rendre dans une zone stérile si ceux-ci sont en sa possession ou qu’elle y a accès conformément au présent règlement, à une mesure de sûreté, à une directive d’urgence ou à un arrêté d’urgence.Articles médicalement nécessairesL’administration de contrôle peut permettre à une personne qui a en sa possession ou sous sa garde des biens énumérés ou décrits dans la liste générale des articles interdits de traverser un point de contrôle pour se rendre dans une zone stérile si ceux-ci sont médicalement nécessaires et que la personne les lui déclare.[Abrogé, DORS/2022-92, art. 8]Évitement du contrôleÉvitement du contrôleLorsqu’un règlement sur la sûreté aérienne, une mesure de sûreté, une directive d’urgence ou un arrêté d’urgence exige le contrôle d’une personne ou des biens qui sont en sa possession ou sous sa garde, il est interdit à toute autre personne de l’aider à éviter ce contrôle.Contrôle des bagages enregistrésUtilisation de la forceSi un bagage enregistré est fermé à clé ou scellé, l’administration de contrôle est autorisée à utiliser la force lorsque cela est nécessaire pour accéder à son contenu dans le cadre d’un contrôle.DORS/2022-92, art. 9AvisLorsque l’administration de contrôle utilise la force pour accéder au contenu d’un bagage enregistré qui fait l’objet d’un contrôle, elle avise la personne qui l’a présenté que celui-ci a été ouvert de force.DossierL’administration de contrôle crée un dossier chaque fois que la force est utilisée pour accéder au contenu d’un bagage enregistré faisant l’objet d’un contrôle.Conservation du dossierL’administration de contrôle conserve le dossier pendant au moins cent quatre-vingts jours.Dossier fourni au ministreL’administration de contrôle fournit le dossier au ministre, sur préavis raisonnable de celui-ci.DORS/2022-92, art. 9Intervention à la suite de menacesIntervention à la suite de menacesL’administration de contrôle à un aérodrome qui est avisée d’une menace contre l’aérodrome est tenue :d’aviser immédiatement l’exploitant de l’aérodrome de la nature de la menace;d’aider l’exploitant de l’aérodrome à établir s’il y a une menace qui compromet la sûreté de l’aérodrome.DORS/2019-149, art. 3Signalement des incidents de sûretéArticles à un point de contrôleL’administration de contrôle à un aérodrome avise immédiatement le transporteur aérien compétent, l’exploitant de l’aérodrome, le corps policier compétent et le ministre lorsqu’une arme, une substance explosive ou un engin incendiaire est détecté à un point d’accès aux zones réglementées ou dans toute autre partie de l’aérodrome où s’effectue le contrôle des personnes ou des biens.ExceptionLe paragraphe (1) ne s’applique pas à l’égard des armes, des substances explosives ou des engins incendiaires qui sont autorisés en vertu du paragraphe 78(2).Objets dans les bagages enregistrésL’administration de contrôle à un aérodrome avise immédiatement le transporteur aérien compétent, l’exploitant de l’aérodrome, le corps policier compétent et le ministre lorsque l’un des objets ci-après est détecté dans les bagages enregistrés :une arme à feu chargée;une substance explosive, sauf des munitions;un engin incendiaire.IncidentsL’administration de contrôle à un aérodrome avise immédiatement le transporteur aérien compétent, l’exploitant de l’aérodrome et le ministre de tout autre incident visant la sûreté aérienne qui comporte la participation d’un agent de la paix à un point d’accès aux zones réglementées ou dans toute autre partie de l’aérodrome où elle effectue le contrôle.Renseignements relatifs à la sûretéRenseignements relatifs à la sûretéL’administration de contrôle fournit au ministre, sur préavis raisonnable de celui-ci, des dossiers écrits ou électroniques, ou tout autre renseignement, relatifs à la sûreté de ses opérations de contrôle, notamment :des renseignements sur le mode de mise en oeuvre des mesures de sûreté, des directives d’urgence et des arrêtés d’urgence qui s’appliquent à celle-ci;une description de la nature de toute opération de contrôle liée à un vol ou à un aérodrome particuliers.[18 et 19 réservés]FormationNormes minimales de formationL’administration de contrôle établit et met en oeuvre, de façon uniforme partout au Canada, un programme de formation pour les agents de contrôle comprenant de la formation théorique et pratique comportant les éléments suivants :les responsabilités et les fonctions d’un agent de contrôle, ainsi que les processus de contrôle;les mesures de protection des opérations aériennes civiles contre les atteintes illicites, ainsi que les menaces et les tendances actuelles et émergentes liées à la sûreté aérienne;l’utilisation de l’équipement de contrôle, y compris la formation pratique sur cet équipement;la formation en cours d’emploi donnée et supervisée par une personne qui possède des connaissances et de l’expérience en matière de contrôles.DORS/2022-92, art. 10Qualifications de l’instructeurL’administration de contrôle veille à ce que l’instructeur qui donne la formation visée aux alinéas 20a) à d) réponde aux exigences suivantes :il est âgé d’au moins 18 ans;il est un citoyen canadien ou un résident permanent au sens du paragraphe 2(1) de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés;il est titulaire d’une habilitation de sécurité;il possède des connaissances spécialisées sur les opérations de contrôle dans le domaine de la sûreté aérienne;il a suivi avec succès une formation d’instructeur sur la sûreté aérienne et les éléments de contrôle à enseigner;il possède des connaissances sur les menaces et les tendances actuelles et émergentes liées à la sûreté aérienne ainsi que sur les exigences réglementaires relatives aux contrôles.DORS/2022-92, art. 10ÉvaluationL’administration de contrôle évalue le candidat au poste d’agent de contrôle ayant effectué la formation visée à l’article 20 selon les critères suivants :la connaissance des éléments visés aux alinéas 20a) et b);la capacité à utiliser l’équipement de contrôle et à appliquer les processus de contrôle des personnes et des biens.Évaluation — équipement radioscopiqueSi le contrôle doit être effectué à l’aide d’équipement radioscopique, l’évaluation visée à l’alinéa (1)b) comporte une composante d’analyse radioscopique qui comprend les éléments suivants :le contrôle des biens énumérés ou décrits dans la liste générale des articles interdits, particulièrement les substances explosives;le contrôle des biens placés de façon à créer divers niveaux de difficulté à les identifier;l’utilisation des fonctions d’amélioration pour faciliter l’interprétation des images radiographiques.DORS/2022-92, art. 10Programme de formation continueAfin que les agents de contrôle maintiennent leurs connaissances et leurs habiletés, l’administration de contrôle a un programme de formation continue comportant les éléments suivants :les modifications aux processus de contrôle et à l’équipement de contrôle ainsi que les changements concernant les menaces et les tendances touchant la sûreté aérienne;un examen des enjeux et des lacunes en matière de contrôles.FréquenceLe programme prévoit la fréquence des cours de formation continue.Instructeur qualifiéLa formation continue est donnée par un instructeur qui satisfait aux exigences de l’article 21.ÉvaluationL’administration de contrôle évalue les connaissances et les habiletés de l’agent de contrôle dès que possible.DORS/2022-92, art. 10Programme et examensL’administration de contrôle présente son programme de formation des agents de contrôle et les examens imposés dans le cadre des évaluations au ministre, sur préavis raisonnable de celui-ci.DORS/2022-92, art. 10[25 à 29 réservés]Équipement de contrôleÉquipement de contrôleL’administration de contrôle obtient l’approbation du ministre avant de mettre en œuvre l’une ou l’autre des mesures suivantes :mettre à l’essai un nouvel équipement ou un nouveau logiciel de contrôle;modifier un équipement ou un logiciel de contrôle approuvé;ajouter un nouvel équipement ou un nouveau logiciel de contrôle.Demande d’approbationElle communique les renseignements ci-après dans la demande d’approbation en application du paragraphe (1) :les raisons de la mise en oeuvre des mesures et toute documentation du fabricant à l’appui;la description de toute modification projetée à un équipement ou à un logiciel de contrôle approuvé;la liste des outils de vérification du rendement approuvés par le ministre qui seront utilisés;les documents démontrant que le rendement de détection de tout équipement modifié est maintenu ou amélioré.DORS/2022-92, art. 10Processus — protection des renseignements délicatsL’administration de contrôle met en œuvre et maintient un processus approuvé par le ministre pour éviter la divulgation de renseignements délicats relatifs à la sûreté aérienne si l’équipement ou un logiciel de contrôle est vendu, détruit ou fait l’objet d’une autre forme de disposition.Modification du processusSi elle prévoit modifier le processus, elle obtient l’approbation du ministre avant de mettre en oeuvre le processus modifié.DORS/2022-92, art. 10[32 à 55 réservés][Abrogé, DORS/2022-92, art. 11]Système de vérification de l’identitéExigences — systèmeL’ACSTA met en oeuvre et maintient un système de vérification de l’identité qui permet de vérifier automatiquement :d’une part, que la personne en possession de la carte d’identité de zone réglementée en est le titulaire;d’autre part, que la carte d’identité de zone réglementée est activée ou a été désactivée.Données biométriquesLa vérification visée à l’alinéa (1)a) est effectuée au moyen d’une comparaison sur place des données biométriques de la personne et d’un modèle biométrique stocké sur sa carte d’identité de zone réglementée.Copies de secours de base de donnéesL’ACSTA fait régulièrement des copies de secours de toute base de données qu’elle utilise dans le cadre du système de vérification de l’identité.Communication de renseignementsL’ACSTA est autorisée à communiquer au ministre ou à l’exploitant d’un aérodrome tout renseignement nécessaire au bon fonctionnement du système de vérification de l’identité.Protection de l’identitéIl est interdit à l’ACSTA de recueillir, d’utiliser, de communiquer ou de conserver l’identité du demandeur ou du titulaire d’une carte d’identité de zone réglementée.Modèles biométriquesSi un modèle biométrique qui est créé à partir des images d’empreintes digitales et d’iris recueillies auprès du demandeur d’une carte d’identité de zone réglementée lui est communiqué par l’exploitant d’un aérodrome, il est interdit à l’ACSTA de l’utiliser à d’autres fins que les suivantes :contrôler la qualité des modèles biométriques;établir si une carte d’identité de zone réglementée est déjà activée à l’égard du demandeur.Carte déjà activéeL’ACSTA avise le ministre si elle établit qu’une carte d’identité de zone réglementée est déjà activée à l’égard d’un demandeur.Destruction de modèlesElle détruit aussitôt que possible les modèles biométriques qui lui ont été communiqués relativement à une carte d’identité de zone réglementée en conformité avec la Loi sur l’accès à l’information, la Loi sur la Bibliothèque et Archives du Canada et la Loi sur la protection des renseignements personnels, ainsi qu’avec tout règlement pris en vertu de ces lois.Protection des renseignementsL’ACSTA prend les mesures appropriées afin de protéger les renseignements qui sont recueillis, utilisés, communiqués ou conservés pour les besoins du système de vérification de l’identité contre la perte ou le vol, ainsi que contre l’accès, l’utilisation, la communication, la copie ou la modification non autorisées.Activation des cartesL’ACSTA active une carte d’identité de zone réglementée si le ministre l’avise que le demandeur possède une habilitation de sécurité et que l’ACSTA établit qu’il n’y a aucune autre carte d’identité de zone réglementée déjà activée à l’égard du demandeur.Désactivation des cartesL’ACSTA désactive immédiatement une carte d’identité de zone réglementée à la demande du ministre ou de l’exploitant d’un aérodrome.Plan de continuité des activitésL’ACSTA élabore et tient à jour un plan de continuité des activités qui doit être mis en oeuvre dans l’éventualité où elle serait incapable d’utiliser le système de vérification de l’identité, lequel prévoit les éléments suivants :la manière dont elle prévoit maintenir un niveau de sûreté équivalent jusqu’au rétablissement des activités normales, y compris la capacité d’atteindre les objectifs suivants :recevoir du ministre les renseignements visant les habilitations de sécurité,activer et de désactiver les cartes d’identité de zone réglementée,permettre à l’exploitant d’un aérodrome de vérifier si une carte d’identité de zone réglementée est activée ou a été désactivée;la manière dont elle rétablira les activités normales.Mise en oeuvreElle met en oeuvre son plan de continuité des activités et avise immédiatement le ministre de même que tout exploitant d’aérodrome touché si elle constate qu’elle est incapable d’utiliser le système de vérification de l’identité aux fins des activités prévues aux sous-alinéas (1)a)(i) à (iii).Avis de retardElle avise immédiatement le ministre et tout exploitant d’aérodrome touché si elle constate qu’elle sera incapable d’utiliser pendant plus de vingt-quatre heures le système de vérification de l’identité aux fins des activités prévues aux sous-alinéas (1)a)(i) à (iii) et les informe immédiatement de la manière dont elle rétablira les activités normales.Accès ministérielElle met son plan de continuité des activités à la disposition du ministre, sur préavis raisonnable de celui-ci.DORS/2022-92, art. 12DossiersL’ACSTA tient des dossiers à jour concernant les cartes suivantes :les cartes d’identité de zone réglementée qui ont été activées;les cartes d’identité de zone réglementée qui ont été désactivées;les cartes d’identité de zone réglementée qui ont été désactivées et qui n’ont pas été récupérées;les cartes d’identité de zone réglementée qui ont été déclarées perdues ou volées;les cartes d’identité de zone réglementée vierges qui ont été distribuées aux exploitants d’aérodrome.[Abrogé, DORS/2022-92, art. 13]Dossiers fournis au ministreElle fournit les dossiers au ministre, sur préavis raisonnable de celui-ci.DORS/2022-92, art. 13Programme de sûreté de l’ACSTAExigences du programme de sûreté de l’ACSTAExigence — établissement et mise en oeuvreL’ACSTA établit et met en oeuvre un programme de sûreté afin de protéger les renseignements, l’équipement, l’infrastructure des technologies de l’information, les installations et tous autres actifs liés aux opérations de contrôle.Exigences — programmeDans le cadre de son programme de sûreté, l’ACSTA est tenue :d’élaborer un énoncé de politique en matière de sûreté qui établit une orientation et un engagement généraux en ce qui concerne la sûreté et qui prévoit les objectifs de sûreté;d’établir et de mettre en oeuvre un programme de sensibilisation à la sûreté qui encourage une culture de vigilance chez ses employés;de réaliser une évaluation des risques visant la sûreté conformément à l’article 69;d’évaluer les renseignements sur les risques et de les diffuser à l’intérieur de son organisation en vue de favoriser la prise de décisions éclairées en matière de sûreté;d’établir un plan stratégique de sûreté conformément à l’article 73;de désigner le responsable de la sûreté visé au paragraphe (3);sous réserve de l’article 31, d’établir et de mettre en oeuvre un processus pour recevoir, déterminer, conserver, communiquer et éliminer les renseignements délicats relatifs à la sûreté aérienne dans le but de les protéger contre l’accès non autorisé;d’établir et de mettre en œuvre un processus de réponse aux incidents et aux infractions visant la sûreté.Responsable de la sûretéL’ACSTA a, en tout temps, au moins un responsable de la sûreté ou un suppléant de celui-ci qui agit à titre d’intermédiaire principal entre elle et le ministre en ce qui a trait au programme de sûreté.DORS/2022-92, art. 14DocumentationL’ACSTA conserve :pendant au moins cinq ans, la documentation relative à son évaluation des risques visant la sûreté et à tout examen de celle-ci;pendant au moins cinq ans, la documentation relative à son plan stratégique de sûreté et à toute modification de celui-ci;pendant au moins deux ans, toute autre documentation relative à son programme de sûreté.Accès ministérielElle met la documentation à la disposition du ministre, sur préavis raisonnable de celui-ci.DORS/2022-92, art. 14Exigence — modificationL’ACSTA modifie son programme de sûreté lorsqu’elle décèle un risque visant la sûreté dont le programme ne traite pas.DORS/2022-92, art. 14ComitésComité consultatif multi-organismesL’ACSTA est un membre actif du comité consultatif multi-organismes d’un aérodrome visé aux articles 196 et 353.DORS/2022-92, art. 14Évaluations des risques visant la sûretéÉvaluations des risques visant la sûretéL’ACSTA dispose d’une évaluation des risques visant la sûreté qui décèle et évalue les risques liés aux renseignements, à l’équipement, à l’infrastructure des technologies de l’information, aux installations et à tous autres actifs liés aux opérations de contrôle et qui comprend les éléments suivants :une évaluation de la menace qui évalue la probabilité que se produise une perturbation des services de contrôle de sûreté par suite d’un accès non autorisé ou d’une atteinte ou d’une tentative d’atteinte illicite;une évaluation de la criticité qui classe par ordre de priorité les renseignements, l’équipement, l’infrastructure des technologies de l’information, les installations et tous autres actifs liés aux opérations de contrôle et qui nécessitent le plus d’être protégés contre les atteintes ou les tentatives d’atteintes illicites;une évaluation de la vulnérabilité qui tient compte de la mesure dans laquelle peuvent être perdus ou endommagés, les renseignements, l’équipement, l’infrastructure des technologies de l’information, les installations et tous autres actifs liés aux opérations de contrôle;une évaluation des incidences qui mesure, à tout le moins, les conséquences d’un incident ou d’un incident potentiel visant le contrôle de sûreté relativement à ce qui suit :une baisse de la sécurité et de la sûreté publiques,des pertes financières et économiques,une perte de confiance du public.DORS/2022-92, art. 14Présentation pour approbationL’ACSTA présente son évaluation des risques initiale visant la sûreté au ministre pour approbation.Présentation — cinq ansElle présente au ministre, dans les cinq ans qui suivent la date de l’approbation la plus récente, une nouvelle évaluation des risques visant la sûreté.DORS/2022-92, art. 14Évaluation des risques visant la sûreté — examen annuelL’ACSTA effectue, au moins une fois par année, un examen de son évaluation des risques visant la sûreté.Évaluation des risques visant la sûreté — autres examensElle effectue aussi un examen de son évaluation des risques visant la sûreté dans les cas suivants :elle acquiert de nouveaux équipements, infrastructures des technologies de l’information, installations ou tous autres nouveaux actifs liés aux opérations de contrôle;elle apporte des modifications aux opérations de contrôle de sûreté qui pourraient avoir une incidence sur les renseignements, l’équipement, l’infrastructure des technologies de l’information ou les installations ou sur tous autres actifs liés aux opérations de contrôle;une modification des exigences réglementaires pourrait avoir une incidence sur les renseignements, l’équipement, l’infrastructure des technologies de l’information ou les installations ou sur tous autres actifs liés aux opérations de contrôle;elle décèle une vulnérabilité qui n’est pas traitée dans l’évaluation ou le ministre porte une telle vulnérabilité à son attention.ÉquivalenceIl est entendu qu’un examen effectué en application du paragraphe (2) est considéré comme un examen exigé par le paragraphe (1).DocumentationLorsqu’elle effectue un examen de son évaluation des risques visant la sûreté, l’ACSTA documente ce qui suit :toute décision de modifier ou non son évaluation ou sa stratégie de gestion du risque;les raisons de la décision;les facteurs pris en compte pour prendre la décision.AvisL’ACSTA avise le ministre si, par suite d’un examen de son évaluation des risques visant la sûreté, elle modifie son évaluation :soit pour ajouter un nouveau risque de moyen à élevé;soit pour augmenter ou abaisser le niveau d’un risque dans l’intervalle de moyen à élevé.DORS/2022-92, art. 14ApprobationLe ministre approuve l’évaluation des risques visant la sûreté qui lui est présentée par l’ACSTA si les conditions suivantes sont réunies :l’évaluation est conforme aux exigences de l’article 69;elle a été examinée par un membre de la direction de l’ACSTA qui est responsable de la sûreté;l’ACSTA a tenu compte de tous les renseignements pertinents et disponibles;l’ACSTA n’a pas omis de risques visant la sûreté qui pourraient compromettre les renseignements, l’équipement, l’infrastructure des technologies de l’information, les installations ou tous autres actifs liés aux opérations de contrôle.DORS/2022-92, art. 14Plans stratégiques de sûretéPlans stratégiques de sûretéL’ACSTA établit un plan stratégique de sûreté qui :résume sa stratégie pour la préparation, la détection, la prévention, l’intervention et la récupération en ce qui concerne les menaces indiquées dans l’évaluation de risques visant la sûreté;comprend une stratégie de gestion du risque qui traite des risques de moyens à élevés visant la sûreté et qui sont indiqués et classés par ordre de priorité dans son évaluation des risques visant la sûreté.Présentation pour approbationL’ACSTA présente au ministre son plan stratégique de sûreté pour approbation.Approbation du planLe ministre approuve le plan stratégique de sûreté qui lui est présenté par l’ACSTA si les conditions suivantes sont réunies :le plan est conforme aux exigences du paragraphe (1);le plan a été examiné par un membre de la direction de l’ACSTA qui est responsable de la sûreté;le plan est susceptible de permettre à l’ACSTA de se préparer à un accès non autorisé ou à des atteintes ou tentatives d’atteintes illicites aux renseignements, à l’équipement, à l’infrastructure des technologies de l’information, aux installations et à tous autres actifs liés aux opérations de contrôle, de détecter de tels accès, atteintes ou tentatives, de les prévenir, et d’intervenir et de récupérer à la suite de ceux-ci;la stratégie de gestion du risque est proportionnelle aux risques dont elle traite;l’ACSTA n’a pas omis de risques visant la sûreté qui pourraient compromettre les renseignements, l’équipement, l’infrastructure des technologies de l’information, les installations ou tous autres actifs liés aux opérations de contrôle;le plan peut être mis en oeuvre sans compromettre la sûreté.Mise en oeuvreL’ACSTA met en oeuvre sa stratégie de gestion du risque dès que son plan stratégique de sûreté est approuvé.DORS/2022-92, art. 14ModificationsL’ACSTA peut modifier son plan stratégique de sûreté en tout temps, mais elle est tenue de le modifier dans les cas suivants :le plan ne correspond pas à son évaluation des risques visant la sûreté la plus récente;le ministre l’informe d’un changement dans le contexte de menace qui présente un risque de moyen à élevé envers les renseignements, l’équipement, l’infrastructure des technologies de l’information, les installations ou tous autres actifs liés aux opérations de contrôle qui est nouveau ou qui n’a pas été traité;elle décèle une lacune dans le plan;le ministre l’informe que sa stratégie de gestion du risque n’est pas proportionnelle à un risque prévu dans son évaluation des risques visant la sûreté.DocumentationSi elle modifie son plan stratégique de sûreté, l’ACSTA documente ce qui suit :les raisons de la modification;les facteurs pris en compte pour effectuer la modification.Présentation d’une modificationSi elle modifie son plan stratégique de sûreté, l’ACSTA présente dès que possible la modification au ministre pour approbation.ApprobationLe ministre approuve une modification dans les cas suivants :s’agissant d’une modification du résumé exigé par l’alinéa 73(1)a), si les conditions prévues aux alinéas 73(3)a) à c) ont été respectées;s’agissant d’une modification à la stratégie de gestion du risque exigée par l’alinéa 73(1)b), si les conditions prévues aux alinéas 73(3)a) à f) ont été respectées.Mise en oeuvreSi elle modifie sa stratégie de gestion du risque, l’ACSTA met en oeuvre la version modifiée de sa stratégie une fois que celle-ci est approuvée par le ministre.DORS/2022-92, art. 14Communication de renseignementsInterdictionIl est interdit à toute personne autre que le ministre de communiquer des renseignements délicats relatifs à la sûreté qui sont créés ou utilisés sous le régime de la présente partie, à moins que la communication ne soit exigée par la loi ou ne soit nécessaire pour satisfaire aux dispositions de la Loi relatives à la sûreté aérienne, aux exigences réglementaires ou aux exigences d’une directive d’urgence, ou pour en faciliter la conformité.DORS/2022-92, art. 14Armes, substances explosives et engins incendiairesAperçuAperçu de la partieLa présente partie prévoit les interdictions visant les armes, les substances explosives et les engins incendiaires aux aérodromes et à bord des aéronefs, ainsi que les exceptions à ces interdictions.Aux aérodromesInterdiction — venteIl est interdit à toute personne de vendre ou de mettre en vente dans une zone réglementée les biens suivants :une arme;un modèle ou une copie exacte d’arme;une substance explosive;un engin incendiaire.Interdiction — possession, transport et accèsSous réserve du paragraphe (2), il est interdit à toute personne d’avoir en sa possession ou de transporter une arme, une substance explosive ou un engin incendiaire, ou d’y avoir accès, à un aérodrome.ExceptionsLa personne mentionnée à la colonne 1 du tableau du présent paragraphe peut avoir en sa possession ou transporter les biens prévus à la colonne 2, ou y avoir accès, à un aérodrome si les conditions prévues à la colonne 3 sont respectées.
tableau
ArticleColonne 1Colonne 2Colonne 3PersonneBiens autorisésConditions1toute personneune arme à feu non chargéela personne a en sa possession ou transporte l’arme à feu non chargée ou y a accès, en vue de son transport par air à titre de bagage enregistré ou de fret accepté2un agent de la paixune arme et des munitionsl’agent de la paix est dans l’exercice de ses fonctions3le commandant de bord d’un aéronef exploité par un transporteur aérienune arme à feu non chargéele commandant de bord de l’aéronef est autorisé par le transporteur aérien en vertu du paragraphe 533(1)4le commandant de bord d’un aéronef exploité par une personne autre qu’un transporteur aérienune arme à feu non chargée et des munitionsle commandant de bord de l’aéronef est autorisé par l’utilisateur de l’aéronef en vertu du paragraphe 533(2)5l’employé qui relève d’un ministère ou d’un organisme fédéral ou provincial et qui s’occupe du contrôle de la faune, autre qu’une personne mentionnée à la colonne 1 de l’article 22une arme à feu non chargéel’employé prend un vol à bord d’un aéronef exploité par un transporteur aérien et est autorisé par ce transporteur aérien en vertu du paragraphe 533(1)6la personne, autre qu’un agent de la paix, qui est titulaire d’un permis de port d’arme à feu délivré en vertu des lois fédéralesune arme à feu et des munitionsla personne s’occupe de la protection de personnes ou de biens à l’aérodrome7la personne, autre qu’un agent de la paix, qui est titulaire d’un permis de port d’arme à feu délivré en vertu des lois fédéralesune arme à feu et des munitionsla personne s’occupe, au nom de l’exploitant de l’aérodrome, du contrôle des animaux à l’aérodrome8toute personneune substance explosive ou un engin incendiairela personne a en sa possession ou transporte la substance explosive ou l’engin incendiaire, ou y a accès, pour les présenter en vue du transport par un transporteur aérien9toute personneune substance explosive ou un engin incendiairela personne est autorisée par l’exploitant de l’aérodrome en vertu des articles 85, 249, 404 ou 50710l’agent des services frontaliers qui porte un uniforme de l’Agence des services frontaliers du Canada et dont le lieu de travail habituel est un aérodromeun équipement défensifl’agent des services frontaliers est dans l’exercice de ses fonctions11l’agent des services frontaliers qui porte un uniforme de l’Agence des services frontaliers du Canada et dont le lieu de travail habituel est un aérodromeune arme à feu d’agence et des munitionsl’agent des services frontaliers est dans l’exercice de ses fonctions et se trouve soit à l’intérieur d’une aérogare dans une zone de tri de bagages, un bureau commercial ou une salle d’entreposage des armes à feu, soit à l’extérieur d’une aérogare12l’agent des services frontaliers qui porte un uniforme de l’Agence des services frontaliers du Canada et dont le lieu de travail habituel est un aérodromeune arme à feu d’agence et des munitionsl’agent des services frontaliers est dans l’exercice de ses fonctions et a quitté un des endroits mentionnés à la colonne 3 de l’article 11 ou un aéronef au sol à l’aérodrome, pour se rendre à l’intérieur d’une aérogare et mener l’une des activités ci-après pendant au plus une heure, sauf dans le cas d’une situation d’urgence :fournir l’expertise nécessaire à un autre agent des services frontaliers ou à un contrôleur des États-Unis dans le cadre d’un examen en cours;effectuer un examen à l’aide de chiens;poursuivre la surveillance de personnes, de bagages ou d’autres biens pour vérifier le respect de la législation frontalière au sens de l’article 2 de la Loi sur l’Agence des services frontaliers du Canada si la surveillance a débuté à l’un des endroits mentionnés à la colonne 3 de l’article 11 ou à bord d’un aéronef au sol à l’aérodrome;escorter des personnes, des bagages ou d’autres biens à partir de l’un des endroits mentionnés à la colonne 3 de l’article 11 ou d’un aéronef au sol à l’aérodrome13l’agent des services frontaliers qui porte un uniforme de l’Agence des services frontaliers du Canada et dont le lieu de travail habituel est un aérodromeune arme à feu d’agence et des munitionsl’agent des services frontaliers est dans l’exercice de ses fonctions et a quitté un des endroits mentionnés à la colonne 3 de l’article 11 ou un aéronef au sol à l’aérodrome pour prendre une pause ou un repas à l’intérieur d’une aérogare pendant au plus une heure14l’agent des services frontaliers qui porte un uniforme de l’Agence des services frontaliers du Canada et dont le lieu de travail habituel est un aérodromeune arme à feu d’agence et des munitionsl’agent des services frontaliers est dans l’exercice de ses fonctions et se déplace à l’intérieur d’une aérogare, selon le cas :entre des endroits mentionnés à la colonne 3 de l’article 11 ou un aéronef au sol à l’aérodrome;entre un des endroits mentionnés à la colonne 3 de l’article 11 ou un aéronef au sol à l’aérodrome, et un endroit à l’intérieur d’une aérogare pour mener l’une des activités visées aux alinéas 12a) à d) de la colonne 3 ou pour prendre une pause ou un repas15l’agent des services frontaliers qui porte un uniforme de l’Agence des services frontaliers du Canada et dont le lieu de travail habituel est un des aérodromes ci-après, sauf si des zones de précontrôle y sont désignées en vertu du paragraphe 6(1) de la Loi sur le précontrôle (2016) :Montréal (aéroport international de Mirabel);un aérodrome énuméré à l’annexe 2 ou 3;un endroit désigné par le ministre en vertu du paragraphe 6(1.1) de la Loi sur l’Administration canadienne de la sûreté du transport aérien;un aérodrome assujetti à la partie 7une arme à feu d’agence et des munitionsl’agent des services frontaliers, afin d’exercer ses fonctions, effectue des déplacements fréquents entre les endroits où il est autorisé à transporter ou à avoir en sa possession une arme à feu d’agence et des munitions, ou à y avoir accès conformément aux articles 11 à 14, et un autre endroit à l’intérieur d’une aérogare et, dans ce cas, la limite d’une heure visée à la colonne 3 des articles 12 et 13 ne s’applique pas16l’agent des services frontaliers qui ne porte pas un uniforme de l’Agence des services frontaliers du Canada et dont le lieu de travail habituel n’est pas un aérodromeun équipement défensif, une arme à feu d’agence et des munitionsl’agent des services frontaliers est dans l’exercice de ses fonctions, se trouve à l’intérieur d’une aérogare et effectue une des tâches ci-après pour assurer et contrôler l’application de la législation frontalière au sens de l’article 2 de la Loi sur l’Agence des services frontaliers du Canada :recueillir des renseignements;intervenir en cas de menace provenant de personnes ou de marchandises, si celle-ci est détectée par l’Agence des services frontaliers du Canada;planifier ou mener une enquête administrative ou criminelle ou en matière de renseignements17le contrôleur des États-Unis qui porte un uniforme de l’organisme d’inspection des États-Unis et dont le lieu de travail habituel est un aérodromeun équipement défensifle contrôleur des États-Unis exerce les attributions que lui confère la Loi sur le précontrôle (2016)18le contrôleur des États-Unis qui porte un uniforme de l’organisme d’inspection des États-Unis et dont le lieu de travail habituel est un aérodromeune arme à feu d’organisme d’inspection des États-Unis et des munitions d’organisme d’inspection des États-Unisle contrôleur des États-Unis exerce les attributions que lui confère la Loi sur le précontrôle (2016) et se trouve soit à l’intérieur d’une aérogare dans une zone de tri de bagages ou une salle d’entreposage des armes à feu, soit à l’extérieur d’une aérogare19le contrôleur des États-Unis qui porte un uniforme de l’organisme d’inspection des États-Unis et dont le lieu de travail habituel est un aérodromeune arme à feu d’organisme d’inspection des États-Unis et des munitions d’organisme d’inspection des États-Unisle contrôleur des États-Unis exerce les attributions que lui confère la Loi sur le précontrôle (2016) et a quitté un des endroits mentionnés à la colonne 3 de l’article 18 ou un aéronef au sol à l’aérodrome, pour se rendre à l’intérieur d’une aérogare et mener l’une des activités ci-après pendant au plus une heure, sauf dans le cas d’une situation d’urgence :fournir l’expertise nécessaire à un autre contrôleur des États-Unis dans le cadre d’un examen en cours d’examen;effectuer un examen à l’aide de chiens;escorter des personnes, des bagages ou d’autres biens à partir de l’un des endroits mentionnés à la colonne 3 de l’article 18 ou d’un aéronef au sol à l’aérodrome20le contrôleur des États-Unis qui porte un uniforme de l’organisme d’inspection des États-Unis et dont le lieu de travail habituel est un aérodromeune arme à feu d’organisme d’inspection des États-Unis et des munitions d’organisme d’inspection des États-Unisle contrôleur des États-Unis exerce les attributions que lui confère la Loi sur le précontrôle (2016) et a quitté un des endroits mentionnés à la colonne 3 de l’article 18 ou un aéronef au sol à l’aérodrome pour prendre une pause ou un repas à l’intérieur d’une aérogare pendant au plus une heure21le contrôleur des États-Unis qui porte un uniforme de l’organisme d’inspection des États-Unis et dont le lieu de travail habituel est un aérodromeune arme à feu d’organisme d’inspection des États-Unis et des munitions d’organisme d’inspection des États-Unisle contrôleur des États-Unis exerce les attributions que lui confère la Loi sur le précontrôle (2016) et se déplace à l’intérieur d’une aérogare, selon le cas :entre des endroits mentionnés à la colonne 3 de l’article 18 ou un aéronef au sol à l’aérodrome;entre un des endroits mentionnés à la colonne 3 de l’article 18 ou un aéronef au sol à l’aérodrome, et un endroit à l’intérieur d’une aérogare pour mener l’une des activités visées aux alinéas 19a) à c) de la colonne 3 ou pour prendre une pause ou un repas22les personnes suivantes :une personne désignée comme agent des pêches en vertu du paragraphe 5(1) de la Loi sur les pêches;une personne désignée comme garde de parc en vertu de l’article 18 de la Loi sur les parcs nationaux du Canada;une personne désignée comme agent de l’autorité en vertu de l’article 19 de la Loi sur les parcs nationaux du Canada;une personne désignée comme agent de l’autorité en vertu du paragraphe 217(1) de la Loi canadienne sur la protection de l’environnement (1999);une personne désignée comme garde-chasse en vertu du paragraphe 6(1) de la Loi de 1994 sur la convention concernant les oiseaux migrateurs;une personne désignée comme agent de l’autorité en vertu du paragraphe 85(1) de la Loi sur les espèces en péril;une personne désignée comme agent de la faune en vertu du paragraphe 11(1) de la Loi sur les espèces sauvages du Canada;une personne désignée comme agent de l’autorité en vertu du paragraphe 29(1) de la Loi sur la protection de l’environnement en Antarctique;une personne désignée comme agent en vertu du paragraphe 12(1) de la Loi sur la protection d’espèces animales ou végétales sauvages et la réglementation de leur commerce international et interprovincial;une personne désignée comme garde d’aire marine de conservation en vertu de l’article 18 de la Loi sur les aires marines nationales de conservation du Canada;une personne désignée comme agent de l’autorité en vertu de l’article 19 de la Loi sur les aires marines nationales de conservation du Canada;une personne désignée comme agent de l’autorité en vertu de l’article 13 de la Loi sur le parc marin du Saguenay — Saint-Laurent;une personne désignée comme garde de parc en vertu de l’article 23 de la Loi sur le parc urbain national de la Rouge;une personne désignée comme agent de l’autorité en vertu de l’article 24 de la Loi sur le parc urbain national de la Rougeun équipement défensif, une arme à feu d’agence chargée et des munitionsla personne :ou bien est dans l’exercice de ses fonctions à l’aérodrome;ou bien prend un vol et a l’autorisation de l’utilisateur de l’aéronef en vertu de l’article 533.1
Consommation de boissons alcooliséesIl est interdit à tout employé qui relève d’un ministère ou organisme fédéral ou provincial et qui s’occupe du contrôle de la faune, et qui a en sa possession ou transporte une arme à feu non chargée ou y a accès à un aérodrome, de consommer des boissons alcoolisées.Définition de bureau commercialPour l’application du paragraphe (2), bureau commercial s’entend de la zone d’un bureau de douane, établi en vertu de l’article 5 de la Loi sur les douanes, utilisée principalement pour déclarer, examiner et dédouaner, sous le régime de cette loi, des marchandises commerciales au sens de l’article 2 du Règlement sur la déclaration des marchandises importées.DORS/2022-268, art. 2Supervision et mesures correctivesL’agence ou l’organisme qui emploie les personnes mentionnées à la colonne 1 des articles 10 à 21, du tableau du paragraphe 78(2) veille à ce qu’elles respectent les conditions prévues à la colonne 3 et, dans le cas où est constaté le non-respect d’une condition, l’agence ou l’organisme prend immédiatement des mesures correctives pour empêcher qu’il ne se reproduise.Dossiers — non-respect de conditionsChaque fois que l’agence ou l’organisme constate le non-respect d’une condition, il ou elle crée un dossier indiquant ce qui suit :la date à laquelle le non-respect est survenu;la description du non-respect;la description des mesures correctives prises pour empêcher qu’il ne se reproduise.Dossiers à fournir au ministreL’agence ou l’organisme fournit les dossiers au ministre, sur préavis raisonnable donné par celui-ci.DORS/2022-268, art. 3Dossiers — situations d’urgenceChaque fois qu’une personne mentionnée à la colonne 1 des articles 12 ou 19, du tableau du paragraphe 78(2) dépasse la période d’une heure prévue à la colonne 3 en raison d’une situation d’urgence, l’agence ou l’organisme qui l’emploie crée un dossier indiquant ce qui suit :la date à laquelle la période d’une heure a été dépassée;la durée pendant laquelle la période d’une heure a été dépassée;la description de la situation d’urgence.Dossiers à fournir au ministreL’agence ou l’organisme fournit les dossiers au ministre, sur préavis raisonnable donné par celui-ci.DORS/2022-268, art. 3À bord d’un aéronefArmesSous réserve des paragraphes (2.1) à (4), il est interdit à toute personne d’avoir en sa possession une arme ou d’y avoir accès à bord d’un aéronef.Substances explosives et engins incendiairesSous réserve des paragraphes (2.1) à (2.4), (3.1) et (4), il est interdit à toute personne, autre qu’un transporteur aérien, d’avoir en sa possession une substance explosive ou un engin incendiaire, ou d’y avoir accès, à bord d’un aéronef.Exception — vols des transporteurs aériensUn agent de sûreté à bord canadien qui est dans l’exercice de ses fonctions peut avoir en sa possession une arme à feu chargée à bord d’un aéronef exploité par un transporteur aérien ou y avoir accès.Exception — agents des services frontaliersUn agent des services frontaliers qui est dans l’exercice de ses fonctions peut avoir en sa possession un équipement défensif, une arme à feu d’agence et des munitions à bord d’un aéronef au sol à un aérodrome, ou y avoir accès.Exception — contrôleur des États-UnisUn contrôleur des États-Unis qui exerce les attributions que lui confère la Loi sur le précontrôle (2016) peut avoir en sa possession un équipement défensif, une arme à feu d’organisme d’inspection des États-Unis et des munitions d’organisme d’inspection des États-Unis à bord d’un aéronef au sol à un aérodrome, ou y avoir accès.Exception — certains employés fédérauxLes personnes mentionnées à la colonne 1 de l’article 22 du tableau du paragraphe 78(2) qui sont dans l’exercice de leurs fonctions peuvent avoir en leur possession un équipement défensif, une arme à feu d’agence chargée et des munitions à bord d’un aéronef au sol à un aérodrome, ou y avoir accès.Exception — vols des transporteurs aériensLes personnes ci-après peuvent avoir en leur possession une arme à feu non chargée ou y avoir accès à bord d’un aéronef exploité par un transporteur aérien :tout agent de la paix qui est autorisé par le transporteur aérien en vertu de l’article 531;le commandant de bord de l’aéronef, s’il y est autorisé par le transporteur aérien en vertu du paragraphe 533(1);tout employé qui relève d’un ministère ou organisme fédéral ou provincial et qui s’occupe du contrôle de la faune, et qui est autorisé par le transporteur aérien en vertu du paragraphe 533(1).Exception — certains employés fédérauxLes personnes mentionnées à la colonne 1 de l’article 22 du tableau du paragraphe 78(2), peuvent avoir en leur possession un équipement défensif, une arme à feu d’agence chargée et des munitions à bord d’un aéronef, ou y avoir accès, si elles y sont autorisées par l’utilisateur de l’aéronef en vertu de l’article 533.1.Exception — vols d’autres utilisateursLe commandant de bord d’un aéronef exploité par une personne autre qu’un transporteur aérien peut avoir en sa possession une arme à feu non chargée et des munitions ou y avoir accès à bord de l’aéronef s’il y est autorisé par l’utilisateur de l’aéronef en vertu du paragraphe 533(2).Consommation de boissons alcooliséesIl est interdit aux personnes ci-après de consommer des boissons alcoolisées s’ils sont à bord d’un aéronef et qu’ils ont en leur possession ou transportent une arme à feu non chargée ou y ont accès :tout agent de la paix;tout employé qui relève d’un ministère ou organisme fédéral ou provincial et qui s’occupe du contrôle de la faune.DORS/2014-153, art. 4DORS/2022-268, art. 4Transport et présentation pour le transportInterdiction généraleSous réserve du paragraphe (3), il est interdit à toute personne de transporter à bord d’un aéronef exploité par un transporteur aérien les biens ci-après ou de les présenter pour le transport par un transporteur aérien :une arme à feu chargée;une substance explosive, sauf des munitions;un engin incendiaire.Armes à feu non chargéesIl est interdit à toute personne de présenter à un transporteur aérien une arme à feu non chargée pour son acceptation et son transport subséquents à moins qu’elle ne lui déclare que l’arme à feu n’est pas chargée.ExceptionToute personne peut transporter une substance explosive ou un engin incendiaire à bord d’un aéronef exploité par un transporteur aérien ou les présenter pour le transport par un transporteur aérien si elle l’avise avant que la substance explosive ou l’engin incendiaire arrivent à l’aérodrome.Fausses déclarationsFausses déclarationsIl est interdit à toute personne qui se trouve à un aérodrome ou est à bord d’un aéronef de faire de fausses déclarations en prétendant :qu’elle a en sa possession une arme, une substance explosive, un engin incendiaire ou un autre article qui pourrait être utilisé pour compromettre la sûreté d’un aérodrome ou d’un aéronef ou qu’un tel objet se trouve dans les biens en sa possession ou sous sa garde ou dans les biens qu’elle a présentés ou est en voie de présenter pour le contrôle ou le transport;qu’une autre personne qui se trouve à un aérodrome ou est à bord d’un aéronef a en sa possession une arme, une substance explosive, un engin incendiaire ou un autre article qui pourrait être utilisé pour compromettre la sûreté d’un aérodrome ou d’un aéronef ou qu’un tel objet se trouve dans les biens en la possession ou sous la garde de cette autre personne ou dans les biens que celle-ci a présentés ou est en voie de présenter pour le contrôle ou le transport.Aérodromes de catégorie 1AperçuAperçu de la partieLa présente partie prévoit le cadre réglementaire de base pour la sûreté aux aérodromes énumérés à l’annexe 1.ApplicationApplicationLa présente partie s’applique à l’égard des aérodromes énumérés à l’annexe 1.Articles interditsAperçuAperçu de la sectionLa présente section complète le cadre réglementaire prévu à la partie 3 et s’y ajoute.Autorisation d’être en possession de substances explosives et d’engins incendiaires ou d’y avoir accèsAutorisationL’exploitant d’un aérodrome peut permettre à une personne d’avoir en sa possession une substance explosive ou un engin incendiaire, ou d’y avoir accès, à l’aérodrome si les conditions suivantes sont réunies :ils sont destinés à y être utilisés, selon le cas :pour des travaux d’excavation, de démolition ou de construction,pour des feux d’artifice,par des personnes qui utilisent de l’équipement de détection d’explosifs ou qui s’occupent de chiens chargés de la détection d’explosifs,par un corps policier,par du personnel militaire;l’exploitant a des motifs raisonnables de croire que la sécurité de l’aérodrome et celle des personnes et des aéronefs qui s’y trouvent ne seront pas compromises par la présence de la substance explosive ou de l’engin incendiaire.Disponibilité d’articles interditsInterdiction — zone stérileIl est interdit à l’exploitant d’un aérodrome de permettre que les biens énumérés ou décrits dans la liste générale des articles interdits ou, le cas échéant, dans la liste spécifique des articles interdits soient mis à la disposition des personnes dans une zone stérile.Exception — liquides, aérosols et gelsLe paragraphe (1) ne s’applique pas à l’égard des liquides, des aérosols et des gels qui sont mis à la disposition des personnes conformément à une mesure de sûreté.Exceptions — couteauxLe paragraphe (1) ne s’applique pas l’égard des couteaux à lame émoussée et arrondie et des couteaux en plastique qui sont mis à la disposition des clients de concessionnaires avec la permission de l’exploitant de l’aérodrome.DORS/2012-48, art. 3[87 réservé]Menaces et incidentsAperçuAperçu de la sectionLa présente section prévoit le cadre réglementaire pour traiter des menaces et des incidents aux aérodromes.Intervention à la suite de menacesZone dont est responsable l’exploitant de l’aérodromeL’exploitant d’un aérodrome qui est avisé d’une menace contre une installation aéronautique, ou une partie de l’aérodrome, dont il est responsable établit immédiatement s’il y a une menace qui compromet la sûreté de cette installation ou de cette partie de l’aérodrome.DORS/2019-149, art. 3Zone dont est responsable une autre personneL’exploitant d’un aérodrome qui est avisé d’une menace contre une installation aéronautique, ou une partie de l’aérodrome, dont est responsable une personne, autre que l’exploitant, qui exerce une activité à l’aérodrome est tenu :d’aviser immédiatement cette personne de la nature de la menace;d’établir immédiatement s’il y a une menace qui compromet la sûreté de l’aérodrome.DORS/2019-149, art. 3MenacesL’exploitant d’un aérodrome qui établit qu’il y a une menace qui compromet la sûreté de l’aérodrome prend immédiatement toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité de l’aérodrome et des personnes qui s’y trouvent, y compris aviser le corps policier compétent de la nature de la menace.DORS/2019-149, art. 3Obligations des autres personnesToute personne, autre qu’une administration de contrôle, qui exerce une activité à un aérodrome et qui est avisée d’une menace contre cet aérodrome est tenue :d’aviser immédiatement l’exploitant de l’aérodrome de la nature de la menace;d’aider l’exploitant de l’aérodrome à établir s’il y a une menace qui compromet la sûreté de l’aérodrome.DORS/2019-149, art. 3Menaces établies par une autre personneLorsqu’il est établi, en application des alinéas 15b), 90b) ou 92b), qu’il y a une menace qui compromet la sûreté à l’aérodrome, l’exploitant de l’aérodrome prend immédiatement toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité de l’aérodrome et des personnes qui s’y trouvent, y compris aviser le corps policier compétent de la nature de la menace.DORS/2019-149, art. 3Transmission de renseignementsIncidents de sûretéL’exploitant d’un aérodrome avise immédiatement le ministre lorsque survient l’un ou l’autre des incidents suivants :la découverte à l’aérodrome d’une arme, d’une substance explosive ou d’un engin incendiaire qui n’est pas autorisé en vertu du paragraphe 78(2);une explosion à l’aérodrome, sauf si l’explosion est reconnue comme étant le résultat d’un accident, de travaux d’excavation, de démolition ou de construction, ou de l’utilisation de feux d’artifice;une menace contre l’aérodrome;un incident visant la sûreté aérienne qui comporte la participation d’un agent de la paix quel que soit l’endroit à l’aérodrome, sauf aux endroits dont un transporteur aérien est responsable.DORS/2019-149, art. 3Renseignements relatifs aux services aériens commerciauxL’exploitant d’un aérodrome avise par écrit le ministre du début de l’exploitation, à une aérogare, de tout nouveau service aérien commercial.Niveaux AVSECAperçuAperçu de la sectionLa présente section prévoit les exigences visant la mise en oeuvre de mesures de protection supplémentaires lorsque surviennent des états de risque accru.DORS/2014-153, art. 5Exigences visant les niveaux AVSECMesures de protection supplémentairesSi le niveau AVSEC est augmenté ou maintenu à un niveau supérieur au niveau 1 pour un aérodrome ou toute partie de celui-ci, l’exploitant de l’aérodrome prend immédiatement les mesures suivantes :établir les mesures de protection supplémentaires qui sont susceptibles d’atténuer l’état de risque accru;aviser les personnes et les organismes qui ont des rôles et des responsabilités en matière de sûreté aérienne à l’aérodrome et qui sont touchés par l’état de risque accru;mettre en oeuvre les mesures de protection supplémentaires ou continuer de les mettre en oeuvre;aviser le ministre des mesures de protection supplémentaires qui sont ou seront mises en oeuvre.DORS/2014-153, art. 5AvisLorsque le niveau AVSEC est abaissé pour un aérodrome ou toute partie de celui-ci, l’exploitant de l’aérodrome avise immédiatement les personnes et les organismes qui ont été avisés en application de l’alinéa 97b).DORS/2014-153, art. 5Pouvoirs et obligations juridiquesIl est entendu que rien dans le présent règlement n’autorise l’exploitant d’un aérodrome à mettre en oeuvre des mesures de protection supplémentaires qui ne sont pas compatibles avec ses pouvoirs et obligations juridiques.DORS/2014-153, art. 5[100 à 107 réservés]Personnel et formationAperçuAperçu de la sectionLa présente section prévoit les exigences visant le personnel de sûreté de l’aérodrome et les autres personnes à qui sont assignés, à un aérodrome, des rôles et des responsabilités visant la sûreté de l’aérodrome.DORS/2014-153, art. 75[109 et 110 réservés]Responsables de la sûretéDORS/2014-153, art. 6InterprétationLes responsables de la sûreté d’un aérodrome sont des personnes physiques chargées :d’une part, de coordonner et de superviser les mesures de contrôle et la procédure relatives à la sûreté à l’aérodrome;d’autre part, d’agir à titre d’intermédiaire principal entre l’exploitant de l’aérodrome et le ministre en ce qui concerne les questions de sûreté, y compris le programme de sûreté aéroportuaire.ExigenceL’exploitant d’un aérodrome dispose, en tout temps, d’au moins un responsable de la sûreté ou d’un suppléant de celui-ci.CoordonnéesIl fournit au ministre :le nom de chaque responsable de la sûreté et de chaque suppléant;les coordonnées pour les joindre en tout temps.[Abrogé, DORS/2014-153, art. 7][Abrogé, DORS/2014-153, art. 7][113 et 114 réservés]Personnel de sûreté de l’aérodromeFormation initialeL’exploitant d’un aérodrome veille à ce que les membres du personnel de sûreté de l’aérodrome n’y remplissent que les rôles et responsabilités visant la sûreté de l’aérodrome pour lesquels ils ont reçu la formation initiale.Éléments de la formationLa formation initiale du personnel de sûreté de l’aérodrome comprend l’enseignement et l’évaluation portant sur les sujets ci-après qui concernent ses rôles et responsabilités visant la sûreté de l’aérodrome :les instruments internationaux visant la sûreté aérienne, les dispositions de la Loi relatives à la sûreté aérienne et les exigences réglementaires;les mesures de contrôle et la procédure relatives à la sûreté à l’aérodrome où le personnel est employé;les systèmes et les équipements à l’aérodrome;un aperçu des menaces visant la sûreté aérienne et des atteintes illicites et des tentatives d’atteintes illicites à l’aviation civile;la reconnaissance des biens qui sont énumérés ou décrits dans la TP 14628 ou qui présentent un danger immédiat pour la sûreté aérienne;les mesures à prendre par le personnel en réponse à une menace visant la sûreté aérienne ou à une atteinte illicite ou à une tentative d’atteinte illicite à l’aviation civile.Droits acquisLe personnel de sûreté de l’aérodrome qui est employé à l’aérodrome à la date d’entrée en vigueur du présent article est exempté de la formation initiale portant sur les sujets sur lesquels il a déjà reçu la formation.DORS/2014-153, art. 8Formation d’appointL’exploitant d’un aérodrome veille à ce que le personnel de sûreté de l’aérodrome reçoive de la formation d’appoint dans les cas suivants :une modification est apportée aux dispositions de la Loi relatives à la sûreté aérienne ou aux exigences réglementaires et elle concerne les rôles et responsabilités du personnel visant la sûreté de l’aérodrome;une modification est apportée aux mesures de contrôle et à la procédure relatives à la sûreté à l’aérodrome où le personnel est employé et elle concerne les rôles et responsabilités de celui-ci visant la sûreté de l’aérodrome;une nouvelle mesure ou une mesure modifiée doivent être prises par le personnel en réponse à une menace visant la sûreté aérienne ou à une atteinte illicite ou à une tentative d’atteinte illicite à l’aviation civile;un risque important ou une tendance émergente visant la sûreté aérienne sont portés à l’attention de l’exploitant par le ministre et ils concernent les rôles et responsabilités du personnel visant la sûreté de l’aérodrome.Formation d’appointL’exploitant d’un aérodrome veille à ce que tout membre du personnel de sûreté de l’aérodrome reçoive de la formation d’appoint lorsque le ministre ou l’exploitant relève une insuffisance dans le rendement du membre lors de l’exécution des mesures de contrôle, ou du suivi de la procédure relative à la sûreté, à l’aérodrome.Éléments de la formationLa formation d’appoint comprend :l’examen de tout élément de la formation initiale se rapportant au cas qui est prévu aux paragraphes (1) ou (2) et qui a donné lieu à la formation d’appoint;l’enseignement et l’évaluation portant sur ce cas.DORS/2014-153, art. 8Formation sur le tasSi, à un aérodrome, la formation initiale ou la formation d’appoint du personnel de sûreté de l’aérodrome comprend de la formation sur le tas, l’exploitant de l’aérodrome veille à ce que la personne qui donne la formation sur le tas ait reçu cette même formation ou possède une expérience de travail substantielle, à un aérodrome énuméré à l’annexe 1, en tant que membre du personnel de sûreté de l’aérodrome.DORS/2014-153, art. 8Dossiers de formationL’exploitant d’un aérodrome veille à ce que, pour chaque personne physique qui reçoit de la formation conformément aux articles 115 ou 116, il y ait un dossier de formation qui comprend :le groupe d’employés ou d’entrepreneurs de la personne, le cas échéant, et la description de ses rôles et responsabilités visant la sûreté de l’aérodrome;la description de toute la formation que la personne a reçue conformément aux articles 115 ou 116;les résultats des évaluations de toute la formation que la personne a reçue conformément aux articles 115 ou 116.Conservation des dossiersIl conserve le dossier de formation au moins deux ans.Accès ministérielIl le met à la disposition du ministre, sur préavis raisonnable de celui-ci.DORS/2014-153, art. 8[119 réservé]Facilitation du contrôleAperçuAperçu de la sectionLa présente section énonce les exigences visant la facilitation des opérations de contrôle à un aérodrome.DORS/2012-48, art. 4Contrôle des passagersInstallations pour le contrôle des passagersL’exploitant d’un aérodrome prévoit des installations pour des points de contrôle des passagers et au moins une installation pour le contrôle des passagers en privé.DORS/2012-48, art. 4; DORS/2014-153, art. 9Avis relatifs aux fausses déclarationsL’exploitant d’un aérodrome affiche à chaque point de contrôle des passagers un avis qui interdit à toute personne à l’aérodrome de faire de fausses déclarations en prétendant :qu’elle a en sa possession une arme, une substance explosive, un engin incendiaire ou un autre article qui pourrait être utilisé pour compromettre la sûreté d’un aérodrome ou d’un aéronef ou qu’un tel objet se trouve dans les biens en sa possession ou sous sa garde ou dans les biens qu’elle a présentés ou est en voie de présenter pour le contrôle ou le transport;qu’une autre personne qui se trouve à un aérodrome ou est à bord d’un aéronef a en sa possession une arme, une substance explosive, un engin incendiaire ou un autre article qui pourrait être utilisé pour compromettre la sûreté d’un aérodrome ou d’un aéronef ou qu’un tel objet se trouve dans les biens en la possession ou sous la garde de cette autre personne ou dans les biens que cette autre personne a présentés ou est en voie de présenter pour le contrôle ou le transport.Langues officiellesL’avis doit être clairement visible et être dans au moins les deux langues officielles.DORS/2012-48, art. 4; DORS/2014-153, art. 9Contrôle des non-passagersInstallations pour le contrôle des non-passagersL’exploitant d’un aérodrome prévoit des installations pour des points de contrôle des non-passagers aux points d’accès aux zones réglementées et à des endroits dans les zones réglementées.DORS/2012-48, art. 4Accès aux zones réglementées par des non-passagersL’exploitant d’un aérodrome veille, conformément à une mesure de sûreté, à ce que les non-passagers entrent dans une zone réglementée à l’aérodrome uniquement par un point d’accès aux zones réglementées où s’effectue le contrôle.DORS/2014-161, art. 1Avis — liquides, aérosols ou gelsL’exploitant d’un aérodrome veille à ce que les non-passagers qui entrent dans des zones stériles soient avisés de toute restriction visant la possession de liquides, d’aérosols ou de gels dans les zones stériles.DORS/2012-48, art. 4Contrôle des bagages enregistrésInstallations pour le contrôle des bagages enregistrésL’exploitant d’un aérodrome prévoit des installations pour le contrôle des bagages enregistrés et des bagages destinés à devenir des bagages enregistrés.DORS/2012-48, art. 4; DORS/2014-153, art. 10Systèmes de manutention des bagagesModification interdite sans consentementSi l’exploitant d’un aérodrome est responsable d’un système de manutention des bagages, il lui est interdit d’y effectuer toute modification qui peut avoir une incidence sur les opérations de contrôle à moins que l’ACSTA n’y consente.DORS/2012-48, art. 4Mesures de contrôle de l’accèsAperçuAperçu de la sectionLa présente section prévoit le cadre réglementaire visant la protection des zones délicates pour la sûreté aux aérodromes.PanneauxExigences — panneauxL’exploitant d’un aérodrome installe des panneaux sur le côté extérieur de chaque point d’accès aux zones réglementées et de chaque enceinte de sûreté. Les panneaux sont conformes aux exigences suivantes :ils sont au moins dans les deux langues officielles;ils indiquent que les zones réglementées sont des zones réglementées;ils indiquent que l’accès aux zones est restreint aux personnes autorisées.Panneaux sur les enceintes de sûretéLa distance entre les panneaux installés sur une enceinte de sûreté est d’au plus 150 m.Points d’accès aux zones réglementéesSystème de contrôle de l’accèsL’exploitant d’un aérodrome veille à ce que chaque point d’accès aux zones réglementées qui permet l’accès à une zone réglementée à partir d’une zone non réglementée soit muni d’un système de contrôle de l’accès comportant au moins un des éléments suivants :la surveillance par une personne autorisée par l’exploitant de l’aérodrome à contrôler l’accès à la zone réglementée;un dispositif de verrouillage manuel;un dispositif automatisé de contrôle d’accès.DORS/2012-48, art. 5Passerelle d’embarquement des passagersL’exploitant d’un aérodrome veille à ce que chaque point d’accès aux zones réglementées qui est situé entre une aérogare et une passerelle d’embarquement des passagers soit muni d’une porte verrouillable.DORS/2012-48, art. 5InterdictionIl est interdit à toute personne d’entrer dans une zone réglementée à un aérodrome, sauf par un point d’accès aux zones réglementées.Systèmes de manutention des bagagesEmpêcher l’accès non autoriséL’exploitant d’un aérodrome prend des mesures afin d’empêcher l’accès non autorisé aux systèmes de manutention des bagages qui sont situés dans une zone réglementée.DORS/2012-48, art. 6Portes, barrières, sorties d’urgence et autres dispositifsObligation de fermer et de verrouiller — exploitantL’exploitant d’un aérodrome ferme et verrouille toute porte, toute barrière ou tout autre dispositif, autre qu’une sortie d’urgence, si les conditions suivantes sont réunies :il a la garde et la responsabilité de la porte, de la barrière ou du dispositif;la porte, la barrière ou le dispositif permet l’accès entre une zone réglementée et une zone non réglementée.Système pour sorties d’urgenceIl établit, sur une sortie d’urgence ou près de celle-ci, un système qui empêche les personnes non autorisées d’avoir accès à une zone réglementée si les conditions suivantes sont réunies :il a la garde et la responsabilité de la sortie d’urgence;la sortie d’urgence permet l’accès entre une zone réglementée et une zone non réglementée.Obligation de fermer et de verrouiller — partenaires et locatairesTout partenaire de la première ligne de sûreté, ou tout locataire autre qu’un partenaire de la première ligne de sûreté, à un aérodrome ferme et verrouille toute porte, toute barrière ou tout autre dispositif, autre qu’une sortie d’urgence, si les conditions suivantes sont réunies :le partenaire ou locataire a la garde et la responsabilité de la porte, de la barrière ou du dispositif;la porte, la barrière ou le dispositif permet l’accès entre une zone réglementée et une zone non réglementée.Système pour sorties d’urgenceTout partenaire de la première ligne de sûreté qui occupe une zone sur la première ligne de sûreté d’un aérodrome établit, sur une sortie d’urgence ou près de celle-ci, un système qui empêche les personnes non autorisées d’avoir accès à une zone réglementée si les conditions suivantes sont réunies :il a la garde et la responsabilité de la sortie d’urgence;la sortie d’urgence permet l’accès entre une zone réglementée et une zone non réglementée.Utilisation ou garde temporaireToute personne à un aérodrome qui temporairement utilise ou garde une porte, une barrière ou un autre dispositif permettant l’accès entre une zone réglementée et une zone non réglementée empêche les personnes non autorisées d’avoir accès à la zone réglementée ou d’en sortir.Point d’accès aux zones réglementées non contrôléSauf si une personne autorisée contrôle l’accès entre une zone réglementée et une zone non réglementée à un aérodrome, toute personne qui entre dans la zone réglementée ou en sort est tenue :de verrouiller la porte, la barrière ou le dispositif permettant l’accès à la zone réglementée ou la sortie de celle-ci;d’empêcher l’accès à la zone réglementée ou la sortie de celle-ci par toute personne non autorisée pendant que la porte, la barrière ou le dispositif sont ouverts ou non verrouillés.Empêcher le verrouillageIl est interdit à toute personne à un aérodrome d’empêcher que soient verrouillés une porte, une barrière ou un autre dispositif, autre qu’une sortie d’urgence, permettant l’accès entre une zone réglementée et une zone non réglementée.Sorties d’urgenceIl est interdit à toute personne à un aérodrome d’ouvrir une porte qui est désignée comme sortie d’urgence et qui est un point d’accès aux zones réglementées, sauf dans les cas suivants :elle est autorisée par l’exploitant de l’aérodrome à l’ouvrir;il y a une urgence.Accès non autoriséInterdictionIl est interdit d’entrer ou de demeurer sans autorisation dans une partie d’un aérodrome à toute personne qui a reçu un avis, que ce soit oralement, par écrit ou au moyen d’un panneau, indiquant que l’accès à cette partie est interdit ou restreint aux personnes autorisées.Zones réglementéesL’exploitant d’un aérodrome peut permettre à toute personne d’entrer ou de demeurer dans une zone réglementée si les exigences des sections 6 à 8 sont respectées.Zones qui ne sont pas destinées au public autres que des zones réglementéesL’exploitant d’un aérodrome peut permettre à toute personne d’entrer ou de demeurer dans une partie de l’aérodrome qui n’est pas destinée au public mais qui n’est pas une zone réglementée si la sécurité de l’aérodrome, des personnes à l’aérodrome et des aéronefs n’est pas compromise.Zones qui ne sont pas destinées au public autres que des zones réglementéesTout locataire à un aérodrome ayant l’utilisation d’une partie d’un aérodrome qui n’est pas destinée au public mais qui n’est pas une zone réglementée, ou ayant la responsabilité de cette partie, peut permettre à toute personne d’y entrer ou d’y demeurer si la sécurité de l’aérodrome, des personnes à l’aérodrome et des aéronefs n’est pas compromise.DORS/2014-153, art. 11InspecteursExigence — permettre l’accèsL’exploitant d’un aérodrome permet à un inspecteur qui agit dans le cadre de son emploi et qui présente sa pièce d’identité officielle d’entrer ou de demeurer dans une zone réglementée.DORS/2012-48, art. 7Documents d’autorisationAperçu de la sectionLa présente section prévoit les dispositions concernant les documents d’autorisation. Les exigences visant la délivrance et l’utilisation des cartes d’identité de zones réglementées sont prévues à la section 8.DORS/2012-48, art. 8Liste des documentsSeuls les documents ci-après sont des documents d’autorisation à un aérodrome :la carte d’identité de zone réglementée;le laissez-passer temporaire délivré par l’exploitant de l’aérodrome;la carte d’embarquement, le billet ou tout autre document accepté par un transporteur aérien qui confirme le statut du titulaire en tant que passager pour un vol et qui est approuvé par l’exploitant de l’aérodrome;le formulaire d’escorte de passager qui est approuvé par l’exploitant de l’aérodrome;le laissez-passer pour un salon d’honneur ou une salle de conférence qui est délivré par un transporteur aérien et qui est approuvé par l’exploitant de l’aérodrome;le document délivré ou approuvé par l’exploitant de l’aérodrome conformément à une mesure de sûreté.Licence de piloteLa licence de pilote délivrée sous le régime du Règlement de l’aviation canadien est un document d’autorisation pour les zones réglementées utilisées par l’aviation générale si son titulaire est aussi titulaire d’un certificat médical valide de la catégorie propre à la licence et si, selon le cas :il agit dans le cadre de son emploi;il a besoin d’avoir accès à un aéronef dont il est le propriétaire ou qu’il exploite.DORS/2012-48, art. 8; DORS/2014-153, art. 12Mesures supplémentaires de contrôle de l’accèsAperçuAperçu de la sectionLa présente section prévoit les exigences visant les mesures supplémentaires de contrôle de l’accès, y compris les exigences visant le système de vérification de l’identité visé à l’article 56.Système de vérification de l’identitéCommunication de renseignementsL’exploitant d’un aérodrome est autorisé à communiquer au ministre ou à l’ACSTA tout renseignement nécessaire au bon fonctionnement du système de vérification de l’identité.Protection de l’identitéMalgré le paragraphe (1), il est interdit à l’exploitant d’un aérodrome de communiquer à l’ACSTA l’identité du demandeur ou du titulaire d’une carte d’identité de zone réglementée, sauf s’il permet à l’ACSTA d’accéder à ses bases de données pour effectuer l’entretien ou la réparation du système de vérification de l’identité et si l’accès par l’ACSTA à l’identité de la personne est accessoire à l’entretien ou à la réparation.Renseignements qui doivent figurer sur une carte d’identité de zone réglementéeRenseignements exigésL’exploitant d’un aérodrome veille à ce que les renseignements ci-après figurent sur chaque carte d’identité de zone réglementée qu’il délivre :les nom et prénom du titulaire de la carte d’identité de zone réglementée;[Abrogé, DORS/2022-92, art. 15]une photographie de son visage vu de face;la date d’expiration de la carte;le nom de l’aérodrome où la carte est délivrée;le nom de l’employeur du titulaire, si celui-ci n’a qu’un employeur;les termes « employeur multiple » et « multi-employer », si le titulaire a plus d’un employeur.[Abrogé, DORS/2022-92, art. 15][Abrogé, DORS/2022-92, art. 15]Date d’expirationUne carte d’identité de zone réglementée, y compris celle délivrée à une personne qui a besoin d’avoir accès à des zones réglementées à plus d’un aérodrome, expire au plus tard cinq ans après la date de sa délivrance ou, si celle-ci est antérieure, à la date d’expiration de l’habilitation de sécurité du titulaire de la carte.[Abrogé, DORS/2022-92, art. 15]Langues officiellesL’exploitant d’un aérodrome veille à ce que tout renseignement qui figure sur une carte d’identité de zone réglementée est dans les deux langues officielles.DORS/2022-92, art. 15Délivrance des cartes d’identité de zone réglementéeCritères de délivranceIl est interdit à l’exploitant d’un aérodrome de délivrer une carte d’identité de zone réglementée à une personne à moins qu’elle ne réponde aux conditions suivantes :elle présente une demande par écrit;elle est parrainée par écrit par son employeur;elle possède une habilitation de sécurité;elle consent par écrit à la collecte, à l’utilisation, à la conservation, à la communication et à la destruction des renseignements pour l’application de la présente section;elle confirme l’exactitude des renseignements qui figurent sur la carte.Exigence — activationIl est interdit à l’exploitant d’un aérodrome de délivrer à une personne une carte d’identité de zone réglementée à moins qu’elle n’ait été activée.Faux renseignementsIl est interdit à toute personne de fournir de faux renseignements en vue d’obtenir une carte d’identité de zone réglementée.ParrainageIl est interdit à tout employeur :de parrainer un employé qui n’a pas besoin d’accéder de façon continue à des zones réglementées dans le cadre de son emploi;de parrainer sciemment un employé pour plus d’une carte d’identité de zone réglementée à la fois.Délivrance de plusieurs cartesIl est interdit à l’exploitant d’un aérodrome de délivrer à une personne plus d’une carte d’identité de zone réglementée à la fois.Remplacement des cartesAvant de remplacer une carte d’identité de zone réglementée qui est perdue ou volée ou qui ne fonctionne pas, l’exploitant d’un aérodrome s’assure, à la fois :que la personne qui demande une carte de remplacement est le titulaire de la carte qui est perdue ou volée ou qui ne fonctionne pas;que la personne possède encore une habilitation de sécurité.Exigence — renseignementsAvant de recueillir des renseignements auprès d’un demandeur en application de la présente section, l’exploitant d’un aérodrome porte à l’attention de celui-ci les fins pour lesquelles ils sont recueillis, ainsi que la manière dont ils seront utilisés, conservés, communiqués et détruits.Collecte de renseignementsAfin de créer la carte d’identité de zone réglementée d’un demandeur, l’exploitant d’un aérodrome recueille les renseignements suivants auprès de celui-ci :ses nom et prénom;sa taille;une photographie de son visage vu de face;les images de ses empreintes digitales et de son iris;le nom de son employeur;son emploi.Destruction d’images et de modèles biométriquesIl détruit, immédiatement après la délivrance de la carte d’identité de zone réglementée, toutes les images d’empreintes digitales et d’iris qu’il a recueillies auprès du demandeur et tout modèle biométrique qui a été créé à partir de celles-ci et qui n’a pas été stocké sur la carte.Contrôle de la qualitéAfin de permettre à l’ACSTA de contrôler la qualité des modèles biométriques et d’établir si une carte d’identité de zone réglementée est déjà activée à l’égard d’un demandeur, l’exploitant d’un aérodrome communique à l’ACSTA, avant de la délivrer, tous les modèles biométriques qui ont été créés à partir des images d’empreintes digitales et d’iris qu’il a recueillies auprès du demandeur.Protection des renseignementsL’exploitant d’un aérodrome prend les mesures appropriées afin de protéger les renseignements qui sont recueillis, utilisés, communiqués ou conservés conformément à la présente section contre la perte ou le vol, ainsi que contre l’accès, l’utilisation, la communication, la copie ou la modification non autorisées.Désactivation de cartes d’identité de zone réglementéeDemande de désactivationL’exploitant d’un aérodrome qui a délivré une carte d’identité de zone réglementée demande immédiatement à l’ACSTA de la désactiver dans les cas suivants :la carte expire;le titulaire de la carte ou son employeur lui signale que la carte a été perdue ou volée ou qu’elle ne fonctionne pas;le titulaire de la carte omet de la présenter ou de la remettre à un agent de contrôle qui le demande.Raison de la désactivationL’exploitant d’un aérodrome qui demande à l’ACSTA de désactiver une carte d’identité de zone réglementée informe celle-ci de la raison de cette demande.InterdictionIl est interdit à l’exploitant d’un aérodrome de demander à l’ACSTA de désactiver une carte d’identité de zone réglementée pour toute raison autre que l’une de celles mentionnées au paragraphe (1).Avis au ministreL’exploitant d’un aérodrome qui demande à l’ACSTA de désactiver une carte d’identité de zone réglementée en avise le ministre.DORS/2014-153, art. 13Changement d’emploiL’exploitant d’un aérodrome qui a délivré une carte d’identité de zone réglementée avise immédiatement le ministre dans les cas suivants :son titulaire n’a qu’un employeur et cesse d’être un employé ou d’avoir besoin d’accéder de façon continue à des zones réglementées dans le cadre de son emploi;son titulaire a plusieurs employeurs et cesse d’être un employé de tous ses employeurs ou d’avoir besoin d’accéder de façon continue à des zones réglementées dans le cadre de ses emplois.Obligation de l’employeurL’employeur du titulaire d’une carte d’identité de zone réglementée avise immédiatement l’exploitant d’un aérodrome qui a délivré la carte lorsque le titulaire de celle-ci cesse d’être son employé ou d’avoir besoin d’accéder de façon continue à des zones réglementées.Récupération des cartesL’exploitant d’un aérodrome qui a délivré une carte d’identité de zone réglementée prend des mesures raisonnables afin de la récupérer si elle est désactivée et avise l’ACSTA si elle n’est pas récupérée.Retour des cartesLe titulaire d’une carte d’identité de zone réglementée qui est désactivée est tenu de la retourner immédiatement à l’exploitant d’un aérodrome qui la lui a délivrée à moins qu’elle n’ait été remise conformément à la présente section ou perdue ou volée.Destruction des cartesL’exploitant d’un aérodrome détruit dès que possible la carte d’identité de zone réglementée récupérée ou retournée.DORS/2022-92, art. 16Clés, codes d’accès et codes d’identification personnelsDélivrance ou attributionIl est interdit à l’exploitant d’un aérodrome de délivrer une clé ou d’attribuer un code d’accès ou un code d’identification personnel à une personne pour une zone réglementée à moins que celle-ci ne soit, selon le cas :titulaire d’une carte d’identité de zone réglementée activée;en possession d’un document délivré ou approuvé par l’exploitant de l’aérodrome conformément à une mesure de sûreté en tant qu’autorisation lui permettant d’entrer ou de demeurer dans la zone réglementée.Ajout d’une cléL’exploitant d’un aérodrome ne peut ajouter une clé à une carte d’identité de zone réglementée que s’il est possible de l’annuler ou de l’enlever sans endommager ni modifier les autres éléments de la carte.Protection des renseignementsIl est interdit à l’exploitant d’un aérodrome d’effectuer un ajout à une carte d’identité de zone réglementée ou de la modifier d’une manière qui pourrait permettre la communication à l’ACSTA de renseignements sur le titulaire de la carte.Annulation, retrait ou récupérationL’exploitant d’un aérodrome annule, retire ou récupère la clé qui a été délivrée au titulaire d’une carte d’identité de zone réglementée ou le code d’accès ou le code d’identification personnel qui lui a été attribué dans les cas suivants :la carte d’identité de zone réglementée du titulaire a été désactivée;le titulaire cesse d’avoir besoin d’accéder de façon continue à la zone réglementée dans le cadre de son emploi.DossiersExigence généraleL’exploitant d’un aérodrome et toute personne qu’il désigne pour délivrer des cartes d’identité de zone réglementée ou des clés ou attribuer les codes d’accès ou les codes d’identification personnels tiennent, à l’aérodrome, des dossiers à jour sur ce qui suit :les cartes d’identité de zone réglementée et les clés qui ont été délivrées;les noms des personnes à qui des cartes d’identité de zone réglementée ou des clés ont été délivrées;les noms des personnes à qui des codes d’accès ou des codes d’identification personnels ont été attribués;les cartes d’identité de zone réglementée vierges qui sont en la possession de l’exploitant;les cartes d’identité de zone réglementée qui ont été désactivées;les clés, les codes d’accès ou les codes d’identification personnels qui ont été annulés, retirés ou récupérés;les cartes d’identité de zone réglementée qui ont été désactivées et qui n’ont pas été récupérées par l’exploitant;les cartes d’identité de zone réglementée qui ont été déclarées perdues ou volées;les mesures qui ont été prises pour récupérer les cartes d’identité de zone réglementée qui ont été désactivées;la conformité aux exigences de l’article 151;les cartes d’identité de zone réglementée qui ont été détruites.Cartes désactivéesSous réserve du paragraphe (3), toute inscription au dossier relative à une carte d’identité de zone réglementée qui a été désactivée est conservée au moins un an à compter de la date de sa désactivation.Cartes perdues ou voléesToute inscription au dossier relative à une carte d’identité de zone réglementée qui a été déclarée perdue ou volée est conservée au moins un an à compter de la date de son expiration.Dossiers fournis au ministreL’exploitant de l’aérodrome fournit les dossiers au ministre, sur préavis raisonnable de celui-ci.DORS/2022-92, art. 17Processus de contrôle de l’accès aux zones réglementéesUtilisation du système de vérification de l’identitéL’exploitant d’un aérodrome met en oeuvre et maintient un processus de contrôle de l’accès aux zones réglementées qui comporte l’utilisation du système de vérification de l’identité.Contrôle de l’accès aux zones réglementéesInterdiction d’accès non autoriséIl est interdit à toute personne d’entrer ou de demeurer dans une zone réglementée à moins qu’elle ne soit, selon le cas :titulaire d’une carte d’identité de zone réglementée;en possession d’un document d’autorisation, autre qu’une carte d’identité de zone réglementée, pour la zone réglementée.DORS/2012-48, art. 9Conditions d’utilisation des cartes d’identité de zone réglementéeIl est interdit à tout titulaire d’une carte d’identité de zone réglementée d’entrer ou de demeurer dans une zone réglementée à moins que les conditions suivantes ne soient réunies :il agit dans le cadre de son emploi;il est en possession de sa carte;sa carte est activée;il est en possession, le cas échéant, d’une clé qui lui a été délivrée pour la zone réglementée ou d’un code d’accès ou d’un code d’identification personnel qui lui a été attribué pour cette zone.ExceptionL’alinéa (1)d) ne s’applique pas aux membres d’équipage.Visibilité des cartes d’identité de zone réglementéeIl est interdit à tout titulaire d’une carte d’identité de zone réglementée d’entrer ou de demeurer dans une zone réglementée à moins que sa carte ne soit portée visiblement et en tout temps sur son vêtement extérieur.Visibilité des laissez-passer temporairesIl est interdit à tout titulaire d’un laissez-passer temporaire d’entrer ou de demeurer dans une zone réglementée à moins que son laissez-passer ne soit porté visiblement et en tout temps sur son vêtement extérieur.DORS/2014-153, art. 14SupervisionL’exploitant d’un aérodrome veille à ce qu’une personne ne puisse entrer ou demeurer dans une zone réglementée à l’aérodrome à moins d’avoir en sa possession :soit une carte d’identité de zone réglementée activée dont elle est titulaire;soit un document d’autorisation, autre qu’une carte d’identité de zone réglementée, pour la zone réglementée.DORS/2012-48, art. 10Plans de continuité des activitésPlans de continuité des activitésL’exploitant d’un aérodrome élabore et maintient un plan de continuité des activités qui prévoit, à tout le moins, la manière dont il rétablira les activités normales et se conformera à l’article 168 dans l’éventualité où il est incapable d’utiliser son processus de contrôle de l’accès aux zones réglementées pour satisfaire à cet article.Mise en oeuvreIl met en oeuvre son plan de continuité des activités et avise immédiatement le ministre et l’ACSTA s’il constate qu’il est incapable d’utiliser son processus de contrôle de l’accès aux zones réglementées pour satisfaire à l’article 168.Avis de retardIl avise immédiatement le ministre s’il constate qu’il sera incapable d’utiliser pendant plus de vingt-quatre heures son processus de contrôle de l’accès aux zones réglementées pour satisfaire à l’article 168.Accès ministérielIl met son plan de continuité des activités à la disposition du ministre, sur préavis raisonnable de celui-ci.DORS/2022-92, art. 18Copies de secours de base de donnéesL’exploitant d’un aérodrome fait régulièrement des copies de secours de toute base de données qu’il utilise dans le cadre du système de vérification de l’identité.Utilisation des cartes d’identité de zone réglementée, des clés, des codes d’accès et des codes d’identification personnelsInterdictions généralesIl est interdit à toute personne :de prêter ou de donner à une autre personne la carte d’identité de zone réglementée ou la clé qui lui a été délivrée;d’utiliser la carte d’identité de zone réglementée ou la clé qui lui a été délivrée pour permettre l’accès à une zone réglementée à un aérodrome à une autre personne sans l’autorisation de l’exploitant de l’aérodrome;sauf à l’exploitant d’un aérodrome ou à une personne désignée par lui, d’intentionnellement altérer ou modifier de quelque façon une carte d’identité de zone réglementée ou une clé;d’utiliser une carte d’identité de zone réglementée ou une clé qui a été délivrée à une autre personne;d’avoir en sa possession, sans raison valable, une carte d’identité de zone réglementée ou une clé qui a été délivrée à une autre personne;d’utiliser une carte d’identité de zone réglementée ou une clé contrefaites;de reproduire une carte d’identité de zone réglementée ou une clé.Communication et utilisation des codesIl est interdit à toute personne, sauf à l’exploitant d’un aérodrome ou à une personne désignée par lui :de communiquer un code d’accès ou un code d’identification personnel;d’utiliser le code d’accès ou le code d’identification personnel d’une autre personne.Avis de perte ou de volLa personne qui perd la carte d’identité de zone réglementée ou la clé qui lui a été délivrée ou qui se la fait voler en avise immédiatement son employeur ou l’exploitant d’un aérodrome qui l’a délivrée.Obligation de l’employeur d’aviserL’employeur à qui un employé signale la perte ou le vol d’une carte d’identité de zone réglementée ou d’une clé en avise immédiatement l’exploitant d’un aérodrome qui l’a délivrée.Avis concernant une carte qui ne fonctionne pasL’employeur à qui un employé signale qu’une carte d’identité de zone réglementée ne fonctionne pas en avise immédiatement l’exploitant d’un aérodrome qui l’a délivrée.[Abrogé, DORS/2014-153, art. 15]Présentation et remise des cartes d’identité de zone réglementéePrésentation sur demandeToute personne qui est en possession d’une carte d’identité de zone réglementée et qui se trouve dans une zone réglementée à un aérodrome présente celle-ci, sur demande, au ministre, à l’exploitant de l’aérodrome, à son employeur, ou à un agent de la paix.Présentation durant le contrôleToute personne qui est en possession d’une carte d’identité de zone réglementée et qui fait l’objet d’un contrôle par un agent de contrôle à un point d’accès aux zones réglementées ou à un endroit dans une zone réglementée la lui présente sur demande.Remise sur demandeToute personne qui est en possession d’une carte d’identité de zone réglementée la remet, sur demande, au ministre, à l’exploitant d’un aérodrome, à un agent de contrôle ou à un agent de la paix.Demande du ministre ou de l’exploitantLe ministre ou l’exploitant d’un aérodrome peut exiger qu’une carte d’identité de zone réglementée lui soit remise dans les cas suivants :la carte est expirée ou a été déclarée perdue ou volée;elle a été désactivée;sa remise est nécessaire pour assurer la sûreté aérienne.Demande de l’agent de contrôleL’agent de contrôle peut exiger qu’une carte d’identité de zone réglementée lui soit remise dans les cas suivants :la carte est expirée ou a été déclarée perdue ou volée;elle a été désactivée;l’agent de contrôle effectue un contrôle à un point d’accès aux zones réglementées ou à un endroit dans une zone réglementée et la personne en possession de la carte refuse de se soumettre à un contrôle ou d’y soumettre les biens en sa possession ou sous sa garde.Demande de l’agent de la paixL’agent de la paix peut exiger qu’une carte d’identité de zone réglementée lui soit remise dans les cas suivants :la carte est expirée ou a été déclarée perdue ou volée;il existe un danger immédiat pour la sûreté aérienne, la sécurité d’un aéronef, d’un aérodrome ou d’autres installations aéronautiques ou celle du public, des passagers ou des membres d’équipage, et la remise de la carte est nécessaire pour faire face au danger.Retour des cartesL’agent de contrôle ou l’agent de la paix à qui une personne remet une carte d’identité de zone réglementée la retourne à l’exploitant de l’aérodrome où la carte a été remise ou à l’exploitant d’un aérodrome qui l’a délivrée.Avis au ministreL’exploitant d’un aérodrome à qui une personne remet une carte d’identité de zone réglementée avise le ministre s’il a exigé que la carte lui soit remise conformément à l’alinéa 176(2)c).Escorte et surveillanceExigence généraleL’exploitant d’un aérodrome veille à ce que toute personne qui se trouve dans une zone réglementée à l’aérodrome et qui n’est pas en possession d’une carte d’identité de zone réglementée soit :sous escorte d’une personne qui est titulaire d’une carte d’identité de zone réglementée activée et en possession de celle-ci;sous la surveillance d’une personne qui est titulaire d’une carte d’identité de zone réglementée activée et en possession de celle-ci, dans le cas d’une zone dont les limites sont établies pour un objectif précis, telle la construction ou la maintenance.ExceptionsLe présent article ne s’applique pas à l’égard des personnes suivantes :les passagers qui ont fait l’objet d’un contrôle;les inspecteurs.Nombre de personnes par escorteL’exploitant d’un aérodrome veille à ce qu’au moins une escorte soit affectée pour 10 personnes qui doivent être escortées.Nombre de personnes surveillées par surveillantIl veille à ce qu’une personne affectée à la surveillance surveille 20 personnes ou moins à la fois.Exigence de demeurer ensembleToute personne escortée demeure avec l’escorte lorsqu’elle se trouve dans une zone réglementée.IdemL’escorte demeure avec la personne escortée lorsqu’elle se trouve dans une zone réglementée.Exigence — renseignementsLa personne qui nomme l’escorte informe celle-ci qu’elle est tenue de demeurer avec la personne escortée lorsque celle-ci se trouve dans une zone réglementée.Exigence — faire l’objet d’un contrôleL’exploitant d’un aérodrome veille à ce qu’une personne qui est sous escorte ou sous surveillance, à cet aérodrome, et les biens qui sont en sa possession ou sous sa garde fassent l’objet d’un contrôle à un point de contrôle avant qu’elle entre dans une zone stérile.Exception — moyens de transportL’exploitant d’un aérodrome n’est pas tenu de placer des escortes ou des surveillants dans un moyen de transport qui se trouve dans une zone réglementée à l’aérodrome et qui transporte des personnes qui doivent être sous escorte ou sous surveillance lorsque ce moyen de transport circule en convoi avec un moyen de transport d’escorte dans lequel se trouve au moins une personne qui est titulaire d’une carte de zone réglementée activée et qui est en possession de celle-ci.Exception à l’exceptionIl veille à ce que les personnes qui doivent être sous escorte ou sous surveillance et qui descendent d’un moyen de transport dans une zone réglementée à l’aérodrome soient escortées ou surveillées conformément à l’article 180.Moyens de transport d’escorteL’exploitant d’un aérodrome veille à ce que, à l’aérodrome, au moins un moyen de transport d’escorte soit affecté :à chaque groupe de trois moyens de transport qui doivent être escortés en direction ou en provenance de l’aire de trafic d’une aérogare à une fin autre que des travaux de déneigement;à chaque groupe de six moyens de transport qui doivent être escortés en direction ou en provenance de l’aire de trafic d’une aérogare pour effectuer des travaux de déneigement;à chaque groupe de six moyens de transport qui doivent être escortés en direction ou en provenance d’une zone réglementée autre que l’aire de trafic d’une aérogare.InspecteursExemptionLa présente section n’a pas pour effet d’exiger qu’un inspecteur, lorsqu’il agit dans le cadre de son emploi, ait en sa possession une carte d’identité de zone réglementée ou tout autre document délivré ou approuvé par l’exploitant d’un aérodrome en tant qu’autorisation lui permettant d’entrer ou de demeurer dans une zone réglementée.Pièce d’identité d’inspecteurUne pièce d’identité délivrée par le ministre à un inspecteur ne constitue pas une carte d’identité de zone réglementée même si elle est compatible avec le système de vérification de l’identité ou avec tout système de contrôle de l’accès établi par l’exploitant d’un aérodrome.Privilèges d’escorteLa présente section n’a pas pour effet d’interdire à l’inspecteur d’escorter des personnes qui se trouvent dans une zone réglementée et qui ne sont pas en possession de cartes d’identité de zone réglementée si, à la fois :il agit dans le cadre de son emploi;il escorte au plus 10 personnes à la fois;il demeure avec les personnes lorsqu’elles se trouvent dans la zone réglementée;il veille à ce que les personnes demeurent avec lui lorsqu’elles sont dans la zone réglementée;il veille à ce que les personnes et les biens qui sont en leur possession ou sous leur garde fassent l’objet d’un contrôle à un point de contrôle avant qu’elles entrent dans une zone stérile.Privilèges d’escorte — moyens de transportLa présente section n’a pas pour effet d’interdire à l’inspecteur d’escorter des personnes qui se trouvent dans un moyen de transport dans une zone réglementée et qui ne sont pas en possession de cartes d’identité de zone réglementée si, à la fois :il agit dans le cadre de son emploi;il escorte au plus 10 personnes à la fois;il se trouve dans le moyen de transport ou dans un moyen de transport d’escorte qui circule en convoi avec celui-ci.Conditions supplémentairesLorsque des personnes escortées descendent d’un moyen de transport dans une zone réglementée, l’inspecteur est tenu :de demeurer avec elles;de veiller à ce qu’elles demeurent avec lui.IdemLorsque des personnes escortées circulent en direction ou en provenance d’une aire de trafic d’une aérogare, le ministre veille à ce qu’au moins un moyen de transport d’escorte soit affecté à chaque groupe de trois moyens de transport qui doivent être escortés en convoi et à ce qu’au moins un inspecteur se trouve dans chaque moyen de transport d’escorte.IdemLorsque des personnes escortées circulent en direction ou en provenance d’une zone réglementée autre qu’une aire de trafic d’une aérogare, le ministre veille à ce qu’au moins un moyen de transport d’escorte soit affecté à chaque groupe de six moyens de transport qui doivent être escortés en convoi et à ce qu’au moins un inspecteur se trouve dans chaque moyen de transport d’escorte.Programmes de sûreté aéroportuaireAperçuAperçu de la sectionLa présente section prévoit le cadre réglementaire pour promouvoir une approche globale, coordonnée et intégrée de la sûreté aéroportuaire. Les processus exigés par la présente section sont destinés à faciliter l’établissement et la mise en oeuvre de programmes de sûreté aéroportuaire qui sont efficaces et qui sont adaptés aux circonstances de chaque aérodrome.DORS/2014-153, art. 16InterprétationProcessus et procédureIl est entendu que, dans la présente section, la mention de processus comprend la procédure nécessaire pour le mettre en oeuvre, le cas échéant.DORS/2014-153, art. 16Exigences du programme de sûreté aéroportuaireExigence — établissement et mise en oeuvreL’exploitant d’un aérodrome établit et met en oeuvre un programme de sûreté aéroportuaire.Exigences — programmeDans le cadre de son programme de sûreté aéroportuaire, l’exploitant d’un aérodrome est tenu :de définir et de documenter les rôles et responsabilités visant la sûreté de l’aérodrome qui sont assignés à chaque groupe de ses employés et de ses entrepreneurs;de communiquer les renseignements visés à l’alinéa a) aux employés et aux entrepreneurs de ces groupes;de disposer d’un énoncé de politique en matière de sûreté qui établit une orientation et un engagement généraux en matière de sûreté à l’aérodrome et qui fixe les objectifs de sûreté de l’exploitant;de communiquer l’énoncé de politique en matière de sûreté d’une manière accessible aux personnes qui sont employées à l’aérodrome ou qui ont besoin d’y avoir accès dans le cadre de leur emploi;d’établir et de mettre en oeuvre un processus pour répondre aux incidents et aux infractions visant la sûreté de l’aérodrome d’une manière coordonnée qui est destinée à minimiser leur incidence;d’établir et de mettre en oeuvre un programme de sensibilisation à la sûreté qui encourage une culture de vigilance et de sensibilisation à l’égard de la sûreté chez les personnes suivantes :les personnes qui sont employées à l’aérodrome,les membres d’équipage qui sont basés à l’aérodrome,les personnes, autres que les membres d’équipage, qui ont besoin d’avoir accès à l’aérodrome dans le cadre de leur emploi;d’évaluer les renseignements sur les risques et de les diffuser à l’intérieur de son organisation en vue de la prise de décisions éclairées en matière de sûreté aérienne;d’établir et de mettre en oeuvre un processus pour recevoir, conserver, communiquer et éliminer les renseignements délicats relatifs à la sûreté aérienne dans le but de les protéger contre l’accès non autorisé;d’indiquer les renseignements délicats relatifs à la sûreté aérienne et de recevoir, de conserver, de communiquer et d’éliminer les renseignements délicats relatifs à la sûreté aérienne d’une manière visant à les protéger contre l’accès non autorisé;de communiquer les renseignements délicats relatifs à la sûreté aérienne aux personnes ci-après qui en ont besoin pour remplir les rôles et responsabilités visant la sûreté de l’aérodrome qui leur ont été assignés :les personnes qui sont employées à l’aérodrome,les personnes qui ont besoin d’y avoir accès dans le cadre de leur emploi;d’avoir une carte à l’échelle de l’aérodrome qui est à jour et qui indique les zones réglementées, les enceintes de sûreté et les points d’accès aux zones réglementées;de documenter la manière dont il satisfait aux dispositions de la Loi relatives à la sûreté aérienne et aux exigences réglementaires qui s’appliquent à lui.Autres exigences — programmeFont également partie du programme de sûreté aéroportuaire :le responsable de la sûreté visé à l’article 112;la formation du personnel de sûreté de l’aérodrome qui est visée aux articles 115 et 116;le comité de sûreté ou l’autre groupe de travail ou forum visés à l’article 195;le comité consultatif multi-organismes visé à l’article 196;l’évaluation des risques visant la sûreté aéroportuaire qui est visée à l’article 197;le plan stratégique de sûreté aéroportuaire visé à l’article 202;le plan d’urgence visé à l’article 206;les exercices de sûreté visés aux articles 207 et 208.DORS/2012-48, art. 11 et 65(F); DORS/2014-153, art. 16[192 réservé]DocumentationL’exploitant d’un aérodrome conserve :pendant au moins cinq ans, la documentation relative à son évaluation des risques visant la sûreté aéroportuaire et à tout examen de celle-ci;pendant au moins cinq ans, la documentation relative à son plan stratégique de sûreté aéroportuaire et à toute modification de celui-ci;pendant au moins deux ans, toute autre documentation relative à son programme de sûreté aéroportuaire.Accès ministérielIl met la documentation à la disposition du ministre, sur préavis raisonnable de celui-ci.DORS/2014-153, art. 16Exigence — modificationL’exploitant d’un aérodrome modifie son programme de sûreté aéroportuaire lorsqu’il décèle, à l’aérodrome, un risque visant la sûreté aérienne dont le programme ne traite pas.DORS/2014-153, art. 16ComitésComité de sûretéL’exploitant d’un aérodrome dispose d’un comité de sûreté, ou d’un autre groupe de travail ou forum, qui :le conseille sur l’élaboration des mesures de contrôle et des processus nécessaires à l’aérodrome pour satisfaire aux dispositions de la Loi relatives à la sûreté aérienne et aux exigences réglementaires qui s’appliquent à lui;aide à coordonner la mise en oeuvre des mesures de contrôle et des processus nécessaires à l’aérodrome pour satisfaire aux dispositions de la Loi relatives à la sûreté aérienne et aux exigences réglementaires qui s’appliquent à lui;favorise le partage de renseignements concernant le programme de sûreté aéroportuaire.MandatIl administre le comité de sûreté ou l’autre groupe de travail ou forum conformément à un mandat écrit qui :en indique les membres;définit les rôles et responsabilités de chacun d’eux.DossiersIl tient des dossiers sur les activités et les décisions du comité de sûreté ou de l’autre groupe de travail ou forum.DORS/2014-153, art. 16Comité consultatif multi-organismesL’exploitant d’un aérodrome dispose d’un comité consultatif multi-organismes.CompositionIl invite à faire partie du comité consultatif multi-organismes, à tout le moins, les personnes et les organismes suivants :le ministère des Transports;l’ACSTA;le corps policier ayant compétence à l’aérodrome;la Gendarmerie royale du Canada;le Service canadien du renseignement de sécurité;l’Agence des services frontaliers du Canada.MandatIl administre le comité consultatif multi-organismes conformément à un mandat écrit.ObjectifsLes objectifs du comité consultatif multi-organismes sont les suivants :conseiller l’exploitant de l’aérodrome sur son évaluation des risques visant la sûreté aéroportuaire et son plan stratégique de sûreté aéroportuaire;favoriser le partage de données délicates visant la sûreté aérienne à l’aérodrome.DossiersL’exploitant de l’aérodrome tient des dossiers sur les activités et les décisions du comité consultatif multi-organismes.DORS/2014-153, art. 16Évaluations des risques visant la sûreté aéroportuaireÉvaluations des risques visant la sûreté aéroportuaireL’exploitant d’un aérodrome dispose d’une évaluation des risques visant la sûreté aéroportuaire qui décèle, évalue, et classe par ordre de priorité, les risques visant la sûreté aérienne et qui comprend les éléments suivants :une évaluation de la menace qui évalue la probabilité que des incidents visant la sûreté aérienne surviennent à l’aérodrome;une évaluation de la criticité qui classe par ordre de priorité les zones, l’actif, les activités et l’infrastructure à l’aérodrome ou qui sont rattachés à celui-ci et qui requièrent le plus d’être protégés contre les atteintes ou les tentatives d’atteintes illicites à l’aviation civile;une évaluation de la vulnérabilité qui tient compte de la mesure dans laquelle les zones, l’actif, les activités et l’infrastructure à l’aérodrome ou qui sont rattachés à celui-ci peuvent subir des pertes ou des dommages, et qui évalue cette possibilité dans le contexte de l’évaluation de la menace;une évaluation des incidences qui mesure, à tout le moins, les conséquences d’un incident ou d’un incident potentiel visant la sûreté aérienne relativement à ce qui suit :une baisse de la sécurité et de la sûreté publiques,des pertes financières et économiques,une perte de confiance du public.DORS/2014-153, art. 16Présentation pour approbationL’exploitant d’un aérodrome présente son évaluation des risques visant la sûreté aéroportuaire au ministre pour approbation et il lui présente, dans les cinq ans qui suivent la date de l’approbation la plus récente, une nouvelle évaluation des risques visant la sûreté aéroportuaire.DORS/2014-153, art. 16Exigence de consulterL’exploitant d’un aérodrome consulte son comité consultatif multi-organismes dans les cas suivants :lorsqu’il prépare son évaluation des risques visant la sûreté aéroportuaire en vue de la présenter au ministre pour approbation;lorsqu’il effectue l’examen de son évaluation des risques visant la sûreté aéroportuaire.DORS/2014-153, art. 16Évaluation des risques visant la sûreté aéroportuaire — examen annuelL’exploitant d’un aérodrome effectue, au moins une fois par année, un examen de son évaluation des risques visant la sûreté aéroportuaire.Évaluation des risques visant la sûreté aéroportuaire — autres examensIl effectue aussi un examen de son évaluation des risques visant la sûreté aéroportuaire dans les cas suivants :un événement spécial qui est prévu à l’aérodrome pourrait avoir une incidence sur la sûreté de celui-ci;l’exploitant prévoit des modifications de l’aménagement physique ou de l’exploitation de l’aérodrome qui pourraient avoir une incidence sur la sûreté aérienne à l’aérodrome;un changement environnemental ou opérationnel à l’aérodrome pourrait avoir une incidence sur la sûreté de celui-ci;une modification des exigences réglementaires pourrait avoir une incidence sur la sûreté à l’aérodrome;l’exploitant décèle, à l’aérodrome, une vulnérabilité qui n’est pas traitée dans l’évaluation ou le ministre porte une telle vulnérabilité à l’attention de l’exploitant;le ministre informe l’exploitant qu’il y a un changement dans le contexte de la menace qui pourrait donner lieu à un nouveau risque de moyen à élevé ou à un risque de moyen à élevé qui n’a pas été traité.ÉquivalenceIl est entendu qu’un examen effectué en application du paragraphe (2) est considéré comme un examen exigé par le paragraphe (1).DocumentationLorsqu’il effectue un examen de son évaluation des risques visant la sûreté aéroportuaire, l’exploitant de l’aérodrome documente ce qui suit :toute décision de modifier ou non son évaluation ou sa stratégie de gestion du risque;les raisons de la décision;les facteurs pris en compte au moment de prendre la décision.AvisL’exploitant de l’aérodrome avise le ministre si, par suite d’un examen de son évaluation des risques visant la sûreté aéroportuaire, il modifie son évaluation :soit pour ajouter un nouveau risque de moyen à élevé;soit pour augmenter ou abaisser le niveau d’un risque dans l’intervalle de moyen à élevé.DORS/2014-153, art. 16ApprobationLe ministre approuve l’évaluation des risques visant la sûreté aéroportuaire qui lui est présentée par l’exploitant d’un aérodrome si les conditions suivantes sont réunies :l’évaluation est conforme aux exigences de l’article 197;elle a fait l’objet d’un examen par un membre de la direction de l’organisation de l’exploitant qui est responsable de la sûreté;l’exploitant a tenu compte des renseignements sur les risques fournis par son comité consultatif multi-organismes;il a tenu compte de tous les renseignements pertinents et disponibles;il n’a pas omis de risques visant la sûreté aérienne qui pourraient avoir une incidence sur l’exploitation de l’aérodrome.DORS/2014-153, art. 16Plans stratégiques de sûreté aéroportuairePlans stratégiques de sûreté aéroportuaireL’exploitant d’un aérodrome établit un plan stratégique de sûreté aéroportuaire qui :résume la stratégie de l’exploitant pour la préparation dans l’éventualité d’atteintes illicites et de tentatives d’atteintes illicites à l’aviation civile, la détection et la prévention des atteintes illicites et des tentatives d’atteintes illicites à l’aviation civile, et l’intervention et la récupération à la suite de telles atteintes ou tentatives d’atteintes;comprend une stratégie de gestion du risque qui traite des risques de moyens à élevés visant la sûreté aérienne qui sont indiqués et classés par ordre de priorité dans son évaluation des risques visant la sûreté aéroportuaire;prévoit un répertoire de mesures de protection supplémentaires qui sont, à la fois :conçues pour atténuer de manière progressive les états de risque accru,compatibles avec ses pouvoirs et obligations juridiques.Répertoire de mesures de protection supplémentairesLe répertoire de mesures de protection supplémentaires :décrit, selon le type d’activité et l’endroit, les mesures de protection en place à l’aérodrome à l’égard des conditions d’exploitation AVSEC 1;permet de choisir rapidement des mesures de protection supplémentaires selon le type d’activité ou l’endroit;indique les personnes et organismes qui sont responsables de la mise en oeuvre de chaque mesure de protection supplémentaire.Types d’activitésPour l’application des alinéas (2)a) et b), les types d’activité comprennent :les mesures de contrôle de l’accès;la surveillance et les patrouilles;les communications;les autres mesures de contrôle opérationnel.EndroitsPour l’application des alinéas (2)a) et b), les endroits comprennent :les parties de l’aérodrome destinées au public;les parties de l’aérodrome qui ne sont pas destinées au public mais qui ne sont pas des zones réglementées;les zones réglementées.DORS/2014-153, art. 16Exigence de consulterL’exploitant d’un aérodrome consulte son comité consultatif multi-organismes dans les cas suivants :lorsqu’il établit son plan stratégique de sûreté aéroportuaire;lorsqu’il le modifie en application du paragraphe 205.2(1).DORS/2014-153, art. 16Exigence de présenterL’exploitant d’un aérodrome présente au ministre pour approbation son plan stratégique de sûreté aéroportuaire.DORS/2014-153, art. 16Exigence de mettre en oeuvreL’exploitant d’un aérodrome met en oeuvre sa stratégie de gestion du risque dès que son plan stratégique de sûreté aéroportuaire est approuvé.DORS/2014-153, art. 16Approbation du planLe ministre approuve le plan stratégique de sûreté aéroportuaire qui lui est présenté par l’exploitant d’un aérodrome si les conditions suivantes sont réunies :le plan est conforme aux exigences de l’article 202;il a fait l’objet d’un examen par un membre de la direction de l’organisation de l’exploitant qui est responsable de la sûreté;il est susceptible de permettre à l’exploitant de se préparer dans l’éventualité d’atteintes illicites et de tentatives d’atteintes illicites à l’aviation civile, de détecter et de prévenir les atteintes illicites et les tentatives d’atteintes illicites à l’aviation civile, et d’intervenir et de voir à la récupération à la suite de telles atteintes ou tentatives d’atteintes;la stratégie de gestion du risque est proportionnelle aux risques dont elle traite;l’exploitant a tenu compte des conseils de son comité consultatif multi-organismes;il n’a pas omis de risques visant la sûreté aérienne qui pourraient avoir une incidence sur l’exploitation de l’aérodrome;les mesures de protection supplémentaires peuvent être rapidement et systématiquement mises en oeuvre;elles sont compatibles avec les droits et libertés existants;le plan peut être mis en oeuvre sans compromettre la sûreté aérienne.DORS/2014-153, art. 16ModificationsL’exploitant d’un aérodrome peut modifier son plan stratégique de sûreté aéroportuaire en tout temps, mais il est tenu de le modifier dans les cas suivants :le plan ne correspond pas à son évaluation des risques visant la sûreté aéroportuaire la plus récente;le ministre l’informe qu’il y a un changement dans le contexte de la menace qui pourrait donner lieu à un nouveau risque de moyen à élevé ou à un risque de moyen à élevé qui n’a pas été traité;il l’informe qu’il y a un changement dans le contexte de la menace qui exige l’ajout ou la suppression de mesures de protection supplémentaires;il l’informe que sa stratégie de gestion des risques n’est pas proportionnelle à un risque de moyen à élevé prévu à son évaluation des risques visant la sûreté aéroportuaire;l’exploitant décèle une lacune dans le plan;une modification est apportée aux dispositions de la Loi relatives à la sûreté aérienne ou aux exigences réglementaires et cette modification a une incidence sur les mesures de protection supplémentaires.DocumentationS’il modifie son plan stratégique de sûreté aéroportuaire, l’exploitant de l’aérodrome documente ce qui suit :les raisons de la modification;les facteurs pris en compte au moment d’effectuer la modification.Présentation d’une modificationS’il modifie son plan stratégique de sûreté aéroportuaire, l’exploitant de l’aérodrome présente dès que possible la modification au ministre pour approbation.ApprobationLe ministre approuve une modification si :dans le cas d’une modification du résumé exigé par l’alinéa 202(1)a), les conditions prévues aux alinéas 205.1a) à c) ont été respectées;dans le cas d’une modification de la stratégie de gestion du risque exigée par l’alinéa 202(1)b), les conditions prévues aux alinéas 205.1a) à f) et i) ont été respectées;dans le cas d’une modification du répertoire de mesures de protection supplémentaires exigé par l’alinéa 202(1)c), les conditions prévues aux alinéas 205.1a), b) et f) à i) ont été respectées.Mise en oeuvreS’il modifie sa stratégie de gestion du risque, l’exploitant d’un aérodrome met en oeuvre la version modifiée de sa stratégie une fois qu’elle est approuvée par le ministre.DORS/2014-153, art. 16Plans d’urgenceExigences du planL’exploitant d’un aérodrome établit un plan d’urgence qui prévoit la procédure d’intervention à suivre à l’aérodrome pour des interventions coordonnées dans les urgences suivantes :les alertes à la bombe;les détournements d’aéronefs;les autres cas d’atteintes illicites à l’aviation civile.Procédure d’interventionLa procédure d’intervention :prévoit, en détail, les mesures à prendre par les employés et les entrepreneurs de l’exploitant de l’aérodrome et indique les responsabilités des autres personnes ou des autres organismes concernés, y compris, selon le cas, la police, les fournisseurs de services d’urgence, les transporteurs aériens, le personnel du centre de coordination des urgences et le personnel de la tour de contrôle ou de la station d’information de vol;comprend la procédure détaillée pour l’évacuation des aérogares;comprend la procédure détaillée pour la fouille des aérogares;comprend la procédure détaillée pour la manipulation et la neutralisation des bombes présumées;comprend la procédure détaillée pour la rétention au sol de tout aéronef visé par une alerte à la bombe ou un détournement.DORS/2012-48, art. 12; DORS/2014-153, art. 16Exercices de sûretéExercices de sûreté fondés sur les opérationsL’exploitant d’un aérodrome tient, au moins une fois tous les deux ans, un exercice de sûreté fondé sur les opérations qui :met à l’essai l’efficacité de son plan d’urgence en réponse à une atteinte illicite à l’aviation civile et requiert la participation des personnes et des organismes visés dans ce plan;met à l’essai l’efficacité de mesures de protection supplémentaires qu’il choisit parmi celles figurant dans son répertoire de mesures de protection supplémentaires.ÉquivalenceSi le ministre augmente le niveau AVSEC pour un aérodrome ou toute partie de celui-ci en réponse à un incident visant la sûreté aérienne, la mise en oeuvre de mesures de protection supplémentaires par l’exploitant de l’aérodrome est considérée, pour l’application du paragraphe (1), comme l’équivalent de la tenue d’un exercice de sûreté fondé sur les opérations.DORS/2012-48, art. 12; DORS/2014-153, art. 16Exercices de sûreté fondés sur la discussionL’exploitant d’un aérodrome tient, au moins une fois par an, un exercice de sûreté fondé sur la discussion qui :met à l’essai l’efficacité de son plan d’urgence en réponse à une atteinte illicite à l’aviation civile et requiert la participation des personnes et des organismes visés dans ce plan;met à l’essai l’efficacité de mesures de protection supplémentaires qu’il choisit parmi celles figurant dans son répertoire de mesures de protection supplémentaires.ExceptionMalgré le paragraphe (1), l’exploitant d’un aérodrome n’a pas à tenir un exercice de sûreté fondé sur la discussion dans l’année où il tient un exercice de sûreté fondé sur les opérations.DORS/2012-48, art. 12; DORS/2014-153, art. 16AvisL’exploitant d’un aérodrome donne au ministre un préavis de soixante jours de tout exercice de sûreté qu’il prévoit tenir.DORS/2014-153, art. 16DossiersMesures de protection supplémentairesChaque fois que des mesures de protection supplémentaires sont mises en oeuvre à un aérodrome pour atténuer un état de risque accru relatif à la sûreté aérienne, son exploitant crée un dossier qui comprend ce qui suit :la description des mesures de protection supplémentaires qui ont été mises en oeuvre;l’évaluation de l’efficacité de ces mesures de protection supplémentaires;la description des mesures prévues pour corriger les lacunes relevées durant la mise en oeuvre de ces mesures de protection supplémentaires.UrgencesChaque fois qu’une urgence visée au paragraphe 206(1) survient à un aérodrome, son exploitant crée un dossier qui comprend ce qui suit :la description de l’urgence;l’évaluation de l’efficacité du plan d’urgence de l’exploitant;la description des mesures prévues pour corriger les lacunes relevées durant l’urgence.ExercicesChaque fois qu’un exercice de sûreté est tenu à un aérodrome, son exploitant crée un dossier qui comprend ce qui suit :les grandes lignes du scénario de l’exercice;l’évaluation de l’efficacité de l’exercice;la description des mesures prévues pour corriger les lacunes relevées durant l’exercice.DORS/2012-48, art. 12; DORS/2014-153, art. 16Mesures correctivesMesures correctivesSous réserve de l’article 212, l’exploitant d’un aérodrome prend immédiatement des mesures correctives pour faire face à une vulnérabilité qui contribue à un risque accru visant la sûreté aérienne à l’aérodrome et qui, selon le cas :est portée à son attention par le ministre;est décelée par l’exploitant.DORS/2014-153, art. 16Plan de mesures correctivesSi une mesure corrective à prendre par l’exploitant d’un aérodrome en application de l’article 211 comporte une approche par étapes, celui-ci joint, à son programme de sûreté aéroportuaire, un plan de mesures correctives qui prévoit les éléments suivants :la nature de la vulnérabilité à traiter;une justification de l’approche par étapes;un échéancier qui prévoit quand chaque étape du plan sera terminée.DORS/2014-153, art. 16Communication de renseignementsInterdictionIl est interdit à toute personne autre que le ministre de communiquer des renseignements délicats relatifs à la sûreté qui sont créés ou utilisés sous le régime de la présente section, sauf si la communication est exigée par la loi ou est nécessaire pour satisfaire aux dispositions de la Loi relatives à la sûreté aérienne, aux exigences réglementaires ou aux exigences d’une directive d’urgence, ou pour en faciliter la conformité.DORS/2014-153, art. 16Réservée[214 à 223 réservés]Partenaires de la première ligne de sûretéAperçuAperçu de la sectionLa présente section prévoit le rôle des partenaires de la première ligne de sûreté à l’appui de l’établissement et de la mise en oeuvre par les exploitants d’aérodromes de programmes de sûreté aéroportuaires efficaces.DORS/2014-153, art. 16Responsables de la sûretéInterprétationLes responsables de la sûreté d’un partenaire de la première ligne de sûreté à un aérodrome sont des personnes physiques qui sont chargées :d’une part, de coordonner et de superviser la conformité aux exigences réglementaires qui s’appliquent au partenaire aux termes de la présente partie;d’autre part, d’agir à titre d’intermédiaire principal entre le partenaire, l’exploitant de l’aérodrome et le ministre en ce qui concerne les questions de sûreté, y compris la conformité aux exigences réglementaires qui s’appliquent au partenaire aux termes de la présente partie.DORS/2014-153, art. 16Un responsable de la sûreté en tout tempsLe partenaire de la première ligne de sûreté à un aérodrome dispose, en tout temps, d’au moins un responsable de la sûreté ou d’un suppléant de celui-ci.CoordonnéesIl fournit à l’exploitant de l’aérodrome et au ministre :le nom de chaque responsable de la sûreté et de chaque suppléant;les coordonnées pour les joindre en tout temps.DORS/2014-153, art. 16Appui aux programmes de sûreté aéroportuaireExigencesÀ chaque aérodrome où il exerce ses activités, le partenaire de la première ligne de sûreté est tenu :de définir et de documenter les rôles et responsabilités visant la sûreté de l’aérodrome qui sont assignés à chaque groupe de ses employés et de ses entrepreneurs qui ont besoin d’avoir accès aux zones réglementées de l’aérodrome dans le cadre de leur emploi;de communiquer les renseignements visés à l’alinéa a) aux employés et aux entrepreneurs de ces groupes et de documenter la manière dont ils sont communiqués;d’établir, de mettre en oeuvre et de documenter un programme de sensibilisation à la sûreté qui encourage une culture de vigilance et de sensibilisation à l’égard de la sûreté chez ses employés et entrepreneurs si le programme de sensibilisation à la sûreté de l’exploitant de l’aérodrome ne traite pas de questions qui sont spécifiques aux activités du partenaire;de documenter les mesures, les procédures et les processus qu’il a mis en place à l’aérodrome pour assurer la sûreté des zones réglementées et empêcher les atteintes à la sûreté à la première ligne de sûreté;de créer un document qui :décrit chaque zone sur la première ligne de sûreté de l’aérodrome qu’il occupe,indique où est situé, dans ces zones, chaque point d’accès aux zones réglementées,décrit ces points d’accès;d’établir, de mettre en oeuvre et de documenter un processus pour recevoir, conserver, communiquer et éliminer les renseignements délicats relatifs à la sûreté de l’aérodrome dans le but de les protéger contre l’accès non autorisé;d’indiquer les renseignements délicats relatifs à la sûreté aérienne et de recevoir, de conserver, de communiquer et d’éliminer les renseignements délicats relatifs à la sûreté de l’aérodrome d’une manière visant à les protéger contre l’accès non autorisé.DORS/2014-153, art. 16[228 à 230 réservés]Renseignements fournisRenseignements fournis à l’exploitant de l’aérodromeÀ chaque aérodrome où il exerce ses activités, le partenaire de la première ligne de sûreté fournit les renseignements documentés ou créés sous le régime de la présente section à l’exploitant de l’aérodrome, sur préavis raisonnable de celui-ci.Renseignements fournis au ministreIl fournit les mêmes renseignements au ministre, sur préavis raisonnable de celui-ci.DORS/2014-153, art. 16[232 et 233 réservés]Mesures correctivesMesures correctivesSous réserve de l’article 235, le partenaire de la première ligne de sûreté prend immédiatement des mesures correctives pour faire face à une vulnérabilité qui contribue à un risque visant la sûreté d’un aérodrome et qui, selon le cas :est portée à son attention par le ministre;est portée à son attention par l’exploitant de l’aérodrome où le partenaire exerce ses activités;est décelée par le partenaire.AvisLe partenaire de la première ligne de sûreté qui prend des mesures correctives à un aérodrome en avise immédiatement l’exploitant de celui-ci.DORS/2014-153, art. 16Plan de mesures correctivesSi une mesure corrective à prendre par le partenaire de la première ligne de sûreté en application de l’article 234 comporte une approche par étapes, celui-ci fournit au ministre et à l’exploitant de l’aérodrome un plan de mesures correctives qui prévoit les éléments suivants :la nature de la vulnérabilité à traiter;une justification de l’approche par étapes;un échéancier qui prévoit quand chaque étape du plan sera terminée.DORS/2014-153, art. 16Communication de renseignementsInterdictionIl est interdit à toute personne autre que le ministre de communiquer des renseignements délicats relatifs à la sûreté qui sont créés ou utilisés sous le régime de la présente section, sauf si la communication est exigée par la loi ou est nécessaire pour satisfaire aux dispositions de la Loi relatives à la sûreté aérienne, aux exigences réglementaires ou aux exigences d’une directive d’urgence, ou pour en faciliter la conformité.DORS/2014-153, art. 16Autres activités aux aérodromesAperçuAperçu de la sectionLa présente section énonce les exigences visant les autres activités aux aérodromes qui ne sont pas traitées dans une autre section de la présente partie.DORS/2012-48, art. 13Plans de constructionExigence — aviser le ministreL’exploitant d’un aérodrome avise le ministre des plans visant à commencer une nouvelle construction ou à apporter des modifications à la sûreté matérielle de l’aérodrome si cette construction ou ces modifications se rapportent aux exigences réglementaires à l’égard des passagers, des aéronefs, des bagages, du fret ou du courrier.Exigences relatives à l’avisL’avis doit :être par écrit;indiquer la date du début de la construction ou la date où les modifications seront apportées;prévoir une description de la construction ou des modifications ainsi que les mesures de protection qui seront mises en oeuvre pour maintenir la sûreté dans les zones de l’aérodrome qui seront touchées par les activités de construction.DORS/2012-48, art. 13[Abrogé, DORS/2019-183, art. 13][239 à 245 réservés]Aérodromes de catégorie 2AperçuAperçu de la partieLa présente partie prévoit le cadre réglementaire de base pour la sûreté des aérodromes énumérés à l’annexe 2.ApplicationApplicationLa présente partie s’applique à l’égard des aérodromes énumérés à l’annexe 2.Articles interditsAperçuAperçu de la sectionLa présente section complète le cadre réglementaire prévu à la partie 3 et s’y ajoute.Autorisation d’être en possession de substances explosives et d’engins incendiaires ou d’y avoir accèsAutorisationL’exploitant d’un aérodrome peut permettre à une personne d’avoir en sa possession une substance explosive ou un engin incendiaire, ou d’y avoir accès, à l’aérodrome si les conditions suivantes sont réunies :ils sont destinés à y être utilisés, selon le cas :pour des travaux d’excavation, de démolition ou de construction,pour des feux d’artifice,par des personnes qui utilisent de l’équipement de détection d’explosifs ou qui s’occupent de chiens chargés de la détection d’explosifs,par un corps policier,par du personnel militaire;l’exploitant a des motifs raisonnables de croire que la sécurité de l’aérodrome et celle des personnes et des aéronefs qui s’y trouvent ne seront pas compromises par la présence de la substance explosive ou de l’engin incendiaire.Disponibilité d’articles interditsInterdiction — zone stérileIl est interdit à l’exploitant d’un aérodrome de permettre que les biens énumérés ou décrits dans la liste générale des articles interdits ou, le cas échéant, dans la liste spécifique des articles interdits soient mis à la disposition des personnes dans une zone stérile.Exception — liquides, aérosols et gelsLe paragraphe (1) ne s’applique pas à l’égard des liquides, des aérosols et des gels qui sont mis à la disposition des personnes conformément à une mesure de sûreté.Exceptions — couteauxLe paragraphe (1) ne s’applique pas l’égard des couteaux à lame émoussée et arrondie et des couteaux en plastique qui sont mis à la disposition des clients de concessionnaires avec la permission de l’exploitant de l’aérodrome.DORS/2012-48, art. 14[251 réservé]Menaces et incidentsAperçuAperçu de la sectionLa présente section prévoit le cadre réglementaire pour traiter des menaces et des incidents aux aérodromes.Intervention à la suite de menacesZone dont est responsable l’exploitant de l’aérodromeL’exploitant d’un aérodrome qui est avisé d’une menace contre une installation aéronautique, ou partie de l’aérodrome, dont il est responsable établit immédiatement s’il y a une menace qui compromet la sûreté de cette installation ou de cette partie de l’aérodrome.DORS/2019-149, art. 3Zone dont est responsable une autre personneL’exploitant d’un aérodrome qui est avisé d’une menace contre une installation aéronautique, ou une partie de l’aérodrome, dont est responsable une personne, autre que l’exploitant, qui exerce une activité à l’aérodrome est tenu :d’aviser immédiatement cette personne de la nature de la menace;d’établir immédiatement s’il y a une menace qui compromet la sûreté de l’aérodrome.DORS/2019-149, art. 3MenacesL’exploitant d’un aérodrome qui établit qu’il y a une menace qui compromet la sûreté de l’aérodrome prend immédiatement toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité de l’aérodrome et des personnes qui s’y trouvent, y compris aviser le corps policier compétent de la nature de la menace.DORS/2019-149, art. 3Obligations des autres personnesToute personne, autre qu’une administration de contrôle, qui exerce une activité à un aérodrome et qui est avisée d’une menace contre l’aérodrome est tenue :d’aviser immédiatement l’exploitant de l’aérodrome de la nature de la menace;d’aider l’exploitant de l’aérodrome à établir s’il y a une menace qui compromet la sûreté de l’aérodrome.DORS/2019-149, art. 3Menaces établies par une autre personneLorsqu’il est établi, en application des alinéas 15b), 254b) ou 256b), qu’il y a une menace qui compromet la sûreté à un aérodrome, l’exploitant de l’aérodrome prend immédiatement toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité de l’aérodrome et des personnes qui s’y trouvent, y compris aviser le corps policier compétent de la nature de la menace.DORS/2019-149, art. 3Transmission de renseignementsIncidents de sûretéL’exploitant d’un aérodrome avise immédiatement le ministre lorsque survient l’un ou l’autre des incidents suivants :la découverte à l’aérodrome d’une arme, d’une substance explosive ou d’un engin incendiaire qui n’est pas autorisé en vertu du paragraphe 78(2);une explosion à l’aérodrome, sauf si l’explosion est reconnue comme étant le résultat d’un accident, de travaux d’excavation, de démolition ou de construction, ou de l’utilisation de feux d’artifice;une menace contre l’aérodrome;un incident visant la sûreté aérienne qui comporte la participation d’un agent de la paix quel que soit l’endroit à l’aérodrome, sauf aux endroits dont un transporteur aérien est responsable.DORS/2019-149, art. 3Renseignements relatifs aux services aériens commerciauxL’exploitant d’un aérodrome avise par écrit le ministre du début de l’exploitation, à une aérogare, de tout nouveau service aérien commercial.Niveaux AVSECAperçuAperçu de la sectionLa présente section prévoit les exigences visant la mise en oeuvre de mesures de protection supplémentaires lorsque surviennent des états de risque accru.DORS/2014-153, art. 17Exigences visant les niveaux AVSECMesures de protection supplémentairesSi le niveau AVSEC est augmenté ou maintenu à un niveau supérieur au niveau 1 pour un aérodrome ou toute partie de celui-ci, l’exploitant de l’aérodrome prend immédiatement les mesures suivantes :établir les mesures de protection supplémentaires qui sont susceptibles d’atténuer l’état de risque accru;aviser les personnes et les organismes qui ont des rôles et des responsabilités en matière de sûreté aérienne à l’aérodrome et qui sont touchés par l’état de risque accru;mettre en oeuvre les mesures de protection supplémentaires ou continuer de les mettre en oeuvre;aviser le ministre des mesures de protection supplémentaires qui sont ou seront mises en oeuvre.DORS/2014-153, art. 17AvisLorsque le niveau AVSEC est abaissé pour un aérodrome ou toute partie de celui-ci, l’exploitant de l’aérodrome avise immédiatement les personnes et les organismes qui ont été avisés en application de l’alinéa 261b).DORS/2014-153, art. 17Pouvoirs et obligations juridiquesIl est entendu que rien dans le présent règlement n’autorise l’exploitant d’un aérodrome à mettre en oeuvre des mesures de protection supplémentaires qui ne sont pas compatibles avec ses pouvoirs et obligations juridiques.DORS/2014-153, art. 17[264 et 265 réservés]Personnel et formationAperçuAperçu de la sectionLa présente section prévoit les exigences visant le personnel de sûreté de l’aérodrome et les autres personnes à qui sont assignés, à un aérodrome, des rôles et des responsabilités visant la sûreté de l’aérodrome.DORS/2014-153, art. 75[267 et 268 réservés]Responsables de la sûretéDORS/2014-153, art. 18InterprétationLes responsables de la sûreté d’un aérodrome sont des personnes physiques chargées :d’une part, de coordonner et de superviser les mesures de contrôle et la procédure relatives à la sûreté à l’aérodrome;d’autre part, d’agir à titre d’intermédiaire principal entre l’exploitant de l’aérodrome et le ministre en ce qui concerne les questions de sûreté, y compris le programme de sûreté aéroportuaire.ExigenceL’exploitant d’un aérodrome dispose, en tout temps, d’au moins un responsable de la sûreté ou d’un suppléant de celui-ci.CoordonnéesIl fournit au ministre :le nom de chaque responsable de la sûreté et de chaque suppléant;les coordonnées pour les joindre en tout temps.Personnel de sûreté de l’aérodromeFormation initialeL’exploitant d’un aérodrome veille à ce que les membres du personnel de sûreté de l’aérodrome n’y remplissent que les rôles et responsabilités visant la sûreté de l’aérodrome pour lesquels ils ont reçu la formation initiale.Éléments de la formationLa formation initiale du personnel de sûreté de l’aérodrome comprend l’enseignement et l’évaluation portant sur les sujets ci-après qui concernent ses rôles et responsabilités visant la sûreté de l’aérodrome :les instruments internationaux visant la sûreté aérienne, les dispositions de la Loi relatives à la sûreté aérienne et les exigences réglementaires;les mesures de contrôle et la procédure relatives à la sûreté à l’aérodrome où le personnel est employé;les systèmes et les équipements à l’aérodrome;un aperçu des menaces visant la sûreté aérienne et des atteintes illicites et des tentatives d’atteintes illicites à l’aviation civile;la reconnaissance des biens qui sont énumérés ou décrits dans la TP 14628 ou qui présentent un danger immédiat pour la sûreté aérienne;les mesures à prendre par le personnel en réponse à une menace visant la sûreté aérienne ou à une atteinte illicite ou à une tentative d’atteinte illicite à l’aviation civile.Droits acquisLe personnel de sûreté de l’aérodrome qui est employé à l’aérodrome à la date d’entrée en vigueur du présent article est exempté de la formation initiale portant sur les sujets sur lesquels il a déjà reçu la formation.DORS/2014-153, art. 19Formation d’appointL’exploitant d’un aérodrome veille à ce que le personnel de sûreté de l’aérodrome reçoive de la formation d’appoint dans les cas suivants :une modification est apportée aux dispositions de la Loi relatives à la sûreté aérienne ou aux exigences réglementaires et elle concerne les rôles et responsabilités du personnel visant la sûreté de l’aérodrome;une modification est apportée aux mesures de contrôle et à la procédure relatives à la sûreté à l’aérodrome où le personnel est employé et elle concerne les rôles et responsabilités de celui-ci visant la sûreté de l’aérodrome;une nouvelle mesure ou une mesure modifiée doivent être prises par le personnel en réponse à une menace visant la sûreté aérienne ou à une atteinte illicite ou à une tentative d’atteinte illicite à l’aviation civile;un risque important ou une tendance émergente visant la sûreté aérienne sont portés à l’attention de l’exploitant par le ministre et ils concernent les rôles et responsabilités du personnel visant la sûreté de l’aérodrome.Formation d’appointL’exploitant d’un aérodrome veille à ce que tout membre du personnel de sûreté de l’aérodrome reçoive de la formation d’appoint lorsque le ministre ou l’exploitant relève une insuffisance dans le rendement du membre lors de l’exécution des mesures de contrôle, ou du suivi de la procédure relative à la sûreté, à l’aérodrome.Éléments de la formationLa formation d’appoint comprend :l’examen de tout élément de la formation initiale se rapportant au cas qui est prévu aux paragraphes (1) ou (2) et qui a donné lieu à la formation d’appoint;l’enseignement et l’évaluation portant sur ce cas.DORS/2014-153, art. 19Formation sur le tasSi, à un aérodrome, la formation initiale ou la formation d’appoint du personnel de sûreté de l’aérodrome comprend de la formation sur le tas, l’exploitant de l’aérodrome veille à ce que la personne qui donne la formation sur le tas ait reçu cette même formation ou possède une expérience de travail substantielle, à un aérodrome énuméré aux annexes 1 ou 2, en tant que membre du personnel de sûreté de l’aérodrome.DORS/2014-153, art. 19Dossiers de formationL’exploitant d’un aérodrome veille à ce que, pour chaque personne physique qui reçoit de la formation conformément aux articles 271 ou 272, il y ait un dossier de formation qui comprend :le groupe d’employés ou d’entrepreneurs de la personne, le cas échéant, et la description de ses rôles et responsabilités visant la sûreté de l’aérodrome;la description de toute la formation que la personne a reçue conformément aux articles 271 ou 272;les résultats des évaluations de toute la formation que la personne a reçue conformément aux articles 271 ou 272.Conservation des dossiersIl conserve le dossier de formation au moins deux ans.Accès ministérielIl le met à la disposition du ministre, sur préavis raisonnable de celui-ci.DORS/2014-153, art. 19[275 réservé]Facilitation du contrôleAperçuAperçu de la sectionLa présente section énonce les exigences visant la facilitation des opérations de contrôle à un aérodrome.DORS/2012-48, art. 15Contrôle des passagersInstallations pour le contrôle des passagersL’exploitant d’un aérodrome prévoit des installations pour des points de contrôle des passagers et au moins une installation pour le contrôle des passagers en privé.DORS/2012-48, art. 15; DORS/2014-153, art. 20Avis relatifs aux fausses déclarationsL’exploitant d’un aérodrome affiche à chaque point de contrôle des passagers un avis qui interdit à toute personne à l’aérodrome de faire de fausses déclarations en prétendant :qu’elle a en sa possession une arme, une substance explosive, un engin incendiaire ou un autre article qui pourrait être utilisé pour compromettre la sûreté d’un aérodrome ou d’un aéronef ou qu’un tel objet se trouve dans les biens en sa possession ou sous sa garde ou dans les biens qu’elle a présentés ou est en voie de présenter pour le contrôle ou le transport;qu’une autre personne qui se trouve à un aérodrome ou est à bord d’un aéronef a en sa possession une arme, une substance explosive, un engin incendiaire ou un autre article qui pourrait être utilisé pour compromettre la sûreté d’un aérodrome ou d’un aéronef ou qu’un tel objet se trouve dans les biens en la possession ou sous la garde de cette autre personne ou dans les biens que cette autre personne a présentés ou est en voie de présenter pour le contrôle ou le transport.Langues officiellesL’avis doit être clairement visible et être dans au moins les deux langues officielles.DORS/2012-48, art. 15; DORS/2014-153, art. 20Contrôle des non-passagersInstallations pour le contrôle des non-passagersL’exploitant d’un aérodrome prévoit des installations pour des points de contrôle des non-passagers aux points d’accès aux zones réglementées et à des endroits dans les zones réglementées.DORS/2012-48, art. 15Accès aux zones réglementées par des non-passagersL’exploitant d’un aérodrome veille, conformément à une mesure de sûreté, à ce que les non-passagers entrent dans une zone réglementée à l’aérodrome uniquement par un point d’accès aux zones réglementées où s’effectue le contrôle.DORS/2014-161, art. 2Avis — liquides, aérosols ou gelsL’exploitant d’un aérodrome veille à ce que les non-passagers qui entrent dans des zones stériles soient avisés de toute restriction visant la possession de liquides, d’aérosols ou de gels dans les zones stériles.DORS/2012-48, art. 15Contrôle des bagages enregistrésInstallations pour le contrôle des bagages enregistrésL’exploitant d’un aérodrome prévoit des installations pour le contrôle des bagages enregistrés et des bagages destinés à devenir des bagages enregistrés.DORS/2012-48, art. 15; DORS/2014-153, art. 21Systèmes de manutention des bagagesModification interdite sans consentementSi l’exploitant d’un aérodrome est responsable d’un système de manutention des bagages, il lui est interdit d’y effectuer toute modification qui peut avoir une incidence sur les opérations de contrôle à moins que l’ACSTA n’y consente.DORS/2012-48, art. 15Mesures de contrôle de l’accèsAperçuAperçu de la sectionLa présente section prévoit le cadre réglementaire visant la protection des zones délicates pour la sûreté aux aérodromes.PanneauxExigences — panneauxL’exploitant d’un aérodrome installe des panneaux sur le côté extérieur de chaque point d’accès aux zones réglementés et de chaque enceinte de sûreté. Les panneaux sont conformes aux exigences suivantes :ils sont au moins dans les deux langues officielles;ils indiquent que les zones réglementées sont des zones réglementées;ils indiquent que l’accès aux zones est restreint aux personnes autorisées.Panneaux sur les enceintes de sûretéLa distance entre les panneaux installés sur une enceinte de sûreté est d’au plus 150 m.Points d’accès aux zones réglementéesSystème de contrôle de l’accèsL’exploitant d’un aérodrome veille à ce que chaque point d’accès aux zones réglementées qui permet l’accès à une zone réglementée à partir d’une zone non réglementée soit muni d’un système de contrôle de l’accès comportant au moins un des éléments suivants :la surveillance par une personne autorisée par l’exploitant de l’aérodrome à contrôler l’accès à la zone réglementée;un dispositif de verrouillage manuel;un dispositif automatisé de contrôle d’accès.DORS/2012-48, art. 16Passerelle d’embarquement des passagersL’exploitant d’un aérodrome veille à ce que chaque point d’accès aux zones réglementées qui est situé entre une aérogare et une passerelle d’embarquement des passagers soit muni d’une porte qui peut être verrouillable.DORS/2012-48, art. 16InterdictionIl est interdit à toute personne d’entrer dans une zone réglementée à un aérodrome, sauf par un point d’accès de zone réglementée.Systèmes de manutention des bagagesEmpêcher l’accès non autoriséL’exploitant d’un aérodrome prend des mesures afin d’empêcher l’accès non autorisé aux systèmes de manutention des bagages qui sont situés dans une zone réglementée.DORS/2012-48, art. 17Portes, barrières, sorties d’urgence et autres dispositifsObligation de fermer et de verrouiller — exploitantL’exploitant d’un aérodrome ferme et verrouille toute porte, toute barrière ou tout autre dispositif, autre qu’une sortie d’urgence, si les conditions suivantes sont réunies :il a la garde et la responsabilité de la porte, de la barrière ou du dispositif;la porte, la barrière ou le dispositif permet l’accès entre une zone réglementée et une zone non réglementée.Système pour sorties d’urgenceIl établit, sur une sortie d’urgence ou près de celle-ci, un système qui empêche les personnes non autorisées d’avoir accès à une zone réglementée si les conditions suivantes sont réunies :il a la garde et la responsabilité de la sortie d’urgence;la sortie d’urgence permet l’accès entre une zone réglementée et une zone non réglementée.Obligation de fermer et de verrouiller — partenaires et locatairesTout partenaire de la première ligne de sûreté, ou tout locataire autre qu’un partenaire de la première ligne de sûreté, à un aérodrome ferme et verrouille toute porte, toute barrière ou tout autre dispositif, autre qu’une sortie d’urgence, si les conditions suivantes sont réunies :le partenaire ou locataire a la garde et la responsabilité de la porte, de la barrière ou du dispositif;la porte, la barrière ou le dispositif permet l’accès entre une zone réglementée et une zone non réglementée.Système pour sorties d’urgenceTout partenaire de la première ligne de sûreté qui occupe une zone sur la première ligne de sûreté d’un aérodrome établit, sur une sortie d’urgence ou près de celle-ci, un système qui empêche les personnes non autorisées d’avoir accès à une zone réglementée si les conditions suivantes sont réunies :il a la garde et la responsabilité de la sortie d’urgence;la sortie d’urgence permet l’accès entre une zone réglementée et une zone non réglementée.Utilisation ou garde temporaireToute personne à un aérodrome qui temporairement utilise ou garde une porte, une barrière ou un dispositif permettant l’accès entre une zone réglementée et une zone non réglementée empêche les personnes non autorisées d’avoir accès à la zone réglementée ou d’en sortir.Point d’accès aux zones réglementées non contrôléSauf si une personne autorisée contrôle l’accès entre une zone réglementée et une zone non réglementée à un aérodrome, toute personne qui entre dans la zone réglementée ou en sort est tenue :de verrouiller la porte, la barrière ou le dispositif permettant l’accès à la zone réglementée ou la sortie de celle-ci;d’empêcher l’accès à la zone réglementée ou la sortie de celle-ci par toute personne non autorisée pendant que la porte, la barrière ou le dispositif sont ouverts ou non verrouillés.Empêcher le verrouillageIl est interdit à toute personne à un aérodrome d’empêcher que soient verrouillés une porte, une barrière ou un autre dispositif, autre qu’une sortie d’urgence, permettant l’accès entre une zone réglementée et une zone non réglementée.Sorties d’urgenceIl est interdit à toute personne à un aérodrome d’ouvrir une porte qui est désignée comme sortie d’urgence et qui est un point d’accès aux zones réglementées, sauf dans les cas suivants :elle est autorisée par l’exploitant de l’aérodrome à l’ouvrir;il y a une urgence.Accès non autoriséInterdictionIl est interdit d’entrer ou de demeurer sans autorisation dans une partie d’un aérodrome à toute personne qui a reçu un avis, que ce soit oralement, par écrit ou au moyen d’un panneau, indiquant que l’accès à cette partie est interdit ou restreint aux personnes autorisées.Zones réglementéesL’exploitant d’un aérodrome peut permettre à toute personne d’entrer ou de demeurer dans une zone réglementée si les exigences des sections 6 à 8 sont respectées.Zones qui ne sont pas destinées au public autres que des zones réglementéesL’exploitant d’un aérodrome peut permettre à toute personne d’entrer ou de demeurer dans une partie de l’aérodrome qui n’est pas destinée au public mais qui n’est pas une zone réglementée si la sécurité de l’aérodrome, des personnes à l’aérodrome et des aéronefs n’est pas compromise.Zones qui ne sont pas destinées au public autres que des zones réglementéesTout locataire à un aérodrome ayant l’utilisation d’une partie d’un aérodrome qui n’est pas destinée au public mais qui n’est pas une zone réglementée, ou ayant la responsabilité de cette partie, peut permettre à toute personne d’y entrer ou d’y demeurer si la sécurité de l’aérodrome, des personnes à l’aérodrome et des aéronefs n’est pas compromise.DORS/2014-153, art. 22InspecteursExigence — permettre l’accèsL’exploitant d’un aérodrome permet à un inspecteur qui agit dans le cadre de son emploi et qui présente sa pièce d’identité officielle d’entrer ou de demeurer dans une zone réglementée.DORS/2012-48, art. 18Documents d’autorisationAperçu de la sectionLa présente section prévoit les dispositions concernant les documents d’autorisation. Les exigences visant la délivrance et l’utilisation des cartes d’identité de zones réglementées sont prévues à la section 8.DORS/2012-48, art. 19Liste des documentsSeuls les documents ci-après sont des documents d’autorisation à un aérodrome :la carte d’identité de zone réglementée;le laissez-passer temporaire délivré par l’exploitant de l’aérodrome;la carte d’embarquement, le billet ou tout autre document accepté par un transporteur aérien qui confirme le statut du titulaire en tant que passager pour un vol et qui est approuvé par l’exploitant de l’aérodrome;le formulaire d’escorte de passager qui est approuvé par l’exploitant de l’aérodrome;le laissez-passer pour un salon d’honneur ou une salle de conférence qui est délivré par un transporteur aérien et qui est approuvé par l’exploitant de l’aérodrome;le document délivré ou approuvé par l’exploitant de l’aérodrome conformément à une mesure de sûreté.Licence de piloteLa licence de pilote délivrée sous le régime du Règlement de l’aviation canadien est un document d’autorisation pour les zones réglementées utilisées par l’aviation générale si son titulaire est aussi titulaire d’un certificat médical valide de la catégorie propre à la licence et si, selon le cas :il agit dans le cadre de son emploi;il a besoin d’avoir accès à un aéronef dont il est le propriétaire ou qu’il exploite.DORS/2012-48, art. 19; DORS/2014-153, art. 23Mesures supplémentaires de contrôle de l’accèsAperçuAperçu de la sectionLa présente section prévoit les exigences visant les mesures supplémentaires de contrôle de l’accès, y compris les exigences visant le système de vérification de l’identité visé à l’article 56.Système de vérification de l’identitéCommunication de renseignementsL’exploitant d’un aérodrome est autorisé à communiquer au ministre ou à l’ACSTA tout renseignement nécessaire au bon fonctionnement du système de vérification de l’identité.Protection de l’identitéMalgré le paragraphe (1), il est interdit à l’exploitant d’un aérodrome de communiquer à l’ACSTA l’identité du demandeur ou du titulaire d’une carte d’identité de zone réglementée, sauf s’il permet à l’ACSTA d’accéder à ses bases de données pour effectuer l’entretien ou la réparation du système de vérification de l’identité et si l’accès par l’ACSTA à l’identité de la personne est accessoire à l’entretien ou à la réparation.Renseignements qui doivent figurer sur une carte d’identité de zone réglementéeRenseignements exigésL’exploitant d’un aérodrome veille à ce que les renseignements ci-après figurent sur chaque carte d’identité de zone réglementée qu’il délivre :les nom et prénom du titulaire de la carte d’identité de zone réglementée;[Abrogé, DORS/2022-92, art. 19]une photographie de son visage vu de face;la date d’expiration de la carte;le nom de l’aérodrome où la carte est délivrée;le nom de l’employeur du titulaire, si celui-ci n’a qu’un employeur;les termes « employeur multiple » et « multi-employer », si le titulaire a plus d’un employeur.[Abrogé, DORS/2022-92, art. 19][Abrogé, DORS/2022-92, art. 19]Date d’expirationUne carte d’identité de zone réglementée, y compris celle délivrée à une personne qui a besoin d’avoir accès à des zones réglementées à plus d’un aérodrome, expire au plus tard cinq ans après la date de sa délivrance ou, si celle-ci est antérieure, à la date d’expiration de l’habilitation de sécurité du titulaire de la carte.[Abrogé, DORS/2022-92, art. 19]Langues officiellesL’exploitant d’un aérodrome veille à ce que tout renseignement qui figure sur une carte d’identité de zone réglementée est dans les deux langues officielles.DORS/2022-92, art. 19Délivrance des cartes d’identité de zone réglementéeCritères de délivranceIl est interdit à l’exploitant d’un aérodrome de délivrer une carte d’identité de zone réglementée à une personne à moins qu’elle ne réponde aux conditions suivantes :elle présente par écrit une demande;elle est parrainée par écrit par son employeur;elle possède une habilitation de sécurité;elle consent par écrit à la collecte, à l’utilisation, à la conservation, à la communication et à la destruction des renseignements pour l’application de la présente section;elle confirme l’exactitude des renseignements qui figurent sur la carte.Exigence — activationIl est interdit à l’exploitant d’un aérodrome de délivrer à une personne une carte d’identité de zone réglementée à moins qu’elle n’ait été activée.Faux renseignementsIl est interdit à toute personne de fournir de faux renseignements en vue d’obtenir une carte d’identité de zone réglementée.ParrainageIl est interdit à tout employeur :de parrainer un employé qui n’a pas besoin d’accéder de façon continue à des zones réglementées dans le cadre de son emploi;de parrainer sciemment un employé pour plus d’une carte d’identité de zone réglementée à la fois.Délivrance de plusieurs cartesIl est interdit à l’exploitant d’un aérodrome de délivrer à une personne plus d’une carte d’identité de zone réglementée à la fois.Remplacement des cartesAvant de remplacer une carte d’identité de zone réglementée qui est perdue ou volée ou qui ne fonctionne pas, l’exploitant d’un aérodrome s’assure, à la fois :que la personne qui demande une carte de remplacement est le titulaire de la carte qui est perdue ou volée ou qui ne fonctionne pas;que la personne possède encore une habilitation de sécurité.Exigence — renseignementsAvant de recueillir des renseignements auprès d’un demandeur en application de la présente section, l’exploitant d’un aérodrome porte à l’attention de celui-ci les fins pour lesquelles ils sont recueillis, ainsi que la manière dont ils seront utilisés, conservés, communiqués et détruits.Collecte de renseignementsAfin de créer la carte d’identité de zone réglementée d’un demandeur, l’exploitant d’un aérodrome recueille les renseignements suivants auprès de celui-ci :ses nom et prénom;sa taille;une photographie de son visage vu de face;les images de ses empreintes digitales et de son iris;le nom de son employeur;son emploi.Destruction d’images et de modèles biométriquesIl détruit, immédiatement après la délivrance de la carte d’identité de zone réglementée, toutes les images d’empreintes digitales et d’iris qu’il a recueillies auprès du demandeur et tout modèle biométrique qui a été créé à partir de celles-ci et qui n’a pas été stocké sur la carte.Contrôle de la qualitéAfin de permettre à l’ACSTA de contrôler la qualité des modèles biométriques et d’établir si une carte d’identité de zone réglementée est déjà activée à l’égard d’un demandeur, l’exploitant d’un aérodrome communique à l’ACSTA, avant de la délivrer, tous les modèles biométriques qui ont été créés à partir des images d’empreintes digitales et d’iris qu’il a recueillies auprès du demandeur.Protection des renseignementsL’exploitant d’un aérodrome prend les mesures appropriées afin de protéger les renseignements qui sont recueillis, utilisés, communiqués ou conservés conformément à la présente section contre la perte ou le vol, ainsi que contre l’accès, l’utilisation, la communication, la copie ou la modification non autorisées.Désactivation de cartes d’identité de zone réglementéeDemande de désactivationL’exploitant d’un aérodrome qui a délivré une carte d’identité de zone réglementée demande immédiatement à l’ACSTA de la désactiver dans les cas suivants :la carte expire;le titulaire de la carte ou son employeur lui signale que la carte a été perdue ou volée ou qu’elle ne fonctionne pas;le titulaire de la carte omet de la présenter ou de la remettre à un agent de contrôle qui le demande.Raison de la désactivationL’exploitant d’un aérodrome qui demande à l’ACSTA de désactiver une carte d’identité de zone réglementée informe celle-ci de la raison de cette demande.InterdictionIl est interdit à l’exploitant d’un aérodrome de demander à l’ACSTA de désactiver une carte d’identité de zone réglementée pour toute raison autre que l’une de celles mentionnées au paragraphe (1).Avis au ministreL’exploitant d’un aérodrome qui demande à l’ACSTA de désactiver une carte d’identité de zone réglementée en avise le ministre.DORS/2014-153, art. 24Changement d’emploiL’exploitant d’un aérodrome qui a délivré une carte d’identité de zone réglementée avise immédiatement le ministre dans les cas suivants :son titulaire n’a qu’un employeur et cesse d’être un employé ou d’avoir besoin d’accéder de façon continue à des zones réglementées dans le cadre de son emploi;son titulaire a plusieurs employeurs et cesse d’être un employé de tous ses employeurs ou d’avoir besoin d’accéder de façon continue à des zones réglementées dans le cadre de ses emplois.Obligation de l’employeurL’employeur du titulaire d’une carte d’identité de zone réglementée avise immédiatement l’exploitant d’un aérodrome qui a délivré la carte lorsque le titulaire de celle-ci cesse d’être son employé ou d’avoir besoin d’accéder de façon continue à des zones réglementées.Récupération des cartesL’exploitant d’un aérodrome qui a délivré une carte d’identité de zone réglementée prend des mesures raisonnables afin de la récupérer si elle est désactivée et avise l’ACSTA si elle n’est pas récupérée.Retour des cartesLe titulaire d’une carte d’identité de zone réglementée qui est désactivée est tenu de la retourner immédiatement à l’exploitant d’un aérodrome qui la lui a délivrée à moins qu’elle n’ait été remise conformément à la présente section ou perdue ou volée.Destruction des cartesL’exploitant d’un aérodrome détruit dès que possible la carte d’identité de zone réglementée récupérée ou retournée.DORS/2022-92, art. 20Clés, codes d’accès et codes d’identification personnelsDélivrance ou attributionIl est interdit à l’exploitant d’un aérodrome de délivrer une clé ou d’attribuer un code d’accès ou un code d’identification personnel à une personne pour une zone réglementée à moins que celle-ci ne soit, selon le cas :titulaire d’une carte d’identité de zone réglementée activée;en possession d’un document délivré ou approuvé par l’exploitant de l’aérodrome conformément à une mesure de sûreté en tant qu’autorisation lui permettant d’entrer ou de demeurer dans la zone réglementée.Ajout d’une cléL’exploitant d’un aérodrome ne peut ajouter une clé à une carte d’identité de zone réglementée que s’il est possible de l’annuler ou de l’enlever sans endommager ni modifier les autres éléments de la carte.Protection des renseignementsIl est interdit à l’exploitant d’un aérodrome d’effectuer un ajout à une carte d’identité de zone réglementée ou de la modifier d’une manière qui pourrait permettre la communication à l’ACSTA de renseignements sur le titulaire de la carte.Annulation, retrait ou récupérationL’exploitant d’un aérodrome annule, retire ou récupère la clé qui a été délivrée au titulaire d’une carte d’identité de zone réglementée ou le code d’accès ou le code d’identification personnel qui lui a été attribué dans les cas suivants :la carte d’identité de zone réglementée du titulaire a été désactivée;le titulaire cesse d’avoir besoin d’accéder de façon continue à la zone réglementée dans le cadre de son emploi.DossiersExigence généraleL’exploitant d’un aérodrome et toute personne qu’il désigne pour délivrer des cartes d’identité de zone réglementée ou des clés ou attribuer les codes d’accès ou les codes d’identification personnels tiennent, à l’aérodrome, des dossiers à jour sur ce qui suit :les cartes d’identité de zone réglementée et les clés qui ont été délivrées;les noms des personnes à qui des cartes d’identité de zone réglementée ou des clés ont été délivrées;les noms des personnes à qui des codes d’accès ou des codes d’identification personnels ont été attribués;les cartes d’identité de zone réglementée vierges qui sont en la possession de l’exploitant;les cartes d’identité de zone réglementée qui ont été désactivées;les clés, les codes d’accès ou les codes d’identification personnels qui ont été annulés, retirés ou récupérés;les cartes d’identité de zone réglementée qui ont été désactivées et qui n’ont pas été récupérées par l’exploitant;les cartes d’identité de zone réglementée qui ont été déclarées perdues ou volées;les mesures qui ont été prises pour récupérer les cartes d’identité de zone réglementée qui ont été désactivées;la conformité aux exigences de l’article 307;les cartes d’identité de zone réglementée qui ont été détruites.Cartes désactivéesSous réserve du paragraphe (3), toute inscription au dossier relative à une carte d’identité de zone réglementée qui a été désactivée est conservée au moins un an à compter de la date de sa désactivation.Cartes perdues ou voléesToute inscription au dossier relative à une carte d’identité de zone réglementée qui a été déclarée perdue ou volée est conservée au moins un an à compter de la date de son expiration.Dossiers fournis au ministreL’exploitant de l’aérodrome fournit les dossiers au ministre, sur préavis raisonnable de celui-ci.DORS/2022-92, art. 21Processus de contrôle de l’accès aux zones réglementéesUtilisation du système de vérification de l’identitéL’exploitant d’un aérodrome met en oeuvre et maintient un processus de contrôle de l’accès aux zones réglementées qui comporte l’utilisation du système de vérification de l’identité.Contrôle de l’accès aux zones réglementéesInterdiction d’accès non autoriséIl est interdit à toute personne d’entrer ou de demeurer dans une zone réglementée à moins qu’elle ne soit, selon le cas :titulaire d’une carte d’identité de zone réglementée;en possession d’un document d’autorisation, autre qu’une carte d’identité de zone réglementée, pour la zone réglementée.DORS/2012-48, art. 20Conditions d’utilisation des cartes d’identité de zone réglementéeIl est interdit à tout titulaire d’une carte d’identité de zone réglementée d’entrer ou de demeurer dans une zone réglementée à moins que les conditions suivantes ne soient réunies :il agit dans le cadre de son emploi;il est en possession de sa carte;sa carte est activée;il est en possession, le cas échéant, d’une clé qui lui a été délivrée pour la zone réglementée ou d’un code d’accès ou d’un code d’identification personnel qui lui a été attribué pour cette zone.ExceptionL’alinéa (1)d) ne s’applique pas aux membres d’équipage.Visibilité des cartes d’identité de zone réglementéeIl est interdit à tout titulaire d’une carte d’identité de zone réglementée d’entrer ou de demeurer dans une zone réglementée à moins que sa carte ne soit portée visiblement et en tout temps sur son vêtement extérieur.Visibilité des laissez-passer temporairesIl est interdit à tout titulaire d’un laissez-passer temporaire d’entrer ou de demeurer dans une zone réglementée à moins que son laissez-passer ne soit porté visiblement et en tout temps sur son vêtement extérieur.DORS/2014-153, art. 25SupervisionL’exploitant d’un aérodrome veille à ce qu’une personne ne puisse entrer ou demeurer dans une zone réglementée à l’aérodrome à moins d’avoir en sa possession :soit une carte d’identité de zone réglementée activée dont elle est titulaire;soit un document d’autorisation, autre qu’une carte d’identité de zone réglementée, pour la zone réglementée.DORS/2012-48, art. 21Plans de continuité des activitésPlans de continuité des activitésL’exploitant d’un aérodrome élabore et maintient un plan de continuité des activités qui prévoit, à tout le moins, la manière dont il rétablira les activités normales et se conformera à l’article 324 dans l’éventualité où il est incapable d’utiliser son processus de contrôle de l’accès aux zones réglementées pour satisfaire à cet article.Mise en oeuvreIl met en oeuvre son plan de continuité des activités et avise immédiatement le ministre et l’ACSTA s’il constate qu’il est incapable d’utiliser son processus de contrôle de l’accès aux zones réglementées pour satisfaire à l’article 324.Avis de retardIl avise immédiatement le ministre s’il constate qu’il sera incapable d’utiliser pendant plus de vingt-quatre heures son processus de contrôle de l’accès aux zones réglementées pour satisfaire à l’article 324.Accès ministérielIl met son plan de continuité des activités à la disposition du ministre, sur préavis raisonnable de celui-ci.DORS/2022-92, art. 22Copies de secours de base de donnéesL’exploitant d’un aérodrome fait régulièrement des copies de secours de toute base de données qu’il utilise dans le cadre du système de vérification de l’identité.Utilisation des cartes d’identité de zone réglementée, des clés, des codes d’accès et des codes d’identification personnelsInterdictions généralesIl est interdit à toute personne :de prêter ou de donner à une autre personne la carte d’identité de zone réglementée ou la clé qui lui a été délivrée;d’utiliser la carte d’identité de zone réglementée ou la clé qui lui a été délivrée pour permettre l’accès à une zone réglementée à un aérodrome à une autre personne sans l’autorisation de l’exploitant de l’aérodrome;sauf à l’exploitant d’un aérodrome ou à une personne désignée par lui, d’intentionnellement altérer ou modifier de quelque façon une carte d’identité de zone réglementée ou une clé;d’utiliser une carte d’identité de zone réglementée ou une clé qui a été délivrée à une autre personne;d’avoir en sa possession, sans raison valable, une carte d’identité de zone réglementée ou une clé qui a été délivrée à une autre personne;d’utiliser une carte d’identité de zone réglementée ou une clé contrefaites;de reproduire une carte d’identité de zone réglementée ou une clé.Communication et utilisation des codesIl est interdit à toute personne, sauf à l’exploitant d’un aérodrome ou à une personne désignée par lui :de communiquer un code d’accès ou un code d’identification personnel;d’utiliser le code d’accès ou le code d’identification personnel d’une autre personne.Avis de perte ou de volLa personne qui perd la carte d’identité de zone réglementée ou la clé qui lui a été délivrée ou qui se la fait voler en avise immédiatement son employeur ou l’exploitant d’un aérodrome qui l’a délivrée.Obligation de l’employeur d’aviserL’employeur à qui un employé signale la perte ou le vol d’une carte d’identité de zone réglementée ou d’une clé en avise immédiatement l’exploitant d’un aérodrome qui l’a délivrée.Avis concernant une carte qui ne fonctionne pasL’employeur à qui un employé signale qu’une carte d’identité de zone réglementée ne fonctionne pas en avise immédiatement l’exploitant d’un aérodrome qui l’a délivrée.[Abrogé, DORS/2014-153, art. 26]Présentation et remise des cartes d’identité de zone réglementéePrésentation sur demandeToute personne qui est en possession d’une carte d’identité de zone réglementée et qui se trouve dans une zone réglementée à un aérodrome présente celle-ci, sur demande, au ministre, à l’exploitant de l’aérodrome, à son employeur, ou à un agent de la paix.Présentation durant le contrôleToute personne qui est en possession d’une carte d’identité de zone réglementée et qui fait l’objet d’un contrôle par un agent de contrôle à un point d’accès aux zones réglementées ou à un endroit dans une zone réglementée la lui présente sur demande.Remise sur demandeToute personne en possession d’une carte d’identité de zone réglementée la remet, sur demande, au ministre, à l’exploitant d’un aérodrome, à un agent de contrôle ou à un agent de la paix.Demande du ministre ou de l’exploitantLe ministre ou l’exploitant d’un aérodrome peut exiger qu’une carte d’identité de zone réglementée lui soit remise dans les cas suivants :la carte est expirée ou a été déclarée perdue ou volée;elle a été désactivée;sa remise est nécessaire pour assurer la sûreté aérienne.Demande de l’agent de contrôleL’agent de contrôle peut exiger qu’une carte d’identité de zone réglementée lui soit remise dans les cas suivants :la carte est expirée ou a été déclarée perdue ou volée;elle a été désactivée;l’agent de contrôle effectue un contrôle à un point d’accès aux zones réglementées ou à un endroit dans une zone réglementée et la personne en possession de la carte refuse de se soumettre à un contrôle ou d’y soumettre les biens en sa possession ou sous sa garde.Demande de l’agent de la paixL’agent de la paix peut exiger qu’une carte d’identité de zone réglementée lui soit remise dans les cas suivants :la carte est expirée ou a été déclarée perdue ou volée;il existe un danger immédiat pour la sûreté aérienne, la sécurité d’un aéronef, d’un aérodrome ou d’autres installations aéronautiques ou celle du public, des passagers ou des membres d’équipage, et la remise de la carte est nécessaire pour faire face au danger.Retour des cartesL’agent de contrôle ou l’agent de la paix à qui une personne remet une carte d’identité de zone réglementée la retourne à l’exploitant de l’aérodrome où la carte a été remise ou à l’exploitant d’un aérodrome qui l’a délivrée.Avis au ministreL’exploitant d’un aérodrome à qui une personne remet une carte d’identité de zone réglementée avise le ministre s’il a exigé que la carte lui soit remise conformément à l’alinéa 332(2)c).Escorte et surveillanceExigence généraleL’exploitant d’un aérodrome veille à ce que toute personne qui se trouve dans une zone réglementée à l’aérodrome et qui n’est pas en possession d’une carte d’identité de zone réglementée soit :sous escorte d’une personne qui est titulaire d’une carte d’identité de zone réglementée activée et en possession de celle-ci;sous la surveillance d’une personne qui est titulaire d’une carte d’identité de zone réglementée activée et en possession de celle-ci, dans le cas d’une zone dont les limites sont établies pour un objectif précis, telle la construction ou la maintenance.ExceptionsLe présent article ne s’applique pas à l’égard des personnes suivantes :les passagers qui ont fait l’objet d’un contrôle;les inspecteurs.Nombre de personnes par escorteL’exploitant d’un aérodrome veille à ce qu’au moins une escorte soit affectée pour 10 personnes qui doivent être escortées.Nombre de personnes surveillées par surveillantIl veille à ce qu’une personne affectée à la surveillance surveille 20 personnes ou moins à la fois.Exigence — demeurer ensembleToute personne escortée demeure avec l’escorte lorsqu’elle se trouve dans une zone réglementée.IdemL’escorte demeure avec la personne escortée lorsqu’elle se trouve dans une zone réglementée.Exigence — renseignementsLa personne qui nomme l’escorte informe celle-ci qu’elle est tenue de demeurer avec la personne escortée lorsque celle-ci se trouve dans une zone réglementée.Exigence — faire l’objet d’un contrôleL’exploitant d’un aérodrome veille à ce qu’une personne qui est sous escorte ou sous surveillance, à cet aérodrome, et les biens qui sont en sa possession ou sous sa garde fassent l’objet d’un contrôle à un point de contrôle avant qu’elle entre dans une zone stérile.Exception — moyens de transportL’exploitant d’un aérodrome n’est pas tenu de placer des escortes ou des surveillants dans un moyen de transport qui se trouve dans une zone réglementée à l’aérodrome et qui transporte des personnes qui doivent être sous escorte ou sous surveillance lorsque ce moyen de transport circule en convoi avec un moyen de transport d’escorte dans lequel se trouve au moins une personne qui est titulaire d’une carte de zone réglementée activée et qui est en possession de celle-ci.Exception à l’exceptionIl veille à ce que les personnes qui doivent être sous escorte ou sous surveillance et qui descendent d’un moyen de transport dans une zone réglementée à l’aérodrome soient escortées ou surveillées conformément à l’article 336.Moyens de transport d’escorteL’exploitant d’un aérodrome veille à ce que, à l’aérodrome, au moins un moyen de transport d’escorte soit affecté :à chaque groupe de trois moyens de transport qui doivent être escortés en direction ou en provenance de l’aire de trafic d’une aérogare à une fin autre que des travaux de déneigement;à chaque groupe de six moyens de transport qui doivent être escortés en direction ou en provenance de l’aire de trafic d’une aérogare pour effectuer des travaux de déneigement;à chaque groupe de six moyens de transport qui doivent être escortés en direction ou en provenance d’une zone réglementée autre que l’aire de trafic d’une aérogare.InspecteursExemptionLa présente section n’a pas pour effet d’exiger qu’un inspecteur, lorsqu’il agit dans le cadre de son emploi, ait en sa possession une carte d’identité de zone réglementée ou tout autre document délivré ou approuvé par l’exploitant d’un aérodrome en tant qu’autorisation lui permettant d’entrer ou de demeurer dans une zone réglementée.Pièce d’identité d’inspecteurUne pièce d’identité délivrée par le ministre à un inspecteur ne constitue pas une carte d’identité de zone réglementée même si elle est compatible avec le système de vérification de l’identité ou avec tout système de contrôle de l’accès établi par l’exploitant d’un aérodrome.Privilèges d’escorteLa présente section n’a pas pour effet d’interdire à l’inspecteur d’escorter des personnes qui se trouvent dans une zone réglementée et qui ne sont pas en possession de cartes d’identité de zone réglementée si, à la fois :il agit dans le cadre de son emploi;il escorte au plus 10 personnes à la fois;il demeure avec les personnes lorsqu’elles se trouvent dans la zone réglementée;il veille à ce que les personnes demeurent avec lui lorsqu’elles sont dans la zone réglementée;il veille à ce que les personnes et les biens qui sont en leur possession ou sous leur garde fassent l’objet d’un contrôle à un point de contrôle avant qu’elles entrent dans une zone stérile.Privilèges d’escorte — moyens de transportLa présente section n’a pas pour effet d’interdire à l’inspecteur d’escorter des personnes qui se trouvent dans un moyen de transport dans une zone réglementée et qui ne sont pas en possession de cartes d’identité de zone réglementée si, à la fois :il agit dans le cadre de son emploi;il escorte au plus 10 personnes à la fois;il se trouve dans le moyen de transport ou dans un moyen de transport d’escorte qui circule en convoi avec celui-ci.Conditions supplémentairesLorsque des personnes escortées descendent d’un moyen de transport dans une zone réglementée, l’inspecteur est tenu :de demeurer avec elles;de veiller à ce qu’elles demeurent avec lui.IdemLorsque des personnes escortées circulent en direction ou en provenance d’une aire de trafic d’une aérogare, le ministre veille à ce qu’au moins un moyen de transport d’escorte soit affecté à chaque groupe de trois moyens de transport qui doivent être escortés en convoi et à ce qu’au moins un inspecteur se trouve dans chaque moyen de transport d’escorte.IdemLorsque des personnes escortées circulent en direction ou en provenance d’une zone réglementée autre qu’une aire de trafic d’une aérogare, le ministre veille à ce qu’au moins un moyen de transport d’escorte soit affecté à chaque groupe de six moyens de transport qui doivent être escortés en convoi et à ce qu’au moins un inspecteur se trouve dans chaque moyen de transport d’escorte.Programmes de sûreté aéroportuaireAperçuAperçu de la sectionLa présente section prévoit le cadre réglementaire pour promouvoir une approche globale, coordonnée et intégrée de la sûreté aéroportuaire. Les processus exigés par la présente section sont destinés à faciliter l’établissement et la mise en oeuvre de programmes de sûreté aéroportuaire qui sont efficaces et qui sont adaptés aux circonstances de chaque aérodrome.DORS/2014-153, art. 27InterprétationProcessus et procédureIl est entendu que, dans la présente section, la mention de processus comprend la procédure nécessaire pour le mettre en oeuvre, le cas échéant.DORS/2014-153, art. 27Exigences du programme de sûreté aéroportuaireExigence — établissement et mise en oeuvreL’exploitant d’un aérodrome établit et met en oeuvre un programme de sûreté aéroportuaire.Exigences — programmeDans le cadre de son programme de sûreté aéroportuaire, l’exploitant d’un aérodrome est tenu :de définir et de documenter les rôles et responsabilités visant la sûreté de l’aérodrome qui sont assignés à chaque groupe de ses employés et de ses entrepreneurs;de communiquer les renseignements visés à l’alinéa a) aux employés et aux entrepreneurs de ces groupes;de disposer d’un énoncé de politique en matière de sûreté qui établit une orientation et un engagement généraux en matière de sûreté à l’aérodrome et qui fixe les objectifs de sûreté de l’exploitant;de communiquer l’énoncé de politique en matière de sûreté d’une manière accessible aux personnes qui sont employées à l’aérodrome ou qui ont besoin d’y avoir accès dans le cadre de leur emploi;d’établir et de mettre en oeuvre un processus pour répondre aux incidents et aux infractions visant la sûreté de l’aérodrome d’une manière coordonnée qui est destinée à minimiser leur incidence;d’établir et de mettre en oeuvre un programme de sensibilisation à la sûreté qui encourage une culture de vigilance et de sensibilisation à l’égard de la sûreté chez les personnes suivantes :les personnes qui sont employées à l’aérodrome,les membres d’équipage qui sont basés à l’aérodrome,les personnes, autres que les membres d’équipage, qui ont besoin d’avoir accès à l’aérodrome dans le cadre de leur emploi;d’évaluer les renseignements sur les risques et de les diffuser à l’intérieur de son organisation en vue de la prise de décisions éclairées en matière de sûreté aérienne;d’établir et de mettre en oeuvre un processus pour recevoir, conserver, communiquer et éliminer les renseignements délicats relatifs à la sûreté aérienne, dans le but de les protéger contre l’accès non autorisé;d’indiquer les renseignements délicats relatifs à la sûreté aérienne et de recevoir, de conserver, de communiquer et d’éliminer les renseignements délicats relatifs à la sûreté aérienne d’une manière visant à les protéger contre l’accès non autorisé;de communiquer les renseignements délicats relatifs à la sûreté aérienne aux personnes ci-après qui en ont besoin pour remplir les rôles et responsabilités visant la sûreté de l’aérodrome qui leur ont été assignés :les personnes qui sont employées à l’aérodrome,les personnes qui ont besoin d’y avoir accès dans le cadre de leur emploi;d’avoir une carte à l’échelle de l’aérodrome qui est à jour et qui indique les zones réglementées, les enceintes de sûreté et les points d’accès aux zones réglementées;de documenter la manière dont il satisfait aux dispositions de la Loi relatives à la sûreté aérienne et aux exigences réglementaires qui s’appliquent à lui.Autres exigences — programmeFont également partie du programme de sûreté aéroportuaire :le responsable de la sûreté visé à l’article 270;la formation du personnel de sûreté de l’aérodrome qui est visée aux articles 271 et 272;le comité de sûreté ou l’autre groupe de travail ou forum visés à l’article 350;le cas échéant, le comité consultatif multi-organismes visé à l’article 353;le cas échéant, l’évaluation des risques visant la sûreté aéroportuaire qui est visée à l’article 354;le cas échéant, le plan stratégique de sûreté aéroportuaire visé à l’article 359;le répertoire de mesures de protection supplémentaires visé à l’article 365;le plan d’urgence visé à l’article 367;les exercices de sûreté visés aux articles 368 et 369.DORS/2012-48, art. 22 et 65(F); DORS/2014-153, art. 27DocumentationL’exploitant d’un aérodrome conserve :pendant au moins cinq ans, la documentation relative à son répertoire de mesures de protection supplémentaires et à toute modification de celui-ci;pendant au moins cinq ans, la documentation relative à son évaluation des risques visant la sûreté aéroportuaire, le cas échéant, et à tout examen de celle-ci;pendant au moins cinq ans, la documentation relative à son plan stratégique de sûreté aéroportuaire, le cas échéant, et à toute modification de celui-ci;pendant au moins deux ans, toute autre documentation relative à son programme de sûreté aéroportuaire.Accès ministérielIl met la documentation à la disposition du ministre, sur préavis raisonnable de celui-ci.DORS/2014-153, art. 27Exigence — modificationL’exploitant d’un aérodrome modifie son programme de sûreté aéroportuaire lorsqu’il décèle, à l’aérodrome, un risque visant la sûreté aérienne dont le programme ne traite pas.DORS/2014-153, art. 27Comité de sûretéComité de sûretéL’exploitant d’un aérodrome dispose d’un comité de sûreté, ou d’un autre groupe de travail ou forum, qui :le conseille sur l’élaboration des mesures de contrôle et des processus nécessaires à l’aérodrome pour satisfaire aux dispositions de la Loi relatives à la sûreté aérienne et aux exigences réglementaires qui s’appliquent à lui;aide à coordonner la mise en oeuvre des mesures de contrôle et des processus nécessaires à l’aérodrome pour satisfaire aux dispositions de la Loi relatives à la sûreté aérienne et aux exigences réglementaires qui s’appliquent à lui;favorise le partage de renseignements concernant le programme de sûreté aéroportuaire.MandatIl administre le comité de sûreté ou l’autre groupe de travail ou forum conformément à un mandat écrit qui :en indique les membres;définit les rôles et responsabilités de chacun d’eux.DossiersIl tient des dossiers sur les activités et les décisions du comité de sûreté ou de l’autre groupe de travail ou forum.DORS/2014-153, art. 27Exigences qui s’appliquent seulement lorsque l’annexe 2 a été modifiée ou qu’un arrêté ministériel a été pris : Comité consultatif multi-organismes, évaluations des risques visant la sûreté aéroportuaire et plans stratégiques de sûreté aéroportuaireApplicationSous réserve de l’article 352, les articles 353 à 364 s’appliquent à l’exploitant d’un aérodrome dans les cas suivants :le gouverneur en conseil prend un règlement sur la sûreté aérienne qui ajoute à l’annexe 2 un astérisque suivant l’indicateur d’emplacement de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) de l’aérodrome;le ministre prend un arrêté prévoyant que les articles 353 à 364 s’appliquent à l’exploitant.Autorité du ministreLe ministre est autorisé à prendre des arrêtés prévoyant que les articles 353 à 364 s’appliquent aux exploitants des aérodromes énumérés à l’annexe 2.DORS/2014-153, art. 27DORS/2022-92, art. 39TransitionLes articles 353 et 356 ne s’applique à l’exploitant d’un aérodrome qu’à compter de l’expiration des six mois suivant la première des dates suivantes :la date à laquelle entre en vigueur un règlement sur la sûreté aérienne qui ajoute à l’annexe 2 un astérisque suivant l’indicateur d’emplacement de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) de l’aérodrome;la date à laquelle entre en vigueur un arrêté ministériel prévoyant que les articles 353 à 364 s’appliquent à l’exploitant.TransitionLes articles 354 et 355 ne s’appliquent à l’exploitant d’un aérodrome qu’à compter de l’expiration des dix mois suivant la première des dates suivantes :la date à laquelle entre en vigueur un règlement sur la sûreté aérienne qui ajoute à l’annexe 2 un astérisque suivant l’indicateur d’emplacement de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) de l’aérodrome;la date à laquelle entre en vigueur un arrêté ministériel prévoyant que les articles 353 à 364 s’appliquent à l’exploitant.TransitionLes articles 359 et 361 ne s’appliquent à l’exploitant d’un aérodrome qu’à compter de l’expiration des vingt-deux mois suivant la première des dates suivantes :la date à laquelle entre en vigueur un règlement sur la sûreté aérienne qui ajoute à l’annexe 2 un astérisque suivant l’indicateur d’emplacement de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) de l’aérodrome;la date à laquelle entre en vigueur un arrêté ministériel prévoyant que les articles 353 à 364 s’appliquent à l’exploitant.DORS/2014-153, art. 27DORS/2022-92, art. 39Comité consultatif multi-organismesL’exploitant d’un aérodrome dispose d’un comité consultatif multi-organismes.CompositionIl invite à faire partie du comité consultatif multi-organismes, à tout le moins, les personnes et les organismes suivants :le ministère des Transports;l’ACSTA;le corps policier ayant compétence à l’aérodrome;la Gendarmerie royale du Canada;le Service canadien du renseignement de sécurité;l’Agence des services frontaliers du Canada.MandatIl administre le comité consultatif multi-organismes conformément à un mandat écrit.ObjectifsLes objectifs du comité consultatif multi-organismes sont les suivants :conseiller l’exploitant de l’aérodrome sur son évaluation des risques visant la sûreté aéroportuaire et son plan stratégique de sûreté aéroportuaire;favoriser le partage de données délicates visant la sûreté aérienne à l’aérodrome.DossiersL’exploitant de l’aérodrome tient des dossiers sur les activités et les décisions du comité consultatif multi-organismes.DORS/2014-153, art. 27Évaluations des risques visant la sûreté aéroportuaireL’exploitant d’un aérodrome dispose d’une évaluation des risques visant la sûreté aéroportuaire qui décèle, évalue, et classe par ordre de priorité, les risques visant la sûreté aérienne et qui comprend les éléments suivants :une évaluation de la menace qui évalue la probabilité que des incidents visant la sûreté aérienne surviennent à l’aérodrome;une évaluation de la criticité qui classe par ordre de priorité les zones, l’actif, les activités et l’infrastructure à l’aérodrome ou qui sont rattachés à celui-ci et qui requièrent le plus d’être protégés contre les atteintes ou les tentatives d’atteintes illicites à l’aviation civile;une évaluation de la vulnérabilité qui tient compte de la mesure dans laquelle les zones, l’actif, les activités et l’infrastructure à l’aérodrome ou qui sont rattachés à celui-ci peuvent subir des pertes ou des dommages, et qui évalue cette possibilité dans le contexte de l’évaluation de la menace;une évaluation des incidences qui mesure, à tout le moins, les conséquences d’un incident ou d’un incident potentiel visant la sûreté aérienne relativement à ce qui suit :une baisse de la sécurité et de la sûreté publiques,des pertes financières et économiques,une perte de confiance du public.DORS/2014-153, art. 27Présentation pour approbationL’exploitant d’un aérodrome présente son évaluation des risques visant la sûreté aéroportuaire au ministre pour approbation et il lui présente, dans les cinq ans qui suivent la date de l’approbation la plus récente, une nouvelle évaluation des risques visant la sûreté aéroportuaire.DORS/2014-153, art. 27Exigence de consulterL’exploitant d’un aérodrome consulte son comité consultatif multi-organismes dans les cas suivants :lorsqu’il prépare son évaluation des risques visant la sûreté aéroportuaire en vue de la présenter au ministre pour approbation;lorsqu’il effectue l’examen de son évaluation des risques visant la sûreté aéroportuaire.DORS/2014-153, art. 27Évaluation des risques visant la sûreté aéroportuaire — examen annuelL’exploitant d’un aérodrome effectue, au moins une fois par année, un examen de son évaluation des risques visant la sûreté aéroportuaire.Évaluation des risques visant la sûreté aéroportuaire — autres examensIl effectue aussi un examen de son évaluation des risques visant la sûreté aéroportuaire dans les cas suivants :un événement spécial qui est prévu à l’aérodrome pourrait avoir une incidence sur la sûreté de celui-ci;l’exploitant prévoit des modifications de l’aménagement physique ou de l’exploitation de l’aérodrome qui pourraient avoir une incidence sur la sûreté aérienne à l’aérodrome;un changement environnemental ou opérationnel à l’aérodrome pourrait avoir une incidence sur la sûreté de celui-ci;une modification des exigences réglementaires pourrait avoir une incidence sur la sûreté à l’aérodrome;l’exploitant décèle, à l’aérodrome, une vulnérabilité qui n’est pas traitée dans l’évaluation ou le ministre porte une telle vulnérabilité à l’attention de l’exploitant;le ministre informe l’exploitant qu’il y a un changement dans le contexte de la menace qui pourrait donner lieu à un nouveau risque de moyen à élevé ou à un risque de moyen à élevé qui n’a pas été traité.ÉquivalenceIl est entendu qu’un examen effectué en application du paragraphe (2) est considéré comme un examen exigé par le paragraphe (1).DocumentationLorsqu’il effectue un examen de son évaluation des risques visant la sûreté aéroportuaire, l’exploitant de l’aérodrome documente ce qui suit :toute décision de modifier ou non son évaluation ou sa stratégie de gestion du risque;les raisons de la décision;les facteurs pris en compte au moment de prendre la décision.AvisL’exploitant de l’aérodrome avise le ministre si, par suite d’un examen de son évaluation des risques visant la sûreté aéroportuaire, il modifie son évaluation :soit pour ajouter un nouveau risque de moyen à élevé;soit pour augmenter ou abaisser le niveau d’un risque dans l’intervalle de moyen à élevé.DORS/2014-153, art. 27ApprobationLe ministre approuve l’évaluation des risques visant la sûreté aéroportuaire qui lui est présentée par l’exploitant d’un aérodrome si les conditions suivantes sont réunies :l’évaluation est conforme aux exigences de l’article 354;elle a fait l’objet d’un examen par un membre de la direction de l’organisation de l’exploitant qui est responsable de la sûreté;l’exploitant a tenu compte des renseignements sur les risques fournis par son comité consultatif multi-organismes;il a tenu compte de tous les renseignements pertinents et disponibles;il n’a pas omis de risques visant la sûreté aérienne qui pourraient avoir une incidence sur l’exploitation de l’aérodrome.DORS/2014-153, art. 27Plans stratégiques de sûreté aéroportuaireL’exploitant d’un aérodrome établit un plan stratégique de sûreté aéroportuaire qui :résume la stratégie de l’exploitant pour la préparation dans l’éventualité d’atteintes illicites et de tentatives d’atteintes illicites à l’aviation civile, la détection et la prévention des atteintes illicites et des tentatives d’atteintes illicites à l’aviation civile, et l’intervention et la récupération à la suite de telles atteintes ou tentatives d’atteintes;comprend une stratégie de gestion du risque qui traite des risques de moyens à élevés visant la sûreté aérienne qui sont indiqués et classés par ordre de priorité dans son évaluation des risques visant la sûreté aéroportuaire.DORS/2014-153, art. 27Exigence de consulterL’exploitant d’un aérodrome consulte son comité consultatif multi-organismes dans les cas suivants :lorsqu’il établit son plan stratégique de sûreté aéroportuaire;lorsqu’il le modifie en application du paragraphe 364(1).DORS/2014-153, art. 27Exigence de présenterL’exploitant d’un aérodrome présente au ministre pour approbation son plan stratégique de sûreté aéroportuaire.DORS/2014-153, art. 27Exigence de mettre en oeuvreL’exploitant d’un aérodrome met en oeuvre sa stratégie de gestion du risque dès que son plan stratégique de sûreté aéroportuaire est approuvé.DORS/2014-153, art. 27Approbation du planLe ministre approuve le plan stratégique de sûreté aéroportuaire qui lui est présenté par l’exploitant d’un aérodrome si les conditions suivantes sont réunies :le plan est conforme aux exigences de l’article 359;il a fait l’objet d’un examen par un membre de la direction de l’organisation de l’exploitant qui est responsable de la sûreté;il est susceptible de permettre à l’exploitant de se préparer dans l’éventualité d’atteintes illicites et de tentatives d’atteintes illicites à l’aviation civile, de détecter et de prévenir les atteintes illicites et les tentatives d’atteintes illicites à l’aviation civile, et d’intervenir et de voir à la récupération à la suite de telles atteintes ou tentatives d’atteintes;la stratégie de gestion du risque est proportionnelle aux risques dont elle traite;l’exploitant a tenu compte des conseils de son comité consultatif multi-organismes;il n’a pas omis de risques visant la sûreté aérienne qui pourraient avoir une incidence sur l’exploitation de l’aérodrome;le plan peut être mis en oeuvre sans compromettre la sûreté aérienne.DORS/2014-153, art. 27ModificationsL’exploitant d’un aérodrome peut modifier son plan stratégique de sûreté aéroportuaire en tout temps, mais il est tenu de le modifier dans les cas suivants :le plan ne correspond pas à son évaluation des risques visant la sûreté aéroportuaire la plus récente;le ministre l’informe qu’il y a un changement dans le contexte de la menace qui pourrait donner lieu à un nouveau risque de moyen à élevé ou à un risque de moyen à élevé qui n’a pas été traité;il l’informe que sa stratégie de gestion des risques n’est pas proportionnelle à un risque de moyen à élevé prévu à son évaluation des risques visant la sûreté aéroportuaire;l’exploitant décèle une lacune dans le plan.Documentation — stratégie de gestion du risqueS’il modifie sa stratégie de gestion du risque, l’exploitant de l’aérodrome documente ce qui suit :les raisons de la modification;les facteurs pris en compte au moment d’effectuer la modification.Documentation — plan stratégique de sûreté aéroportuaireS’il modifie son plan stratégique de sûreté aéroportuaire, l’exploitant de l’aérodrome documente ce qui suit :les raisons de la modification;les facteurs pris en compte au moment d’effectuer la modification.Présentation d’une modificationS’il modifie son plan stratégique de sûreté aéroportuaire, l’exploitant de l’aérodrome présente dès que possible la modification au ministre pour approbation.ApprobationLe ministre approuve une modification si :dans le cas d’une modification du résumé exigé par l’alinéa 359a), les conditions prévues aux alinéas 363a) à c) ont été respectées;dans le cas d’une modification de la stratégie de gestion du risque exigée par l’alinéa 359b), les conditions prévues à l’article 363 ont été respectées.Mise en oeuvreS’il modifie sa stratégie de gestion du risque, l’exploitant d’un aérodrome met en oeuvre la version modifiée de sa stratégie une fois qu’elle est approuvée par le ministre.DORS/2014-153, art. 27Répertoire de mesures de protection supplémentairesExigence d’établirL’exploitant d’un aérodrome établit un répertoire de mesures de protection supplémentaires qui sont, à la fois :conçues pour atténuer de manière progressive les états de risque accru;compatibles avec ses pouvoirs et obligations juridiques.Exigences visant le répertoireLe répertoire de mesures de protection supplémentaires :décrit, selon le type d’activité et l’endroit, les mesures de protection en place à l’aérodrome à l’égard des conditions d’exploitation AVSEC 1;permet de choisir rapidement des mesures de protection supplémentaires selon le type d’activité ou l’endroit;indique les personnes et organismes qui sont responsables de la mise en oeuvre de chaque mesure de protection supplémentaire.Types d’activitésPour l’application des alinéas (2)a) et b), les types d’activité comprennent :les mesures de contrôle de l’accès;la surveillance et les patrouilles;les communications;les autres mesures de contrôle opérationnel.EndroitsPour l’application des alinéas (2)a) et b), les endroits comprennent :les parties de l’aérodrome destinées au public;les parties de l’aérodrome qui ne sont pas destinées au public mais qui ne sont pas des zones réglementées;les zones réglementées.DORS/2014-153, art. 27Exigence de présenterL’exploitant d’un aérodrome présente au ministre pour approbation son répertoire de mesures de protection supplémentaires.DORS/2014-153, art. 27ApprobationLe ministre approuve le répertoire de mesures de protection supplémentaires qui lui est présenté par l’exploitant d’un aérodrome si les conditions suivantes sont réunies :le répertoire est conforme aux exigences de l’article 365;il a fait l’objet d’un examen par un membre de la direction de l’organisation de l’exploitant qui est responsable de la sûreté;les mesures de protection supplémentaires peuvent être rapidement et systématiquement mises en oeuvre;elles sont compatibles avec les droits et libertés existants;elles peuvent être mises en oeuvre sans compromettre la sûreté aérienne.DORS/2014-153, art. 27ModificationsL’exploitant d’un aérodrome peut modifier son répertoire de mesures de protection supplémentaires en tout temps, mais il est tenu de le modifier dans les cas suivants :le ministre l’informe qu’il y a un changement dans le contexte de la menace qui exige l’ajout ou la suppression de mesures de protection supplémentaires;l’exploitant décèle une lacune dans le répertoire;une modification est apportée aux dispositions de la Loi relatives à la sûreté aérienne ou aux exigences réglementaires et cette modification a une incidence sur les mesures de protection supplémentaires.Exigence de consulterL’exploitant d’un aérodrome consulte son comité consultatif multi-organismes lorsqu’il modifie son répertoire de mesures de protection supplémentaires, le cas échéant.Présentation d’une modificationS’il modifie son répertoire de mesures supplémentaires, l’exploitant de l’aérodrome présente dès que possible la modification au ministre pour approbation.ApprobationLe ministre approuve la modification si les conditions prévues à l’article 366.1 continuent d’être respectées.DORS/2014-153, art. 27Plans d’urgenceExigences du planL’exploitant d’un aérodrome établit un plan d’urgence qui prévoit la procédure d’intervention à suivre à l’aérodrome pour des interventions coordonnées dans les urgences suivantes :les alertes à la bombe;les détournements d’aéronefs;les autres cas d’atteintes illicites à l’aviation civile.Procédure d’interventionLa procédure d’intervention :prévoit, en détail, les mesures à prendre par les employés et les entrepreneurs de l’exploitant de l’aérodrome et indique les responsabilités des autres personnes ou des autres organismes concernés, y compris, selon le cas, la police, les fournisseurs de services d’urgence, les transporteurs aériens, le personnel du centre de coordination des urgences et le personnel de la tour de contrôle ou de la station d’information de vol;comprend la procédure détaillée pour l’évacuation des aérogares;comprend la procédure détaillée pour la fouille des aérogares;comprend la procédure détaillée pour la manipulation et la neutralisation des bombes présumées;comprend la procédure détaillée pour la rétention au sol de tout aéronef visé par une alerte à la bombe ou un détournement.DORS/2012-48, art. 23; DORS/2014-153, art. 27Exercices de sûretéExercices de sûreté fondés sur les opérationsL’exploitant d’un aérodrome tient, au moins une fois tous les deux ans, un exercice de sûreté fondés sur les opérations qui :met à l’essai l’efficacité de son plan d’urgence en réponse à une atteinte illicite à l’aviation civile et requiert la participation des personnes et des organismes visés dans ce plan;met à l’essai l’efficacité de mesures de protection supplémentaires qu’il choisit parmi celles figurant dans son répertoire de mesures de protection supplémentaires.ÉquivalenceSi le ministre augmente le niveau AVSEC pour un aérodrome ou toute partie de celui-ci en réponse à un incident visant la sûreté aérienne, la mise en oeuvre de mesures de protection supplémentaires par l’exploitant de l’aérodrome est considérée, pour l’application du paragraphe (1), comme l’équivalent de la tenue d’un exercice de sûreté fondé sur les opérations.DORS/2012-48, art. 23; DORS/2014-153, art. 27Exercices de sûreté fondés sur la discussionL’exploitant d’un aérodrome tient, au moins une fois par an, un exercice de sûreté fondé sur la discussion qui :met à l’essai l’efficacité de son plan d’urgence en réponse à une atteinte illicite à l’aviation civile et requiert la participation des personnes et des organismes visés dans ce plan;met à l’essai l’efficacité de mesures de protection supplémentaires qu’il choisit parmi celles figurant dans son répertoire de mesures de protection supplémentaires.ExceptionMalgré le paragraphe (1), l’exploitant d’un aérodrome n’a pas à tenir un exercice de sûreté fondé sur la discussion dans l’année où il tient un exercice de sûreté fondé sur les opérations.DORS/2012-48, art. 23; DORS/2014-153, art. 27AvisL’exploitant d’un aérodrome donne au ministre un préavis de soixante jours de tout exercice de sûreté qu’il prévoit tenir.DORS/2014-153, art. 27DossiersMesures de protection supplémentairesChaque fois que des mesures de protection supplémentaires sont mises en oeuvre à un aérodrome pour atténuer un état de risque accru relatif à la sûreté aérienne, son exploitant crée un dossier qui comprend ce qui suit :la description des mesures de protection supplémentaires qui ont été mises en oeuvre;l’évaluation de l’efficacité de ces mesures de protection supplémentaires;la description des mesures prévues pour corriger les lacunes relevées durant la mise en oeuvre de ces mesures de protection supplémentaires.UrgencesChaque fois qu’une une urgence visée au paragraphe 367(1) survient à un aérodrome, son exploitant crée un dossier qui comprend ce qui suit :la description de l’urgence;l’évaluation de l’efficacité du plan d’urgence de l’exploitant;la description des mesures prévues pour corriger les lacunes relevées durant l’urgence.ExercicesChaque fois qu’un exercice de sûreté est tenu à un aérodrome, son exploitant crée un dossier qui comprend ce qui suit :les grandes lignes du scénario de l’exercice;l’évaluation de l’efficacité de l’exercice;la description des mesures prévues pour corriger les lacunes relevées durant l’exercice.DORS/2012-48, art. 23; DORS/2014-153, art. 27Mesures correctivesMesures correctivesSous réserve de l’article 373, l’exploitant d’un aérodrome prend immédiatement des mesures correctives pour faire face à une vulnérabilité qui contribue à un risque accru visant la sûreté aérienne à l’aérodrome et qui, selon le cas :est portée à son attention par le ministre;est décelée par l’exploitant.DORS/2014-153, art. 27Plan de mesures correctivesSi une mesure corrective à prendre par l’exploitant d’un aérodrome en application de l’article 372 comporte une approche par étapes, celui-ci joint, à son programme de sûreté aéroportuaire, un plan de mesures correctives qui prévoit les éléments suivants :la nature de la vulnérabilité à traiter;une justification de l’approche par étapes;un échéancier qui prévoit quand chaque étape du plan sera terminée.DORS/2014-153, art. 27Partenaires de la première ligne de sûretéRenseignements fournis à l’exploitant de l’aérodromeAfin d’appuyer l’établissement et la mise en oeuvre d’un programme de sûreté aéroportuaire par l’exploitant d’un aérodrome, tout partenaire de la première ligne de sûreté à l’aérodrome fournit à l’exploitant, sur préavis raisonnable de celui-ci :des renseignements sur les mesures, les procédures et les processus qu’il a mis en place à l’aérodrome pour assurer la sûreté des zones réglementées et empêcher les atteintes à la sûreté à la première ligne de sûreté;un document qui :décrit chaque zone sur la première ligne de sûreté de l’aérodrome qu’il occupe,indique où est situé, dans ces zones, chaque point d’accès aux zones réglementées,décrit ces points d’accès.Renseignements fournis au ministreIl fournit les renseignements et le document au ministre, sur préavis raisonnable de celui-ci.DORS/2014-153, art. 27[375 à 379 réservés]Communication de renseignementsInterdictionIl est interdit à toute personne autre que le ministre de communiquer des renseignements délicats relatifs à la sûreté qui sont créés ou utilisés sous le régime de la présente section, sauf si la communication est exigée par la loi ou est nécessaire pour satisfaire aux dispositions de la Loi relatives à la sûreté aérienne, aux exigences réglementaires ou aux exigences d’une directive d’urgence, ou pour en faciliter la conformité.DORS/2014-153, art. 27Réservée[381 à 390 réservés]Autres activités aux aérodromesAperçuAperçu de la sectionLa présente section énonce les exigences visant les autres activités aux aérodromes qui ne sont pas traitées dans une autre section de la présente partie.DORS/2012-48, art. 24Plans de constructionExigence — aviser le ministreL’exploitant d’un aérodrome avise le ministre des plans visant à commencer une nouvelle construction ou à apporter des modifications à la sûreté matérielle de l’aérodrome si cette construction ou ces modifications se rapportent aux exigences réglementaires à l’égard des passagers, des aéronefs, des bagages, du fret ou du courrier.Exigences relatives à l’avisL’avis doit :être par écrit;indiquer la date du début de la construction ou la date où les modifications seront apportées;prévoir une description de la construction ou des modifications ainsi que les mesures de protection qui seront mises en oeuvre pour maintenir la sûreté dans les zones de l’aérodrome qui seront touchées par les activités de construction.DORS/2012-48, art. 24[393 à 400 réservés]Aérodromes de catégorie 3AperçuAperçu de la partieLa présente partie prévoit le cadre réglementaire de base pour la sûreté aux aérodromes énumérés à l’annexe 3 et à tout autre endroit désigné par le ministre en application du paragraphe 6(1.1) de la Loi sur l’Administration canadienne de la sûreté du transport aérien.DORS/2015-196, art. 4DORS/2022-92, art. 38ApplicationApplicationLa présente partie s’applique à l’égard des aérodromes énumérés à l’annexe 3 et à l’égard de tout autre endroit désigné par le ministre en application du paragraphe 6(1.1) de la Loi sur l’Administration canadienne de la sûreté du transport aérien.DORS/2015-196, art. 5DORS/2022-92, art. 38Articles interditsAperçuAperçu de la sectionLa présente section complète le cadre réglementaire prévu à la partie 3 et s’y ajoute.Autorisation d’être en possession de substances explosives et d’engins incendiaires ou d’y avoir accèsAutorisationL’exploitant d’un aérodrome peut permettre à une personne d’avoir en sa possession une substance explosive ou un engin incendiaire, ou d’y avoir accès, à l’aérodrome si les conditions suivantes sont réunies :ils sont destinés à y être utilisés, selon le cas :pour des travaux d’excavation, de démolition ou de construction,pour des feux d’artifice,par des personnes qui utilisent de l’équipement de détection d’explosifs ou qui s’occupent de chiens chargés de la détection d’explosifs,par un corps policier,par du personnel militaire;l’exploitant a des motifs raisonnables de croire que la sécurité de l’aérodrome et celle des personnes et des aéronefs qui s’y trouvent ne seront pas compromises par la présence de la substance explosive ou de l’engin incendiaire.Disponibilité d’articles interditsInterdiction — zone stérileIl est interdit à l’exploitant d’un aérodrome de permettre que les biens énumérés ou décrits dans la liste générale des articles interdits ou, le cas échéant, dans la liste spécifique des articles interdits soient mis à la disposition des personnes dans une zone stérile.Exception — liquides, aérosols et gelsLe paragraphe (1) ne s’applique pas à l’égard des liquides, des aérosols et des gels qui sont mis à la disposition des personnes conformément à une mesure de sûreté.Exceptions — couteauxLe paragraphe (1) ne s’applique pas l’égard des couteaux à lame émoussée et arrondie et des couteaux en plastique qui sont mis à la disposition des clients de concessionnaires avec la permission de l’exploitant de l’aérodrome.DORS/2012-48, art. 25[406 réservé]Menaces et incidentsAperçuAperçu de la sectionLa présente section prévoit le cadre réglementaire pour traiter des menaces et des incidents aux aérodromes.Intervention à la suite de menacesZone dont est responsable l’exploitant de l’aérodromeL’exploitant d’un aérodrome qui est avisé d’une menace contre une installation aéronautique, ou une partie de l’aérodrome, dont il est responsable établit immédiatement s’il y a une menace qui compromet la sûreté de cette installation ou de cette partie de l’aérodrome.DORS/2019-149, art. 3Zone dont est responsable une autre personneL’exploitant d’un aérodrome qui est avisé d’une menace contre une installation aéronautique, ou une partie de l’aérodrome, dont est responsable une personne, autre que l’exploitant, qui exerce une activité à l’aérodrome est tenu :d’aviser immédiatement cette personne de la nature de la menace;d’établir immédiatement s’il y a une menace qui compromet la sûreté de l’aérodrome.DORS/2019-149, art. 3MenacesL’exploitant d’un aérodrome qui établit qu’il y a une menace qui compromet la sûreté de l’aérodrome prend immédiatement toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité de l’aérodrome et des personnes qui s’y trouvent, y compris aviser le corps policier compétent de la nature de la menace.DORS/2019-149, art. 3Obligations des autres personnesToute personne, autre qu’une administration de contrôle, qui exerce une activité à un aérodrome et qui est avisée d’une menace contre cet aérodrome est tenue :d’aviser immédiatement l’exploitant de l’aérodrome de la nature de la menace;d’aider l’exploitant de l’aérodrome à établir s’il y a une menace qui compromet la sûreté de l’aérodrome.DORS/2019-149, art. 3Menaces établies par une autre personneLorsqu’il est établi, en application des alinéas 15b), 409b) ou 411b), qu’il y a une menace qui compromet la sûreté à l’aérodrome, l’exploitant de l’aérodrome prend immédiatement toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité de l’aérodrome et des personnes qui s’y trouvent, y compris aviser le corps policier compétent de la nature de la menace.DORS/2019-149, art. 3Transmission de renseignementsIncidents de sûretéL’exploitant d’un aérodrome avise immédiatement le ministre lorsque survient l’un ou l’autre des incidents suivants :la découverte à l’aérodrome d’une arme, d’une substance explosive ou d’un engin incendiaire qui n’est pas autorisé en vertu du paragraphe 78(2);une explosion à l’aérodrome, sauf si l’explosion est reconnue comme étant le résultat d’un accident, de travaux d’excavation, de démolition ou de construction, ou de l’utilisation de feux d’artifice;une menace contre l’aérodrome;un incident visant la sûreté aérienne qui comporte la participation d’un agent de la paix quel que soit l’endroit à l’aérodrome, sauf aux endroits dont un transporteur aérien est responsable.DORS/2019-149, art. 3Renseignements relatifs aux services aériens commerciauxL’exploitant d’un aérodrome avise par écrit le ministre du début de l’exploitation, à une aérogare, de tout nouveau service aérien commercial.Niveaux AVSECAperçuAperçu de la sectionLa présente section prévoit les exigences visant la mise en oeuvre de mesures de protection supplémentaires lorsque surviennent des états de risque accru.DORS/2014-153, art. 28Exigences visant les niveaux AVSECMesures de protection supplémentairesSi le niveau AVSEC est augmenté ou maintenu à un niveau supérieur au niveau 1 pour un aérodrome ou toute partie de celui-ci, l’exploitant de l’aérodrome prend immédiatement les mesures suivantes :établir les mesures de protection supplémentaires qui sont susceptibles d’atténuer l’état de risque accru;aviser les personnes et les organismes qui ont des rôles et des responsabilités en matière de sûreté aérienne à l’aérodrome et qui sont touchés par l’état de risque accru;mettre en oeuvre les mesures de protection supplémentaires ou continuer de les mettre en oeuvre;aviser le ministre des mesures de protection supplémentaires qui sont ou seront mises en oeuvre.DORS/2014-153, art. 28AvisLorsque le niveau AVSEC est abaissé pour un aérodrome ou toute partie de celui-ci, l’exploitant de l’aérodrome avise immédiatement les personnes et les organismes qui ont été avisés en application de l’alinéa 416b).DORS/2014-153, art. 28Pouvoirs et obligations juridiquesIl est entendu que rien dans le présent règlement n’autorise l’exploitant d’un aérodrome à mettre en oeuvre des mesures de protection supplémentaires qui ne sont pas compatibles avec ses pouvoirs et obligations juridiques.DORS/2014-153, art. 28[419 et 420 réservés]Personnel et formationAperçuAperçu de la sectionLa présente section prévoit les exigences visant le personnel de sûreté de l’aérodrome et les autres personnes à qui sont assignés, à un aérodrome, des rôles et des responsabilités visant la sûreté de l’aérodrome.DORS/2014-153, art. 75[422 et 423 réservés]Responsables de la sûretéDORS/2014-153, art. 29InterprétationLes responsables de la sûreté d’un aérodrome sont des personnes physiques chargées :d’une part, de coordonner et de superviser les mesures de contrôle et la procédure relatives à la sûreté à l’aérodrome;d’autre part, d’agir à titre d’intermédiaire principal entre l’exploitant de l’aérodrome et le ministre en ce qui concerne les questions de sûreté, y compris le programme de sûreté aéroportuaire.ExigenceL’exploitant d’un aérodrome dispose, en tout temps, d’au moins un responsable de la sûreté ou d’un suppléant de celui-ci.CoordonnéesIl fournit au ministre :le nom de chaque responsable de la sûreté et de chaque suppléant;les coordonnées pour les joindre en tout temps.Personnel de sûreté de l’aérodromeFormation initialeL’exploitant d’un aérodrome veille à ce que les membres du personnel de sûreté de l’aérodrome n’y remplissent que les rôles et responsabilités visant la sûreté de l’aérodrome pour lesquels ils ont reçu la formation initiale.Éléments de la formationLa formation initiale du personnel de sûreté de l’aérodrome comprend l’enseignement et l’évaluation portant sur les sujets ci-après qui concernent ses rôles et responsabilités visant la sûreté de l’aérodrome :les instruments internationaux visant la sûreté aérienne, les dispositions de la Loi relatives à la sûreté aérienne et les exigences réglementaires;les mesures de contrôle et la procédure relatives à la sûreté à l’aérodrome où le personnel est employé;les systèmes et les équipements à l’aérodrome;un aperçu des menaces visant la sûreté aérienne et des atteintes illicites et des tentatives d’atteintes illicites à l’aviation civile;la reconnaissance des biens qui sont énumérés ou décrits dans la TP 14628 ou qui présentent un danger immédiat pour la sûreté aérienne;les mesures à prendre par le personnel en réponse à une menace visant la sûreté aérienne ou à une atteinte illicite ou à une tentative d’atteinte illicite à l’aviation civile.Droits acquisLe personnel de sûreté de l’aérodrome qui est employé à l’aérodrome à la date d’entrée en vigueur du présent article est exempté de la formation initiale portant sur les sujets sur lesquels il a déjà reçu la formation.DORS/2014-153, art. 30Formation d’appointL’exploitant d’un aérodrome veille à ce que le personnel de sûreté de l’aérodrome reçoive de la formation d’appoint dans les cas suivants :une modification est apportée aux dispositions de la Loi relatives à la sûreté aérienne ou aux exigences réglementaires et elle concerne les rôles et responsabilités du personnel visant la sûreté de l’aérodrome;une modification est apportée aux mesures de contrôle et à la procédure relatives à la sûreté à l’aérodrome où le personnel est employé et elle concerne les rôles et responsabilités de celui-ci visant la sûreté de l’aérodrome;une nouvelle mesure ou une mesure modifiée doivent être prises par le personnel en réponse à une menace visant la sûreté aérienne ou à une atteinte illicite ou à une tentative d’atteinte illicite à l’aviation civile;un risque important ou une tendance émergente visant la sûreté aérienne sont portés à l’attention de l’exploitant par le ministre et ils concernent les rôles et responsabilités du personnel visant la sûreté de l’aérodrome.Formation d’appointL’exploitant d’un aérodrome veille à ce que tout membre du personnel de sûreté de l’aérodrome reçoive de la formation d’appoint lorsque le ministre ou l’exploitant relève une insuffisance dans le rendement du membre lors de l’exécution des mesures de contrôle, ou du suivi de la procédure relative à la sûreté, à l’aérodrome.Éléments de la formationLa formation d’appoint comprend :l’examen de tout élément de la formation initiale se rapportant au cas qui est prévu aux paragraphes (1) ou (2) et qui a donné lieu à la formation d’appoint;l’enseignement et l’évaluation portant sur ce cas.DORS/2014-153, art. 30Formation sur le tasSi, à un aérodrome, la formation initiale ou la formation d’appoint du personnel de sûreté de l’aérodrome comprend de la formation sur le tas, l’exploitant de l’aérodrome veille à ce que la personne qui donne la formation sur le tas ait reçu cette même formation ou possède une expérience de travail substantielle, à un aérodrome énuméré aux annexes 1, 2 ou 3, en tant que membre du personnel de sûreté de l’aérodrome.DORS/2014-153, art. 30Dossiers de formationL’exploitant d’un aérodrome veille à ce que, pour chaque personne physique qui reçoit de la formation conformément aux articles 426 ou 427, il y ait un dossier de formation qui comprend :le groupe d’employés ou d’entrepreneurs de la personne, le cas échéant, et la description de ses rôles et responsabilités visant la sûreté de l’aérodrome;la description de toute la formation que la personne a reçue conformément aux articles 426 ou 427;les résultats des évaluations de toute la formation que la personne a reçue conformément aux articles 426 ou 427.Conservation des dossiersIl conserve le dossier de formation au moins deux ans.Accès ministérielIl le met à la disposition du ministre, sur préavis raisonnable de celui-ci.DORS/2014-153, art. 30[430 réservé]Facilitation du contrôleAperçuAperçu de la sectionLa présente section énonce les exigences visant la facilitation des opérations de contrôle à un aérodrome.DORS/2012-48, art. 26Contrôle des passagersInstallations pour le contrôle des passagersL’exploitant d’un aérodrome prévoit des installations pour des points de contrôle des passagers et au moins une installation pour le contrôle des passagers en privé.DORS/2012-48, art. 26; DORS/2014-153, art. 31Avis relatifs aux fausses déclarationsL’exploitant d’un aérodrome affiche à chaque point de contrôle des passagers un avis qui interdit à toute personne à l’aérodrome de faire de fausses déclarations en prétendant :qu’elle a en sa possession une arme, une substance explosive, un engin incendiaire ou un autre article qui pourrait être utilisé pour compromettre la sûreté d’un aérodrome ou d’un aéronef ou qu’un tel objet se trouve dans les biens en sa possession ou sous sa garde ou dans les biens qu’elle a présentés ou est en voie de présenter pour le contrôle ou le transport;qu’une autre personne qui se trouve à un aérodrome ou est à bord d’un aéronef a en sa possession une arme, une substance explosive, un engin incendiaire ou un autre article qui pourrait être utilisé pour compromettre la sûreté d’un aérodrome ou d’un aéronef ou qu’un tel objet se trouve dans les biens en la possession ou sous la garde de cette autre personne ou dans les biens que cette autre personne a présentés ou est en voie de présenter pour le contrôle ou le transport.Langues officiellesL’avis doit être clairement visible et être dans au moins les deux langues officielles.DORS/2012-48, art. 26; DORS/2014-153, art. 31Avis aux non-passagersAvis — liquides, aérosols ou gelsL’exploitant d’un aérodrome veille à ce que les non-passagers qui entrent dans des zones stériles soient avisés de toute restriction visant la possession de liquides, d’aérosols ou de gels dans les zones stériles.DORS/2012-48, art. 26Contrôle des bagages enregistrésInstallations pour le contrôle des bagages enregistrésL’exploitant d’un aérodrome prévoit des installations pour le contrôle des bagages enregistrés et des bagages destinés à devenir des bagages enregistrés.DORS/2012-48, art. 26; DORS/2014-153, art. 32Systèmes de manutention des bagagesModification interdite sans consentementSi l’exploitant d’un aérodrome est responsable d’un système de manutention des bagages, il lui est interdit d’y effectuer toute modification qui peut avoir une incidence sur les opérations de contrôle à moins que l’ACSTA n’y consente.DORS/2012-48, art. 26Mesures de contrôle de l’accèsAperçuAperçu de la sectionLa présente section prévoit le cadre réglementaire visant la protection des zones délicates pour la sûreté aux aérodromes.PanneauxExigences visant les panneauxL’exploitant d’un aérodrome installe des panneaux sur le côté extérieur de chaque point d’accès aux zones réglementées et de chaque enceinte de sûreté. Les panneaux sont conformes aux exigences suivantes :ils sont au moins dans les deux langues officielles;ils indiquent que les zones réglementées sont des zones réglementées;ils indiquent que l’accès aux zones est restreint aux personnes autorisées.Panneaux sur les enceintes de sûretéLa distance entre les panneaux installés sur une enceinte de sûreté est d’au plus 150 m.DORS/2012-48, art. 27Points d’accès aux zones réglementéesSystème de contrôle de l’accèsL’exploitant d’un aérodrome veille à ce que chaque point d’accès aux zones réglementées qui permet l’accès à une zone réglementée à partir d’une zone non réglementée soit muni d’un système de contrôle de l’accès comportant au moins un des éléments suivants :la surveillance par une personne autorisée par l’exploitant de l’aérodrome à contrôler l’accès aux zones réglementées;un dispositif de verrouillage manuel;un dispositif automatisé de contrôle d’accès.DORS/2012-48, art. 28Passerelle d’embarquement des passagersL’exploitant d’un aérodrome veille à ce que chaque point d’accès aux zones réglementées qui est situé entre une aérogare et une passerelle d’embarquement des passagers soit muni d’une porte verrouillable.DORS/2012-48, art. 28InterdictionIl est interdit à toute personne d’entrer dans une zone réglementée à un aérodrome, sauf par un point d’accès aux zones réglementées.Systèmes de manutention des bagagesEmpêcher l’accès non autoriséL’exploitant d’un aérodrome prend des mesures afin d’empêcher l’accès non autorisé aux systèmes de manutention des bagages qui sont situés dans une zone réglementée.DORS/2012-48, art. 29Portes, barrières, sorties d’urgence et autres dispositifsObligation de fermer et de verrouiller — exploitantL’exploitant d’un aérodrome ferme et verrouille toute porte, toute barrière ou tout autre dispositif, autre qu’une sortie d’urgence, si les conditions suivantes sont réunies :il a la garde et la responsabilité de la porte, de la barrière ou du dispositif;la porte, la barrière ou le dispositif permet l’accès entre une zone réglementée et une zone non réglementée.Système pour sorties d’urgenceIl établit, sur une sortie d’urgence ou près de celle-ci, un système qui empêche les personnes non autorisées d’avoir accès à une zone réglementée si les conditions suivantes sont réunies :il a la garde et la responsabilité de la sortie d’urgence;la sortie d’urgence permet l’accès entre une zone réglementée et une zone non réglementée.Obligation de fermer et de verrouiller — partenaires et locatairesTout partenaire de la première ligne de sûreté, ou tout locataire autre qu’un partenaire de la première ligne de sûreté, à un aérodrome ferme et verrouille toute porte, toute barrière ou tout autre dispositif, autre qu’une sortie d’urgence, si les conditions suivantes sont réunies :le partenaire ou locataire a la garde et la responsabilité de la porte, de la barrière ou du dispositif;la porte, la barrière ou le dispositif permet l’accès entre une zone réglementée et une zone non réglementée.Système pour sorties d’urgenceTout partenaire de la première ligne de sûreté qui occupe une zone sur la première ligne de sûreté d’un aérodrome établit, sur une sortie d’urgence ou près de celle-ci, un système qui empêche les personnes non autorisées d’avoir accès à une zone réglementée si les conditions suivantes sont réunies :il a la garde et la responsabilité de la sortie d’urgence;la sortie d’urgence permet l’accès entre une zone réglementée et une zone non réglementée.Utilisation ou garde temporaireToute personne à un aérodrome qui temporairement utilise ou garde une porte, une barrière ou un dispositif permettant l’accès entre une zone réglementée et une zone non réglementée empêche les personnes non autorisées d’avoir accès à la zone réglementée ou d’en sortir.Point d’accès aux zones réglementées non contrôléSauf si une personne autorisée contrôle l’accès entre une zone réglementée et une zone non réglementée à un aérodrome, toute personne qui entre dans la zone réglementée ou en sort est tenue :de verrouiller la porte, la barrière ou le dispositif permettant l’accès à la zone réglementée ou la sortie de celle-ci;d’empêcher l’accès à la zone réglementée ou la sortie de celle-ci par toute personne non autorisée pendant que la porte, la barrière ou le dispositif sont ouverts ou non verrouillés.Empêcher le verrouillageIl est interdit à toute personne à un aérodrome d’empêcher que soient verrouillés une porte, une barrière ou un autre dispositif, autre qu’une sortie d’urgence, permettant l’accès entre une zone réglementée et une zone non réglementée.Sorties d’urgenceIl est interdit à toute personne à un aérodrome d’ouvrir une porte qui est désignée comme sortie d’urgence et qui est un point d’accès aux zones réglementées, sauf dans les cas suivants :elle est autorisée par l’exploitant de l’aérodrome à l’ouvrir;il y a une urgence.Accès non autoriséInterdictionIl est interdit d’entrer ou de demeurer sans autorisation dans une partie d’un aérodrome à toute personne qui a reçu un avis, que ce soit oralement, par écrit ou au moyen d’un panneau, indiquant que l’accès à cette partie est interdit ou restreint aux personnes autorisées.Zones réglementéesL’exploitant d’un aérodrome peut permettre à toute personne d’entrer ou de demeurer dans une zone réglementée si les exigences des sections 6 et 7 sont respectées.Zones qui ne sont pas destinées au public autres que des zones réglementéesL’exploitant d’un aérodrome peut permettre à toute personne d’entrer ou de demeurer dans une partie de l’aérodrome qui n’est pas destinée au public mais qui n’est pas une zone réglementée si la sécurité de l’aérodrome, des personnes à l’aérodrome et des aéronefs n’est pas compromise.Zones qui ne sont pas destinées au public autres que des zones réglementéesTout locataire à un aérodrome ayant l’utilisation d’une partie d’un aérodrome qui n’est pas destinée au public mais qui n’est pas une zone réglementée, ou ayant la responsabilité de cette partie, peut permettre à toute personne d’y entrer ou d’y demeurer si la sécurité de l’aérodrome, des personnes à l’aérodrome et des aéronefs n’est pas compromise.DORS/2014-153, art. 33InspecteursExigence — permettre l’accèsL’exploitant d’un aérodrome permet à un inspecteur qui agit dans le cadre de son emploi et qui présente sa pièce d’identité officielle d’entrer ou de demeurer dans une zone réglementée.DORS/2012-48, art. 30Documents d’autorisationAperçu de la sectionLa présente section prévoit les dispositions concernant les documents d’autorisation.DORS/2012-48, art. 31Liste des documentsSeuls les documents ci-après sont des documents d’autorisation à un aérodrome :le laissez-passer de zone réglementée;la carte d’identité de zone réglementée;la carte d’embarquement, le billet ou tout autre document accepté par un transporteur aérien qui confirme le statut du titulaire en tant que passager pour un vol et qui est approuvé par l’exploitant de l’aérodrome;le formulaire d’escorte de passager qui est approuvé par l’exploitant de l’aérodrome;le laissez-passer pour un salon d’honneur ou une salle de conférence qui est délivré par un transporteur aérien et qui est approuvé par l’exploitant de l’aérodrome;le document délivré ou approuvé par l’exploitant de l’aérodrome conformément à une mesure de sûreté.Licence de piloteLa licence de pilote délivrée sous le régime du Règlement de l’aviation canadien est un document d’autorisation pour les zones réglementées utilisées par l’aviation générale si son titulaire est aussi titulaire d’un certificat médical valide de la catégorie propre à la licence et si, selon le cas :il agit dans le cadre de son emploi;il a besoin d’avoir accès à un aéronef dont il est le propriétaire ou qu’il exploite.DORS/2012-48, art. 31; DORS/2014-153, art. 34; DORS/2016-39, art. 2Mesures supplémentaires de contrôle de l’accèsAperçuAperçu de la sectionLa présente section prévoit les exigences visant les mesures supplémentaires de contrôle de l’accès, y compris les exigences visant le système de vérification de l’identité visé à l’article 56.DORS/2016-39, art. 3Système de vérification de l’identitéCommunication de renseignementsL’exploitant d’un aérodrome est autorisé à communiquer au ministre ou à l’ACSTA tout renseignement nécessaire au bon fonctionnement du système de vérification de l’identité.Protection de l’identitéMalgré le paragraphe (1), il est interdit à l’exploitant d’un aérodrome de communiquer à l’ACSTA l’identité du demandeur ou du titulaire d’une carte d’identité de zone réglementée, sauf s’il permet à l’ACSTA d’accéder à ses bases de données pour effectuer l’entretien ou la réparation du système de vérification de l’identité et si l’accès par l’ACSTA à l’identité de la personne est accessoire à l’entretien ou à la réparation.DORS/2016-39, art. 3Renseignements qui doivent figurer sur une carte d’identité de zone réglementéeRenseignements exigésL’exploitant d’un aérodrome veille à ce que les renseignements ci-après figurent sur chaque carte d’identité de zone réglementée qu’il délivre :les nom et prénom du titulaire de la carte d’identité de zone réglementée;[Abrogé, DORS/2022-92, art. 23]une photographie de son visage vu de face;la date d’expiration de la carte;le nom de l’aérodrome où la carte est délivrée;le nom de l’employeur du titulaire, si celui-ci n’a qu’un employeur;les termes « employeur multiple » et « multi-employer », si le titulaire a plus d’un employeur.[Abrogé, DORS/2022-92, art. 23][Abrogé, DORS/2022-92, art. 23]Date d’expirationUne carte d’identité de zone réglementée, y compris celle délivrée à une personne qui a besoin d’avoir accès à des zones réglementées à plus d’un aérodrome, expire au plus tard cinq ans après la date de sa délivrance ou, si celle-ci est antérieure, à la date d’expiration de l’habilitation de sécurité du titulaire de la carte.[Abrogé, DORS/2022-92, art. 23]Langues officiellesL’exploitant d’un aérodrome veille à ce que tout renseignement qui figure sur une carte d’identité de zone réglementée soit dans les deux langues officielles.DORS/2016-39, art. 3DORS/2022-92, art. 23Délivrance des cartes d’identité de zone réglementéeCritères de délivranceIl est interdit à l’exploitant d’un aérodrome de délivrer une carte d’identité de zone réglementée à une personne à moins qu’elle ne réponde aux conditions suivantes :elle présente par écrit une demande;elle est parrainée par écrit par son employeur;elle possède une habilitation de sécurité;elle consent par écrit à la collecte, à l’utilisation, à la conservation, à la communication et à la destruction des renseignements pour l’application de la présente section;elle confirme l’exactitude des renseignements qui figurent sur la carte.Exigence — activationIl est interdit à l’exploitant d’un aérodrome de délivrer à une personne une carte d’identité de zone réglementée à moins qu’elle n’ait été activée.DORS/2016-39, art. 3Faux renseignementsIl est interdit à toute personne de fournir de faux renseignements en vue d’obtenir une carte d’identité de zone réglementée.DORS/2016-39, art. 3ParrainageIl est interdit à tout employeur :de parrainer un employé qui n’a pas besoin d’accéder de façon continue à des zones réglementées dans le cadre de son emploi;de parrainer sciemment un employé pour plus d’une carte d’identité de zone réglementée à la fois.DORS/2016-39, art. 3Délivrance de plusieurs cartesIl est interdit à l’exploitant d’un aérodrome de délivrer à une personne plus d’une carte d’identité de zone réglementée à la fois.DORS/2016-39, art. 3Remplacement des cartesAvant de remplacer une carte d’identité de zone réglementée qui est perdue ou volée ou qui ne fonctionne pas, l’exploitant d’un aérodrome s’assure, à la fois :que la personne qui demande une carte de remplacement est le titulaire de la carte qui est perdue ou volée ou qui ne fonctionne pas;que la personne possède encore une habilitation de sécurité.DORS/2016-39, art. 3Exigence — renseignementsAvant de recueillir des renseignements auprès d’un demandeur en application de la présente section, l’exploitant d’un aérodrome porte à l’attention de celui-ci les fins pour lesquelles ils sont recueillis, ainsi que la manière dont ils seront utilisés, conservés, communiqués et détruits.DORS/2016-39, art. 3Collecte de renseignementsAfin de créer la carte d’identité de zone réglementée d’un demandeur, l’exploitant d’un aérodrome recueille les renseignements suivants auprès de celui-ci :ses nom et prénom;sa taille;une photographie de son visage vu de face;les images de ses empreintes digitales et de son iris;le nom de son employeur;son emploi.Destruction d’images et de modèles biométriquesIl détruit, immédiatement après la délivrance de la carte d’identité de zone réglementée, toutes les images d’empreintes digitales et d’iris qu’il a recueillies auprès du demandeur et tout modèle biométrique qui a été créé à partir de celles-ci et qui n’a pas été stocké sur la carte.DORS/2016-39, art. 3Contrôle de la qualitéAfin de permettre à l’ACSTA de contrôler la qualité des modèles biométriques et d’établir si une carte d’identité de zone réglementée est déjà activée à l’égard d’un demandeur, l’exploitant d’un aérodrome communique à l’ACSTA, avant de la délivrer, tous les modèles biométriques qui ont été créés à partir des images d’empreintes digitales et d’iris qu’il a recueillies auprès du demandeur.DORS/2016-39, art. 3Protection des renseignementsL’exploitant d’un aérodrome prend les mesures appropriées afin de protéger les renseignements qui sont recueillis, utilisés, communiqués ou conservés conformément à la présente section contre la perte ou le vol, ainsi que contre l’accès, l’utilisation, la communication, la copie ou la modification non autorisés.DORS/2016-39, art. 3Désactivation de cartes d’identité de zone réglementéeDemande de désactivationL’exploitant d’un aérodrome qui a délivré une carte d’identité de zone réglementée demande immédiatement à l’ACSTA de la désactiver dans les cas suivants :la carte expire;le titulaire de la carte ou son employeur lui signale que la carte a été perdue ou volée ou qu’elle ne fonctionne pas;le titulaire de la carte omet de la présenter ou de la remettre à un agent de contrôle qui le demande.Raison de la désactivationL’exploitant d’un aérodrome qui demande à l’ACSTA de désactiver une carte d’identité de zone réglementée informe celle-ci de la raison de cette demande.InterdictionIl est interdit à l’exploitant d’un aérodrome de demander à l’ACSTA de désactiver une carte d’identité de zone réglementée pour toute raison autre que l’une de celles mentionnées au paragraphe (1).Avis au ministreL’exploitant d’un aérodrome qui demande à l’ACSTA de désactiver une carte d’identité de zone réglementée en avise le ministre.DORS/2016-39, art. 3Changement d’emploiL’exploitant d’un aérodrome qui a délivré une carte d’identité de zone réglementée avise immédiatement le ministre dans les cas suivants :son titulaire n’a qu’un employeur et cesse d’être un employé ou d’avoir besoin d’accéder de façon continue à des zones réglementées dans le cadre de son emploi;son titulaire a plusieurs employeurs et cesse d’être un employé de tous ses employeurs ou d’avoir besoin d’accéder de façon continue à des zones réglementées dans le cadre de ses emplois.DORS/2016-39, art. 3Obligation de l’employeurL’employeur du titulaire d’une carte d’identité de zone réglementée avise immédiatement l’exploitant d’un aérodrome qui a délivré la carte lorsque le titulaire de celle-ci cesse d’être son employé ou d’avoir besoin d’accéder de façon continue à des zones réglementées dans le cadre de son emploi.DORS/2016-39, art. 3Récupération des cartesL’exploitant d’un aérodrome qui a délivré une carte d’identité de zone réglementée prend des mesures raisonnables afin de la récupérer si elle est désactivée et avise l’ACSTA si elle n’est pas récupérée.Retour des cartesLe titulaire d’une carte d’identité de zone réglementée qui est désactivée est tenu de la retourner immédiatement à l’exploitant d’un aérodrome qui la lui a délivrée à moins qu’elle n’ait été remise conformément à la présente section ou perdue ou volée.Destruction des cartesL’exploitant d’un aérodrome détruit dès que possible la carte d’identité de zone réglementée récupérée ou retournée.DORS/2016-39, art. 3DORS/2022-92, art. 24Clés, codes d’accès et codes d’identification personnelsDélivrance ou attributionIl est interdit à l’exploitant d’un aérodrome de délivrer une clé ou d’attribuer un code d’accès ou un code d’identification personnel à une personne pour une zone réglementée à moins que celle-ci ne soit, selon le cas :titulaire d’une carte d’identité de zone réglementée activée;en possession d’un document délivré ou approuvé par l’exploitant de l’aérodrome conformément à une mesure de sûreté en tant qu’autorisation lui permettant d’entrer ou de demeurer dans la zone réglementée.DORS/2016-39, art. 3Ajout d’une cléL’exploitant d’un aérodrome ne peut ajouter une clé à une carte d’identité de zone réglementée que s’il est possible de l’annuler ou de l’enlever sans endommager ni modifier les autres éléments de la carte.DORS/2016-39, art. 3Protection des renseignementsIl est interdit à l’exploitant d’un aérodrome d’effectuer un ajout à une carte d’identité de zone réglementée ou de la modifier d’une manière qui pourrait permettre la communication à l’ACSTA de renseignements sur le titulaire de la carte.DORS/2016-39, art. 3Annulation, retrait ou récupérationL’exploitant d’un aérodrome annule, retire ou récupère la clé qui a été délivrée au titulaire d’une carte d’identité de zone réglementée ou le code d’accès ou le code d’identification personnel qui lui a été attribué dans les cas suivants :la carte d’identité de zone réglementée du titulaire a été désactivée;le titulaire cesse d’avoir besoin d’accéder de façon continue à la zone réglementée dans le cadre de son emploi.DORS/2016-39, art. 3DossiersExigence généraleL’exploitant d’un aérodrome et toute personne qu’il désigne pour délivrer des cartes d’identité de zone réglementée ou des clés ou attribuer les codes d’accès ou les codes d’identification personnels tiennent, à l’aérodrome, des dossiers à jour sur ce qui suit :les cartes d’identité de zone réglementée et les clés qui ont été délivrées;les noms des personnes à qui des cartes d’identité de zone réglementée ou des clés ont été délivrées;les noms des personnes à qui des codes d’accès ou des codes d’identification personnels ont été attribués;les cartes d’identité de zone réglementée vierges qui sont en la possession de l’exploitant;les cartes d’identité de zone réglementée qui ont été désactivées;les clés, les codes d’accès ou les codes d’identification personnels qui ont été annulés, retirés ou récupérés;les cartes d’identité de zone réglementée qui ont été désactivées et qui n’ont pas été récupérées par l’exploitant;les cartes d’identité de zone réglementée qui ont été déclarées perdues ou volées;les mesures qui ont été prises pour récupérer les cartes d’identité de zone réglementée qui ont été désactivées;la conformité aux exigences de l’article 452.09;les cartes d’identité de zone réglementée qui ont été détruites.Cartes désactivéesSous réserve du paragraphe (3), toute inscription au dossier relative à une carte d’identité de zone réglementée qui a été désactivée est conservée au moins un an à compter de la date de sa désactivation.Cartes perdues ou voléesToute inscription au dossier relative à une carte d’identité de zone réglementée qui a été déclarée perdue ou volée est conservée au moins un an à compter de la date de son expiration.Dossiers fournis au ministreL’exploitant de l’aérodrome fournit les dossiers au ministre, sur préavis raisonnable de celui-ci.DORS/2016-39, art. 3DORS/2022-92, art. 25Processus de contrôle de l’accès aux zones réglementéesUtilisation du système de vérification de l’identitéL’exploitant d’un aérodrome met en oeuvre et maintient un processus de contrôle de l’accès aux zones réglementées qui comporte l’utilisation du système de vérification de l’identité.DORS/2016-39, art. 3Contrôle de l’accès aux zones réglementéesInterdiction d’accès non autoriséIl est interdit à toute personne d’entrer ou de demeurer dans une zone réglementée à moins qu’elle ne soit, selon le cas :titulaire d’une carte d’identité de zone réglementée;en possession d’un document d’autorisation, autre qu’une carte d’identité de zone réglementée, pour la zone réglementée.DORS/2016-39, art. 3Conditions d’utilisation des cartes d’identité de zone réglementéeIl est interdit à tout titulaire d’une carte d’identité de zone réglementée d’entrer ou de demeurer dans une zone réglementée à moins que les conditions suivantes ne soient réunies :il agit dans le cadre de son emploi;il est en possession de sa carte;sa carte est activée;il est en possession, le cas échéant, d’une clé qui lui a été délivrée pour la zone réglementée ou d’un code d’accès ou d’un code d’identification personnel qui lui a été attribué pour cette zone.ExceptionL’alinéa (1)d) ne s’applique pas aux membres d’équipage.DORS/2016-39, art. 3Visibilité des cartes d’identité de zone réglementéeIl est interdit à tout titulaire d’une carte d’identité de zone réglementée d’entrer ou de demeurer dans une zone réglementée à moins que sa carte ne soit portée visiblement et en tout temps sur son vêtement extérieur.Visibilité des laissez-passer temporairesIl est interdit à tout titulaire d’un laissez-passer temporaire d’entrer ou de demeurer dans une zone réglementée à moins que son laissez-passer ne soit porté visiblement et en tout temps sur son vêtement extérieur.DORS/2016-39, art. 3SupervisionL’exploitant d’un aérodrome veille à ce qu’une personne ne puisse entrer ou demeurer dans une zone réglementée à l’aérodrome à moins d’avoir en sa possession :soit une carte d’identité de zone réglementée activée dont elle est titulaire;soit un document d’autorisation, autre qu’une carte d’identité de zone réglementée, pour la zone réglementée.DORS/2016-39, art. 3Plans de continuité des activitésPlans de continuité des activitésL’exploitant d’un aérodrome élabore et maintient un plan de continuité des activités qui prévoit, à tout le moins, la manière dont il rétablira les activités normales et se conformera à l’article 452.26 dans l’éventualité où il est incapable d’utiliser son processus de contrôle de l’accès aux zones réglementées pour satisfaire à cet article.Mise en oeuvreIl met en oeuvre son plan de continuité des activités et avise immédiatement le ministre et l’ACSTA s’il constate qu’il est incapable d’utiliser son processus de contrôle de l’accès aux zones réglementées pour satisfaire à l’article 452.26.Avis de retardIl avise immédiatement le ministre s’il constate qu’il sera incapable d’utiliser pendant plus de vingt-quatre heures son processus de contrôle de l’accès aux zones réglementées pour satisfaire à l’article 452.26.Accès ministérielIl met son plan de continuité des activités à la disposition du ministre, sur préavis raisonnable de celui-ci.DORS/2016-39, art. 3DORS/2022-92, art. 26Copies de secours de base de donnéesL’exploitant d’un aérodrome fait régulièrement des copies de secours de toute base de données qu’il utilise dans le cadre du système de vérification de l’identité.DORS/2016-39, art. 3Utilisation des cartes d’identité de zone réglementée, des clés, des codes d’accès et des codes d’identification personnelsInterdictions généralesIl est interdit à toute personne :de prêter ou de donner à une autre personne la carte d’identité de zone réglementée ou la clé qui lui a été délivrée;d’utiliser la carte d’identité de zone réglementée ou la clé qui lui a été délivrée pour permettre l’accès à une zone réglementée à un aérodrome à une autre personne sans l’autorisation de l’exploitant de l’aérodrome;sauf à l’exploitant d’un aérodrome ou à une personne désignée par lui, d’intentionnellement altérer ou modifier de quelque façon une carte d’identité de zone réglementée ou une clé;d’utiliser une carte d’identité de zone réglementée ou une clé qui a été délivrée à une autre personne;d’avoir en sa possession, sans raison valable, une carte d’identité de zone réglementée ou une clé qui a été délivrée à une autre personne;d’utiliser une carte d’identité de zone réglementée ou une clé contrefaites;de reproduire une carte d’identité de zone réglementée ou une clé.Communication et utilisation des codesIl est interdit à toute personne, sauf à l’exploitant d’un aérodrome ou à une personne désignée par lui :de communiquer un code d’accès ou un code d’identification personnel;d’utiliser le code d’accès ou le code d’identification personnel d’une autre personne.DORS/2016-39, art. 3Avis de perte ou de volLa personne qui perd la carte d’identité de zone réglementée ou la clé qui lui a été délivrée ou qui se la fait voler en avise immédiatement son employeur ou l’exploitant d’un aérodrome qui l’a délivrée.Obligation de l’employeur d’aviserL’employeur à qui un employé signale la perte ou le vol d’une carte d’identité de zone réglementée ou d’une clé en avise immédiatement l’exploitant d’un aérodrome qui l’a délivrée.DORS/2016-39, art. 3Avis concernant une carte qui ne fonctionne pasL’employeur à qui un employé signale qu’une carte d’identité de zone réglementée ne fonctionne pas en avise immédiatement l’exploitant d’un aérodrome qui l’a délivrée.DORS/2016-39, art. 3Présentation et remise des cartes d’identité de zone réglementéePrésentation sur demandeToute personne qui est en possession d’une carte d’identité de zone réglementée et qui se trouve dans une zone réglementée à un aérodrome présente celle-ci, sur demande, au ministre, à l’exploitant de l’aérodrome, à son employeur ou à un agent de la paix.Présentation durant le contrôleToute personne qui est en possession d’une carte d’identité de zone réglementée et qui fait l’objet d’un contrôle par un agent de contrôle à un point d’accès aux zones réglementées ou à un endroit dans une zone réglementée la lui présente sur demande.DORS/2016-39, art. 3Remise sur demandeToute personne en possession d’une carte d’identité de zone réglementée la remet, sur demande, au ministre, à l’exploitant d’un aérodrome, à un agent de contrôle ou à un agent de la paix.Demande du ministre ou de l’exploitantLe ministre ou l’exploitant d’un aérodrome peut exiger qu’une carte d’identité de zone réglementée lui soit remise dans les cas suivants :la carte est expirée ou a été déclarée perdue ou volée;elle a été désactivée;sa remise est nécessaire pour assurer la sûreté aérienne.Demande de l’agent de contrôleL’agent de contrôle peut exiger qu’une carte d’identité de zone réglementée lui soit remise dans les cas suivants :la carte est expirée ou a été déclarée perdue ou volée;elle a été désactivée;l’agent de contrôle effectue un contrôle à un point d’accès aux zones réglementées ou à un endroit dans une zone réglementée et la personne en possession de la carte refuse de se soumettre à un contrôle ou d’y soumettre les biens en sa possession ou sous sa garde.Demande de l’agent de la paixL’agent de la paix peut exiger qu’une carte d’identité de zone réglementée lui soit remise dans les cas suivants :la carte est expirée ou a été déclarée perdue ou volée;il existe un danger immédiat pour la sûreté aérienne, la sécurité d’un aéronef, d’un aérodrome ou d’autres installations aéronautiques ou celle du public, des passagers ou des membres d’équipage, et la remise de la carte est nécessaire pour faire face au danger.DORS/2016-39, art. 3Retour des cartesL’agent de contrôle ou l’agent de la paix à qui une personne remet une carte d’identité de zone réglementée la retourne à l’exploitant de l’aérodrome où la carte a été remise ou à l’exploitant d’un aérodrome qui l’a délivrée.DORS/2016-39, art. 3Avis au ministreL’exploitant d’un aérodrome à qui une personne remet une carte d’identité de zone réglementée avise le ministre s’il a exigé que la carte lui soit remise conformément à l’alinéa 452.33(2)c).DORS/2016-39, art. 3Escorte et surveillanceExigence généraleL’exploitant d’un aérodrome veille à ce que toute personne qui se trouve dans une zone réglementée à l’aérodrome et qui n’est pas en possession d’une carte d’identité de zone réglementée soit :sous escorte d’une personne qui est titulaire d’une carte d’identité de zone réglementée activée et en possession de celle-ci;sous la surveillance d’une personne qui est titulaire d’une carte d’identité de zone réglementée activée et en possession de celle-ci, dans le cas d’une zone dont les limites sont établies pour un objectif précis, telle la construction ou la maintenance.ExceptionsLe présent article ne s’applique pas à l’égard des personnes suivantes :les passagers qui ont fait l’objet d’un contrôle;les inspecteurs.DORS/2016-39, art. 3Nombre de personnes par escorteL’exploitant d’un aérodrome veille à ce qu’au moins une escorte soit affectée pour 10 personnes qui doivent être escortées.Nombre de personnes surveillées par surveillantIl veille à ce qu’une personne affectée à la surveillance surveille 20 personnes ou moins à la fois.DORS/2016-39, art. 3Exigence — demeurer ensembleToute personne escortée demeure avec l’escorte lorsqu’elle se trouve dans une zone réglementée.IdemL’escorte demeure avec la personne escortée lorsqu’elle se trouve dans une zone réglementée.Exigence — renseignementsLa personne qui nomme l’escorte informe celle-ci qu’elle est tenue de demeurer avec la personne escortée lorsque celle-ci se trouve dans une zone réglementée.DORS/2016-39, art. 3Exigence — faire l’objet d’un contrôleL’exploitant d’un aérodrome veille à ce qu’une personne qui est sous escorte ou sous surveillance, à cet aérodrome, et les biens qui sont en sa possession ou sous sa garde fassent l’objet d’un contrôle à un point de contrôle avant qu’elle entre dans une zone stérile.DORS/2016-39, art. 3Exception — moyens de transportL’exploitant d’un aérodrome n’est pas tenu de placer des escortes ou des surveillants dans un moyen de transport qui se trouve dans une zone réglementée à l’aérodrome et qui transporte des personnes qui doivent être sous escorte ou sous surveillance lorsque ce moyen de transport circule en convoi avec un moyen de transport d’escorte dans lequel se trouve au moins une personne qui est titulaire d’une carte de zone réglementée activée et qui est en possession de celle-ci.Exception à l’exceptionIl veille à ce que les personnes qui doivent être sous escorte ou sous surveillance et qui descendent d’un moyen de transport dans une zone réglementée à l’aérodrome soient escortées ou surveillées conformément à l’article 452.37.DORS/2016-39, art. 3Moyens de transport d’escorteL’exploitant d’un aérodrome veille à ce que, à l’aérodrome, au moins un moyen de transport d’escorte soit affecté :à chaque groupe de trois moyens de transport qui doivent être escortés en direction ou en provenance de l’aire de trafic d’une aérogare à une fin autre que des travaux de déneigement;à chaque groupe de six moyens de transport qui doivent être escortés en direction ou en provenance de l’aire de trafic d’une aérogare pour effectuer des travaux de déneigement;à chaque groupe de six moyens de transport qui doivent être escortés en direction ou en provenance d’une zone réglementée autre que l’aire de trafic d’une aérogare.DORS/2016-39, art. 3InspecteursExemptionLa présente section n’a pas pour effet d’exiger qu’un inspecteur, lorsqu’il agit dans le cadre de son emploi, ait en sa possession une carte d’identité de zone réglementée ou tout autre document délivré ou approuvé par l’exploitant d’un aérodrome en tant qu’autorisation lui permettant d’entrer ou de demeurer dans une zone réglementée.DORS/2016-39, art. 3Pièce d’identité d’inspecteurUne pièce d’identité délivrée par le ministre à un inspecteur ne constitue pas une carte d’identité de zone réglementée même si elle est compatible avec le système de vérification de l’identité ou avec tout système de contrôle de l’accès établi par l’exploitant d’un aérodrome.DORS/2016-39, art. 3Privilèges d’escorteLa présente section n’a pas pour effet d’interdire à l’inspecteur d’escorter des personnes qui se trouvent dans une zone réglementée et qui ne sont pas en possession de cartes d’identité de zone réglementée si, à la fois :il agit dans le cadre de son emploi;il escorte au plus 10 personnes à la fois;il demeure avec les personnes lorsqu’elles se trouvent dans la zone réglementée;il veille à ce que les personnes demeurent avec lui lorsqu’elles sont dans la zone réglementée;il veille à ce que les personnes et les biens qui sont en leur possession ou sous leur garde fassent l’objet d’un contrôle à un point de contrôle avant qu’elles entrent dans une zone stérile.DORS/2016-39, art. 3Privilèges d’escorte — moyens de transportLa présente section n’a pas pour effet d’interdire à l’inspecteur d’escorter des personnes qui se trouvent dans un moyen de transport dans une zone réglementée et qui ne sont pas en possession de cartes d’identité de zone réglementée si, à la fois :il agit dans le cadre de son emploi;il escorte au plus 10 personnes à la fois;il se trouve dans le moyen de transport ou dans un moyen de transport d’escorte qui circule en convoi avec celui-ci.Conditions supplémentairesLorsque des personnes escortées descendent d’un moyen de transport dans une zone réglementée, l’inspecteur est tenu :de demeurer avec elles;de veiller à ce qu’elles demeurent avec lui.IdemLorsque des personnes escortées circulent en direction ou en provenance d’une aire de trafic d’une aérogare, le ministre veille à ce qu’au moins un moyen de transport d’escorte soit affecté à chaque groupe de trois moyens de transport qui doivent être escortés en convoi et à ce qu’au moins un inspecteur se trouve dans chaque moyen de transport d’escorte.IdemLorsque des personnes escortées circulent en direction ou en provenance d’une zone réglementée autre qu’une aire de trafic d’une aérogare, le ministre veille à ce qu’au moins un moyen de transport d’escorte soit affecté à chaque groupe de six moyens de transport qui doivent être escortés en convoi et à ce qu’au moins un inspecteur se trouve dans chaque moyen de transport d’escorte.DORS/2016-39, art. 3Programmes de sûreté aéroportuaireAperçuAperçu de la sectionLa présente section prévoit le cadre réglementaire pour promouvoir une approche globale, coordonnée et intégrée de la sûreté aéroportuaire. Les processus exigés par la présente section sont destinés à faciliter l’établissement et la mise en oeuvre de programmes de sûreté aéroportuaire qui sont efficaces et qui sont adaptés aux circonstances de chaque aérodrome.DORS/2014-153, art. 35InterprétationProcessus et procédureIl est entendu que, dans la présente section, la mention de processus comprend la procédure nécessaire pour le mettre en oeuvre, le cas échéant.DORS/2014-153, art. 35Exigences du programme de sûreté aéroportuaireExigence — établissement et mise en oeuvreL’exploitant d’un aérodrome établit et met en oeuvre un programme de sûreté aéroportuaire.Exigences — programmeDans le cadre de son programme de sûreté aéroportuaire, l’exploitant d’un aérodrome est tenu :de définir et de documenter les rôles et responsabilités visant la sûreté de l’aérodrome qui sont assignés à chaque groupe de ses employés et de ses entrepreneurs;de communiquer les renseignements visés à l’alinéa a) aux employés et aux entrepreneurs de ces groupes;de disposer d’un énoncé de politique en matière de sûreté qui établit une orientation et un engagement généraux en matière de sûreté à l’aérodrome et qui fixe les objectifs de sûreté de l’exploitant;de communiquer l’énoncé de politique en matière de sûreté d’une manière accessible aux personnes qui sont employées à l’aérodrome ou qui ont besoin d’y avoir accès dans le cadre de leur emploi;d’établir et de mettre en oeuvre un processus pour répondre aux incidents et aux infractions visant la sûreté de l’aérodrome d’une manière coordonnée qui est destinée à minimiser leur incidence;d’établir et de mettre en oeuvre un programme de sensibilisation à la sûreté qui encourage une culture de vigilance et de sensibilisation à l’égard de la sûreté chez les personnes suivantes :les personnes qui sont employées à l’aérodrome,les membres d’équipage qui sont basés à l’aérodrome,les personnes, autres que les membres d’équipage, qui ont besoin d’avoir accès à l’aérodrome dans le cadre de leur emploi;d’évaluer les renseignements sur les risques et de les diffuser à l’intérieur de son organisation en vue de la prise de décisions éclairées en matière de sûreté aérienne;d’établir et de mettre en oeuvre un processus pour recevoir, conserver, communiquer et éliminer les renseignements délicats relatifs à la sûreté aérienne, dans le but de les protéger contre l’accès non autorisé;d’indiquer les renseignements délicats relatifs à la sûreté aérienne et de recevoir, de conserver, de communiquer et d’éliminer les renseignements délicats relatifs à la sûreté aérienne d’une manière visant à les protéger contre l’accès non autorisé;de communiquer les renseignements délicats relatifs à la sûreté aérienne aux personnes ci-après qui en ont besoin pour remplir les rôles et responsabilités visant la sûreté de l’aérodrome qui leur ont été assignés :les personnes qui sont employées à l’aérodrome,les personnes qui ont besoin d’y avoir accès dans le cadre de leur emploi;d’avoir une carte à l’échelle de l’aérodrome qui est à jour et qui indique les zones réglementées, les enceintes de sûreté et les points d’accès aux zones réglementées;de documenter la manière dont il satisfait aux dispositions de la Loi relatives à la sûreté aérienne et aux exigences réglementaires qui s’appliquent à lui.Autres exigences — programmeFont également partie du programme de sûreté aéroportuaire :le responsable de la sûreté visé à l’article 425;la formation du personnel de sûreté de l’aérodrome qui est visée aux articles 426 et 427;le comité de sûreté ou l’autre groupe de travail ou forum visés à l’article 458;le cas échéant, l’évaluation des risques visant la sûreté aéroportuaire qui est visée à l’article 461;le cas échéant, le plan stratégique de sûreté aéroportuaire visé à l’article 466;le répertoire de mesures de protection supplémentaires visé à l’article 472;le plan d’urgence visé à l’article 474;les exercices de sûreté visés aux articles 475 et 476.DORS/2012-48, art. 32 et 65(F); DORS/2014-153, art. 35DocumentationL’exploitant d’un aérodrome conserve :pendant au moins cinq ans, la documentation relative à son répertoire de mesures de protection supplémentaires et à toute modification de celui-ci;pendant au moins cinq ans, la documentation relative à son évaluation des risques visant la sûreté aéroportuaire, le cas échéant, et à tout examen de celle-ci;pendant au moins cinq ans, la documentation relative à son plan stratégique de sûreté aéroportuaire, le cas échéant, et à toute modification de celui-ci;pendant au moins deux ans, toute autre documentation relative à son programme de sûreté aéroportuaire.Accès ministérielIl met la documentation à la disposition du ministre, sur préavis raisonnable de celui-ci.DORS/2014-153, art. 35Exigence — modificationL’exploitant d’un aérodrome modifie son programme de sûreté aéroportuaire lorsqu’il décèle, à l’aérodrome, un risque visant la sûreté aérienne dont le programme ne traite pas.DORS/2014-153, art. 35Comité de sûretéComité de sûretéL’exploitant d’un aérodrome dispose d’un comité de sûreté, ou d’un autre groupe de travail ou forum, qui :le conseille sur l’élaboration des mesures de contrôle et des processus nécessaires à l’aérodrome pour satisfaire aux dispositions de la Loi relatives à la sûreté aérienne et aux exigences réglementaires qui s’appliquent à lui;aide à coordonner la mise en oeuvre des mesures de contrôle et des processus nécessaires à l’aérodrome pour satisfaire aux dispositions de la Loi relatives à la sûreté aérienne et aux exigences réglementaires qui s’appliquent à lui;favorise le partage de renseignements concernant le programme de sûreté aéroportuaire.MandatIl administre le comité de sûreté ou l’autre groupe de travail ou forum conformément à un mandat écrit qui :en indique les membres;définit les rôles et responsabilités de chacun d’eux.DossiersIl tient des dossiers sur les activités et les décisions du comité de sûreté ou de l’autre groupe de travail ou forum.DORS/2014-153, art. 35Exigences qui s’appliquent seulement lorsque l’annexe 3 a été modifiée ou qu’un arrêté ministériel a été pris : Évaluations des risques visant la sûreté aéroportuaire et plans stratégiques de sûreté aéroportuaireApplicationSous réserve de l’article 460, les articles 461 à 471 s’appliquent à l’exploitant d’un aérodrome dans les cas suivants :le gouverneur en conseil prend un règlement sur la sûreté aérienne qui ajoute à l’annexe 3 un astérisque suivant l’indicateur d’emplacement de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) de l’aérodrome;le ministre prend un arrêté prévoyant que les articles 461 à 471 s’appliquent à l’exploitant.Autorité du ministreLe ministre est autorisé à prendre des arrêtés prévoyant que les articles 461 à 471 s’appliquent aux exploitants des aérodromes énumérés à l’annexe 3.DORS/2014-153, art. 35DORS/2022-92, art. 39TransitionLes articles 461 et 462 ne s’appliquent à l’exploitant d’un aérodrome qu’à compter de l’expiration des dix mois suivant la première des dates suivantes :la date à laquelle entre en vigueur un règlement sur la sûreté aérienne qui ajoute à l’annexe 3 un astérisque suivant l’indicateur d’emplacement de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) de l’aérodrome;la date à laquelle entre en vigueur un arrêté ministériel prévoyant que les articles 461 à 471 s’appliquent à l’exploitant.TransitionLes articles 466 et 468 ne s’appliquent à l’exploitant d’un aérodrome qu’à compter de la date d’expiration des vingt-deux mois suivant la première des dates suivantes :la date à laquelle entre en vigueur un règlement sur la sûreté aérienne qui ajoute à l’annexe 3 un astérisque suivant l’indicateur d’emplacement de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) de l’aérodrome;la date à laquelle entre en vigueur un arrêté ministériel prévoyant que les articles 461 à 471 s’appliquent à l’exploitant.DORS/2014-153, art. 35DORS/2022-92, art. 39Évaluations des risques visant la sûreté aéroportuaireL’exploitant d’un aérodrome dispose d’une évaluation des risques visant la sûreté aéroportuaire qui décèle, évalue, et classe par ordre de priorité, les risques visant la sûreté aérienne et qui comprend les éléments suivants :une évaluation de la menace qui évalue la probabilité que des incidents visant la sûreté aérienne surviennent à l’aérodrome;une évaluation de la criticité qui classe par ordre de priorité les zones, l’actif, les activités et l’infrastructure à l’aérodrome ou qui sont rattachés à celui-ci et qui requièrent le plus d’être protégés contre les atteintes ou les tentatives d’atteintes illicites à l’aviation civile;une évaluation de la vulnérabilité qui tient compte de la mesure dans laquelle les zones, l’actif, les activités et l’infrastructure à l’aérodrome ou qui sont rattachés à celui-ci peuvent subir des pertes ou des dommages, et qui évalue cette possibilité dans le contexte de l’évaluation de la menace;une évaluation des incidences qui mesure, à tout le moins, les conséquences d’un incident ou d’un incident potentiel visant la sûreté aérienne relativement à ce qui suit :une baisse de la sécurité et de la sûreté publiques,des pertes financières et économiques,une perte de confiance du public.DORS/2014-153, art. 35Présentation pour approbationL’exploitant d’un aérodrome présente son évaluation des risques visant la sûreté aéroportuaire au ministre pour approbation et il lui présente, dans les cinq ans qui suivent la date de l’approbation la plus récente, une nouvelle évaluation des risques visant la sûreté aéroportuaire.DORS/2014-153, art. 35Exigence de consulterL’exploitant d’un aérodrome consulte son comité de sûreté ou l’autre groupe de travail ou forum dans les cas suivants :lorsqu’il prépare son évaluation des risques visant la sûreté aéroportuaire en vue de la présenter au ministre pour approbation;lorsqu’il effectue l’examen de son évaluation des risques visant la sûreté aéroportuaire.DORS/2014-153, art. 35Évaluation des risques visant la sûreté aéroportuaire — examen annuelL’exploitant d’un aérodrome effectue, au moins une fois par année, un examen de son évaluation des risques visant la sûreté aéroportuaire.Évaluation des risques visant la sûreté aéroportuaire — autres examensIl effectue aussi un examen de son évaluation des risques visant la sûreté aéroportuaire dans les cas suivants :un événement spécial qui est prévu à l’aérodrome pourrait avoir une incidence sur la sûreté de celui-ci;l’exploitant prévoit des modifications de l’aménagement physique ou de l’exploitation de l’aérodrome qui pourraient avoir une incidence sur la sûreté aérienne à l’aérodrome;un changement environnemental ou opérationnel à l’aérodrome pourrait avoir une incidence sur la sûreté de celui-ci;une modification des exigences réglementaires pourrait avoir une incidence sur la sûreté à l’aérodrome;l’exploitant décèle, à l’aérodrome, une vulnérabilité qui n’est pas traitée dans l’évaluation ou le ministre porte une telle vulnérabilité à l’attention de l’exploitant;le ministre informe l’exploitant qu’il y a un changement dans le contexte de la menace qui pourrait donner lieu à un nouveau risque de moyen à élevé ou à un risque de moyen à élevé qui n’a pas été traité.ÉquivalenceIl est entendu qu’un examen effectué en application du paragraphe (2) est considéré comme un examen exigé par le paragraphe (1).DocumentationLorsqu’il effectue un examen de son évaluation des risques visant la sûreté aéroportuaire, l’exploitant de l’aérodrome documente ce qui suit :toute décision de modifier ou non son évaluation ou sa stratégie de gestion du risque;les raisons de la décision;les facteurs pris en compte au moment de prendre la décision.AvisL’exploitant de l’aérodrome avise le ministre si, par suite d’un examen de son évaluation des risques visant la sûreté aéroportuaire, il modifie son évaluation :soit pour ajouter un nouveau risque moyen à élevé;soit pour augmenter ou abaisser le niveau d’un risque dans l’intervalle de moyen à élevé.DORS/2014-153, art. 35ApprobationLe ministre approuve l’évaluation des risques visant la sûreté aéroportuaire qui lui est présentée par l’exploitant d’un aérodrome si les conditions suivantes sont réunies :l’évaluation est conforme aux exigences de l’article 461;elle a fait l’objet d’un examen par un membre de la direction de l’organisation de l’exploitant qui est responsable de la sûreté;l’exploitant a tenu compte des conseils de son comité de sûreté ou de l’autre groupe de travail ou forum;il a tenu compte de tous les renseignements pertinents et disponibles;il n’a pas omis de risques visant la sûreté aérienne qui pourraient avoir une incidence sur l’exploitation de l’aérodrome.DORS/2014-153, art. 35Plans stratégiques de sûreté aéroportuaireL’exploitant d’un aérodrome établit un plan stratégique de sûreté aéroportuaire qui :résume la stratégie de l’exploitant pour la préparation dans l’éventualité d’atteintes illicites et de tentatives d’atteintes illicites à l’aviation civile, la détection et la prévention des atteintes illicites et des tentatives d’atteintes illicites à l’aviation civile, et l’intervention et la récupération à la suite de telles atteintes ou tentatives d’atteintes;comprend une stratégie de gestion du risque qui traite des risques de moyens à élevés visant la sûreté aérienne qui sont indiqués et classés par ordre de priorité dans son évaluation des risques visant la sûreté aéroportuaire.DORS/2014-153, art. 35Exigence de consulterL’exploitant d’un aérodrome consulte son comité de sûreté ou l’autre groupe de travail ou forum lorsqu’il établit son plan stratégique de sûreté aéroportuaire.DORS/2014-153, art. 35Exigence de présenterL’exploitant d’un aérodrome présente au ministre pour approbation son plan stratégique de sûreté aéroportuaire.DORS/2014-153, art. 35Exigence de mettre en oeuvreL’exploitant d’un aérodrome met en oeuvre sa stratégie de gestion du risque dès que son plan stratégique de sûreté aéroportuaire est approuvé.DORS/2014-153, art. 35Approbation du planLe ministre approuve le plan stratégique de sûreté aéroportuaire qui lui est présenté par l’exploitant d’un aérodrome si les conditions suivantes sont réunies :le plan est conforme aux exigences de l’article 466;il a fait l’objet d’un examen par un membre de la direction de l’organisation de l’exploitant qui est responsable de la sûreté;il est susceptible de permettre à l’exploitant de se préparer dans l’éventualité d’atteintes illicites et de tentatives d’atteintes illicites à l’aviation civile, de détecter et de prévenir les atteintes illicites et les tentatives d’atteintes illicites à l’aviation civile, et d’intervenir et de voir à la récupération à la suite de telles atteintes ou tentatives d’atteintes;la stratégie de gestion du risque est proportionnelle aux risques dont elle traite;l’exploitant a tenu compte des conseils de son comité de sûreté ou de l’autre groupe de travail ou forum;il n’a pas omis de risques visant la sûreté aérienne qui pourraient avoir une incidence sur l’exploitation de l’aérodrome;le plan peut être mis en oeuvre sans compromettre la sûreté aérienne.DORS/2014-153, art. 35ModificationsL’exploitant d’un aérodrome peut modifier son plan stratégique de sûreté aéroportuaire en tout temps, mais il est tenu de le modifier dans les cas suivants :le plan ne correspond pas à son évaluation des risques visant la sûreté aéroportuaire la plus récente;le ministre l’informe qu’il y a un changement dans le contexte de la menace qui pourrait donner lieu à un nouveau risque de moyen à élevé ou à un risque de moyen à élevé qui n’a pas été traité;il l’informe que sa stratégie de gestion des risques n’est pas proportionnelle à un risque de moyen à élevé prévu à son évaluation des risques visant la sûreté aéroportuaire;l’exploitant décèle une lacune dans le plan.Documentation — stratégie de gestion du risqueS’il modifie sa stratégie de gestion du risque, l’exploitant de l’aérodrome documente ce qui suit :les raisons de la modification;les facteurs pris en compte au moment d’effectuer la modification.Documentation — plan stratégique de sûreté aéroportuaireS’il modifie son plan stratégique de sûreté aéroportuaire, l’exploitant de l’aérodrome documente ce qui suit :les raisons de la modification;les facteurs pris en compte au moment d’effectuer la modification.Présentation d’une modificationS’il modifie son plan stratégique de sûreté aéroportuaire, l’exploitant de l’aérodrome présente dès que possible la modification au ministre pour approbation.ApprobationLe ministre approuve une modification si :dans le cas d’une modification du résumé exigé par l’alinéa 466a), les conditions prévues aux alinéas 470a) à c) ont été respectées;dans le cas d’une modification de la stratégie de gestion du risque exigée par l’alinéa 466b), les conditions prévues à l’article 470 ont été respectées.Mise en oeuvreS’il modifie sa stratégie de gestion du risque, l’exploitant d’un aérodrome met en oeuvre la version modifiée de sa stratégie une fois qu’elle est approuvée par le ministre.DORS/2014-153, art. 35Répertoire de mesures de protection supplémentairesExigence d’établirL’exploitant d’un aérodrome établit un répertoire de mesures de protection supplémentaires qui sont, à la fois :conçues pour atténuer de manière progressive les états de risque accru;compatibles avec ses pouvoirs et obligations juridiques.Exigences visant le répertoireLe répertoire de mesures de protection supplémentaires :décrit, selon le type d’activité et l’endroit, les mesures de protection en place à l’aérodrome à l’égard des conditions d’exploitation AVSEC 1;permet de choisir rapidement des mesures de protection supplémentaires selon le type d’activité ou l’endroit;indique les personnes et organismes qui sont responsables de la mise en oeuvre de chaque mesure de protection supplémentaire.Types d’activitésPour l’application des alinéas (2)a) et b), les types d’activité comprennent :les mesures de contrôle de l’accès;la surveillance et les patrouilles;les communications;les autres mesures de contrôle opérationnel.EndroitsPour l’application des alinéas (2)a) et b), les endroits comprennent :les parties de l’aérodrome destinées au public;les parties de l’aérodrome qui ne sont pas destinées au public mais qui ne sont pas des zones réglementées;les zones réglementées.DORS/2014-153, art. 35Exigence de présenterL’exploitant d’un aérodrome présente au ministre pour approbation son répertoire de mesures de protection supplémentaires.DORS/2014-153, art. 35ApprobationLe ministre approuve le répertoire de mesures de protection supplémentaires qui lui est présenté par l’exploitant d’un aérodrome si les conditions suivantes sont réunies :le répertoire est conforme aux exigences de l’article 472;il a fait l’objet d’un examen par un membre de la direction de l’organisation de l’exploitant qui est responsable de la sûreté;les mesures de protection supplémentaires peuvent être rapidement et systématiquement mises en oeuvre;elles sont compatibles avec les droits et libertés existants;elles peuvent être mises en oeuvre sans compromettre la sûreté aérienne.DORS/2014-153, art. 35ModificationsL’exploitant d’un aérodrome peut modifier son répertoire de mesures de protection supplémentaires en tout temps, mais il est tenu de le modifier dans les cas suivants :le ministre l’informe qu’il y a un changement dans le contexte de la menace qui exige l’ajout ou la suppression de mesures de protection supplémentaires;l’exploitant décèle une lacune dans le répertoire;une modification est apportée aux dispositions de la Loi relatives à la sûreté aérienne ou aux exigences réglementaires et cette modification a une incidence sur les mesures de protection supplémentaires.Présentation d’une modificationS’il modifie son répertoire de mesures supplémentaires, l’exploitant de l’aérodrome présente dès que possible la modification au ministre pour approbation.ApprobationLe ministre approuve la modification si les conditions prévues à l’article 473.1 continuent d’être respectées.DORS/2014-153, art. 35Plans d’urgenceExigences du planL’exploitant d’un aérodrome établit un plan d’urgence qui prévoit la procédure d’intervention à suivre à l’aérodrome pour des interventions coordonnées dans les urgences suivantes :les alertes à la bombe;les détournements d’aéronefs;les autres cas d’atteintes illicites à l’aviation civile.Procédure d’interventionLa procédure d’intervention :prévoit, en détail, les mesures à prendre par les employés et les entrepreneurs de l’exploitant de l’aérodrome et indique les responsabilités des autres personnes ou des autres organismes concernés, y compris, selon le cas, la police, les fournisseurs de services d’urgence, les transporteurs aériens, le personnel du centre de coordination des urgences et le personnel de la tour de contrôle ou de la station d’information de vol;comprend la procédure détaillée pour l’évacuation des aérogares;comprend la procédure détaillée pour la fouille des aérogares;comprend la procédure détaillée pour la manipulation et la neutralisation des bombes présumées;comprend la procédure détaillée pour la rétention au sol de tout aéronef visé par une alerte à la bombe ou un détournement.DORS/2012-48, art. 33; DORS/2014-153, art. 35Exercices de sûretéExercices de sûreté fondés sur les opérationsL’exploitant d’un aérodrome tient, au moins une fois tous les quatre ans, un exercice de sûreté fondé sur les opérations qui :met à l’essai l’efficacité de son plan d’urgence en réponse à une atteinte illicite à l’aviation civile et requiert la participation des personnes et des organismes visés dans ce plan;met à l’essai l’efficacité de mesures de protection supplémentaires qu’il choisit parmi celles figurant dans son répertoire de mesures de protection supplémentaires.ÉquivalenceSi le ministre augmente le niveau AVSEC pour un aérodrome ou toute partie de celui-ci en réponse à un incident visant la sûreté aérienne, la mise en oeuvre de mesures de protection supplémentaires par l’exploitant de l’aérodrome est considérée, pour l’application du paragraphe (1), comme l’équivalent de la tenue d’un exercice de sûreté fondé sur les opérations.DORS/2012-48, art. 33; DORS/2014-153, art. 35Exercices de sûreté fondés sur la discussionL’exploitant d’un aérodrome tient, au moins une fois par an, un exercice de sûreté fondé sur la discussion qui :met à l’essai l’efficacité de son plan d’urgence en réponse à une atteinte illicite à l’aviation civile et requiert la participation des personnes et des organismes visés dans ce plan;met à l’essai l’efficacité de mesures de protection supplémentaires qu’il choisit parmi celles figurant dans son répertoire de mesures de protection supplémentaires.ExceptionMalgré le paragraphe (1), l’exploitant d’un aérodrome n’a pas à tenir un exercice de sûreté fondé sur la discussion dans l’année où il tient un exercice de sûreté fondé sur les opérations.DORS/2012-48, art. 33; DORS/2014-153, art. 35AvisL’exploitant d’un aérodrome donne au ministre un préavis de soixante jours de tout exercice de sûreté qu’il prévoit tenir.DORS/2014-153, art. 35DossiersMesures de protection supplémentairesChaque fois que des mesures de protection supplémentaires sont mises en oeuvre à un aérodrome pour atténuer un état de risque accru relatif à la sûreté aérienne, son exploitant crée un dossier qui comprend ce qui suit :la description des mesures de protection supplémentaires qui ont été mises en oeuvre;l’évaluation de l’efficacité de ces mesures de protection supplémentaires;la description des mesures prévues pour corriger les lacunes relevées durant la mise en oeuvre de ces mesures de protection supplémentaires.UrgencesChaque fois qu’une urgence visée au paragraphe 474(1) survient à un aérodrome, son exploitant crée un dossier qui comprend ce qui suit :la description de l’urgence;l’évaluation de l’efficacité du plan d’urgence de l’exploitant;la description des mesures prévues pour corriger les lacunes relevées durant l’urgence.ExercicesChaque fois qu’un exercice de sûreté est tenu à un aérodrome, son exploitant crée un dossier qui comprend ce qui suit :les grandes lignes du scénario de l’exercice;l’évaluation de l’efficacité de l’exercice;la description des mesures prévues pour corriger les lacunes relevées durant l’exercice.DORS/2012-48, art. 33; DORS/2014-153, art. 35Mesures correctivesMesures correctivesSous réserve de l’article 480, l’exploitant d’un aérodrome prend immédiatement des mesures correctives pour faire face à une vulnérabilité qui contribue à un risque accru visant la sûreté aérienne à l’aérodrome et qui, selon le cas :est portée à son attention par le ministre;est décelée par l’exploitant.DORS/2014-153, art. 35Plan de mesures correctivesSi une mesure corrective à prendre par l’exploitant d’un aérodrome en application de l’article 479 comporte une approche par étapes, celui-ci joint, à son programme de sûreté aéroportuaire, un plan de mesures correctives qui prévoit les éléments suivants :la nature de la vulnérabilité à traiter;une justification de l’approche par étapes;un échéancier qui prévoit quand chaque étape du plan sera terminée.DORS/2014-153, art. 35Partenaires de la première ligne de sûretéRenseignements fournis à l’exploitant de l’aérodromeAfin d’appuyer l’établissement et la mise en oeuvre d’un programme de sûreté aéroportuaire par l’exploitant d’un aérodrome, tout partenaire de la première ligne de sûreté à l’aérodrome fournit à l’exploitant, sur préavis raisonnable de celui-ci :des renseignements sur les mesures, les procédures et les processus qu’il a mis en place à l’aérodrome pour assurer la sûreté des zones réglementées et empêcher les atteintes à la sûreté à la première ligne de sûreté;un document qui :décrit chaque zone sur la première ligne de sûreté de l’aérodrome qu’il occupe,indique où est situé, dans ces zones, chaque point d’accès aux zones réglementées,décrit ces points d’accès.Renseignements fournis au ministreIl fournit les renseignements et le document au ministre, sur préavis raisonnable de celui-ci.DORS/2014-153, art. 35[482 et 483 réservés]Communication de renseignementsInterdictionIl est interdit à toute personne autre que le ministre de communiquer des renseignements délicats relatifs à la sûreté qui sont créés ou utilisés sous le régime de la présente section, sauf si la communication est exigée par la loi ou est nécessaire pour satisfaire aux dispositions de la Loi relatives à la sûreté aérienne, aux exigences réglementaires ou aux exigences d’une directive d’urgence, ou pour en faciliter la conformité.DORS/2014-153, art. 35Réservée[485 à 494 réservés]Autres activités aux aérodromesAperçuAperçu de la sectionLa présente section énonce les exigences visant les autres activités aux aérodromes qui ne sont pas traitées dans une autre section de la présente partie.DORS/2012-48, art. 34Plans de constructionExigence — aviser le ministreL’exploitant d’un aérodrome avise le ministre des plans visant à commencer une nouvelle construction ou à apporter des modifications à la sûreté matérielle de l’aérodrome si cette construction ou ces modifications se rapportent aux exigences réglementaires à l’égard des passagers, des aéronefs, des bagages, du fret ou du courrier.Exigences relatives à l’avisL’avis doit :être par écrit;indiquer la date du début de la construction ou la date où les modifications seront apportées;prévoir une description de la construction ou des modifications ainsi que les mesures de protection qui seront mises en oeuvre pour maintenir la sûreté dans les zones de l’aérodrome qui seront touchées par les activités de construction.DORS/2012-48, art. 34[497 à 504 réservés]Autres aérodromesAperçuAperçu de la partieLa présente partie prévoit le cadre réglementaire de base pour la sûreté aux aérodromes. Toutefois, ce cadre n’est ni applicable à l’égard des aérodromes qui sont énumérés aux annexes 1, 2 ou 3, ni à l’égard de tout autre endroit désigné par le ministre en application du paragraphe 6(1.1) de la Loi sur l’Administration canadienne de la sûreté du transport aérien.DORS/2015-196, art. 6DORS/2022-92, art. 38Autorisation d’être en possession de substances explosives et d’engins incendiaires ou d’y avoir accèsApplicationLa présente section s’applique à l’égard des aérodromes. Toutefois, elle ne s’applique ni à l’égard des aérodromes qui sont énumérés aux annexes 1, 2 ou 3, ni à l’égard de tout autre endroit désigné par le ministre en application du paragraphe 6(1.1) de la Loi sur l’Administration canadienne de la sûreté du transport aérien.DORS/2015-196, art. 7DORS/2022-92, art. 38AutorisationL’exploitant d’un aérodrome peut permettre à une personne d’avoir en sa possession une substance explosive ou un engin incendiaire, ou d’y avoir accès, à l’aérodrome si les conditions suivantes sont réunies :ils sont destinés à y être utilisés, selon le cas :pour des travaux d’excavation, de démolition ou de construction,pour des feux d’artifice,par des personnes qui utilisent de l’équipement de détection d’explosifs ou qui s’occupent de chiens chargés de la détection d’explosifs,par un corps policier,par du personnel militaire;l’exploitant a des motifs raisonnables de croire que la sécurité de l’aérodrome et celle des personnes et des aéronefs qui s’y trouvent ne seront pas compromises par la présence de la substance explosive ou de l’engin incendiaire.Menaces et incidentsApplicationApplicationLa présente section s’applique à l’égard des aérodromes qui ne sont pas énumérés aux annexes 1, 2 ou 3 et qui desservent les transporteurs aériens. Elle ne s’applique pas à l’égard de tout autre endroit désigné par le ministre en application du paragraphe 6(1.1) de la Loi sur l’Administration canadienne de la sûreté du transport aérien.DORS/2014-153, art. 36; DORS/2015-196, art. 8DORS/2022-92, art. 38Intervention à la suite de menacesZone dont est responsable l’exploitant de l’aérodromeL’exploitant d’un aérodrome qui est avisé d’une menace contre une installation aéronautique, ou une partie de l’aérodrome, dont il est responsable établit immédiatement s’il y a une menace qui compromet la sûreté de cette installation ou de cette partie de l’aérodrome.DORS/2019-149, art. 3Zone dont est responsable une autre personneL’exploitant d’un aérodrome qui est avisé d’une menace contre une installation aéronautique, ou une partie de l’aérodrome, dont est responsable une personne, autre que l’exploitant, qui exerce une activité à l’aérodrome est tenu :d’aviser immédiatement cette personne de la nature de la menace;d’établir immédiatement s’il y a une menace qui compromet la sûreté de l’aérodrome.DORS/2019-149, art. 3MenacesL’exploitant d’un aérodrome qui établit qu’il y a une menace qui compromet la sûreté de l’aérodrome prend immédiatement toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité de l’aérodrome et des personnes qui s’y trouvent, y compris aviser le corps policier compétent de la nature de la menace.DORS/2019-149, art. 3Obligations des autres personnesToute personne, autre qu’une administration de contrôle, qui exerce une activité à un aérodrome et qui est avisée d’une menace contre cet aérodrome est tenue :d’aviser immédiatement l’exploitant de l’aérodrome de la nature de la menace;d’aider l’exploitant de l’aérodrome à établir s’il y a une menace qui compromet la sûreté de l’aérodrome.DORS/2019-149, art. 3Menaces établies par une autre personneLorsqu’il est établi, en application des alinéas 15b), 510b) ou 512b), qu’il y a une menace qui compromet la sûreté à l’aérodrome, l’exploitant de l’aérodrome prend immédiatement toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité de l’aérodrome et des personnes qui s’y trouvent, y compris aviser le corps policier compétent de la nature de la menace.DORS/2019-149, art. 3Transmission de renseignementsIncidents de sûretéL’exploitant d’un aérodrome avise immédiatement le ministre lorsque survient l’un ou l’autre des incidents suivants :la découverte à l’aérodrome d’une arme, d’une substance explosive ou d’un engin incendiaire qui n’est pas autorisé en vertu du paragraphe 78(2);une explosion à l’aérodrome, sauf si l’explosion est reconnue comme étant le résultat d’un accident, de travaux d’excavation, de démolition ou de construction, ou de l’utilisation de feux d’artifice;une menace contre l’aérodrome;un incident visant la sûreté aérienne qui comporte la participation d’un agent de la paix quel que soit l’endroit à l’aérodrome, sauf aux endroits dont un transporteur aérien est responsable.DORS/2019-149, art. 3Renseignements relatifs aux services aériens commerciauxL’exploitant d’un aérodrome avise par écrit le ministre du début de l’exploitation, à une aérogare, de tout nouveau service aérien commercial.Planification d’urgenceApplicationApplicationLa présente section s’applique à l’égard des aérodromes qui ne sont pas énumérés aux annexes 1, 2 ou 3 et qui desservent :soit les transporteurs aériens qui exploitent des services réguliers ou non réguliers à destination ou en provenance d’une aérogare à l’un ou l’autre de ces aérodromes;soit les transporteurs aériens qui exploitent des services internationaux réguliers en provenance de l’un ou l’autre de ces aérodromes.ApplicationLa présente section ne s’applique pas à l’égard de tout autre endroit désigné par le ministre en application du paragraphe 6(1.1) de la Loi sur l’Administration canadienne de la sûreté du transport aérien.DORS/2012-48, art. 35; DORS/2014-153, art. 37; DORS/2015-196, art. 9DORS/2022-92, art. 38Plans d’urgence et exercices de sûretéExigences du planL’exploitant d’un aérodrome établit un plan d’urgence qui prévoit la procédure d’intervention à suivre à l’aérodrome pour des interventions coordonnées dans les urgences suivantes :les alertes à la bombe;les détournements d’aéronefs.Procédure d’interventionLa procédure d’intervention :prévoit, en détail, les mesures à prendre par les employés et les entrepreneurs de l’exploitant de l’aérodrome et indique les responsabilités des autres personnes ou des autres organismes concernés, y compris, selon le cas, la police, les fournisseurs de services d’urgence, les transporteurs aériens, le personnel du centre de coordination des urgences et le personnel de la tour de contrôle ou de la station d’information de vol;comprend, le cas échéant, la procédure détaillée pour l’évacuation des aérogares;comprend, le cas échéant, la procédure détaillée pour la fouille des aérogares;comprend la procédure détaillée pour la manipulation et la neutralisation des bombes présumées;comprend la procédure détaillée pour la rétention au sol de tout aéronef visé par une alerte à la bombe ou un détournement.DORS/2012-48, art. 35; DORS/2014-153, art. 37Exercices de sûreté fondés sur la discussionL’exploitant d’un aérodrome tient, au moins une fois par année, un exercice de sûreté fondé sur la discussion qui met à l’essai l’efficacité de son plan d’urgence en réponse à une alerte à la bombe ou à un détournement d’aéronef et qui requiert la participation des personnes et des organismes visés dans ce plan.DORS/2012-48, art. 35; DORS/2014-153, art. 37Dossier relatifs aux urgencesChaque fois qu’une urgence visée au paragraphe 517(1) survient à un aérodrome, son exploitant crée un dossier qui comprend ce qui suit :la description de l’urgence;l’évaluation de l’efficacité du plan d’urgence de l’exploitant;la description des mesures prévues pour corriger les lacunes relevées durant l’urgence.Dossier relatifs aux exercicesChaque fois qu’un exercice de sûreté est tenu à un aérodrome, son exploitant crée un dossier qui comprend ce qui suit :les grandes lignes du scénario de l’exercice;l’évaluation de l’efficacité de l’exercice;la description des mesures prévues pour corriger les lacunes relevées durant l’exercice.Accès ministérielL’exploitant d’un aérodrome met les dossiers visés aux paragraphes (1) et (2) à la disposition du ministre, sur préavis raisonnable de celui-ci.DORS/2012-48, art. 35; DORS/2014-153, art. 37[520 à 524 réservés]Sûreté des aéronefsAperçuAperçu de la partieLa présente partie prévoit les exigences visant les transporteurs aériens, les autres utilisateurs d’aéronefs et les personnes à bord d’aéronefs.Armes, substances explosives et engins incendiairesArmesIl est interdit au transporteur aérien de permettre à une personne qui se trouve à bord d’un aéronef d’avoir en sa possession une arme, ou d’y avoir accès, à moins qu’il ne l’ait autorisé en vertu des articles 531, 533 ou 533.1.Substances explosives et engins incendiairesIl est interdit au transporteur aérien de permettre à une personne qui se trouve à bord d’un aéronef d’avoir en sa possession une substance explosive ou un engin incendiaire, ou d’y avoir accès, à moins qu’il ne l’ait autorisé en vertu de l’article 533.1.Exception — agents des services frontaliersLes paragraphes (1) et (2) ne s’appliquent pas lorsqu’un agent des services frontaliers qui est dans l’exercice de ses fonctions a en sa possession un équipement défensif, une arme à feu d’agence ou des munitions à bord d’un aéronef au sol à un aérodrome, ou y a accès.Exception — contrôleurs des États-UnisLes paragraphes (1) et (2) ne s’appliquent pas lorsqu’un contrôleur des États-Unis qui est dans l’exercice des attributions que lui confère la Loi sur le précontrôle (2016) a en sa possession un équipement défensif, une arme à feu d’organisme d’inspection des États-Unis ou des munitions d’organisme d’inspection des États-Unis à bord d’un aéronef au sol à un aérodrome, ou y a accès.Exception — certains employés fédérauxLes paragraphes (1) et (2) ne s’appliquent pas lorsqu’une personne mentionnée à la colonne 1 de l’article 22 du tableau du paragraphe 78(2) est dans l’exercice de ses fonctions et a en sa possession un équipement défensif, une arme à feu d’agence chargée ou des munitions à bord d’un aéronef au sol à un aérodrome, ou y a accès.DORS/2022-268, art. 5Transport d’armes à feu chargéesIl est interdit au transporteur aérien de sciemment permettre à une personne, autre qu’un agent de sûreté à bord canadien qui est dans l’exercice de ses fonctions, de transporter une arme à feu chargée à bord d’un aéronef.Transport de substances explosives et d’engins incendiairesIl est interdit au transporteur aérien de sciemment permettre à une personne de transporter une substance explosive, autre que des munitions, ou un engin incendiaire à bord d’un aéronef à moins qu’elle ne l’ait avisé avant que la substance explosive ou l’engin incendiaire arrivent à l’aérodrome où ils seront acceptés par lui pour le transport.DORS/2014-153, art. 38Transport d’armes à feu non chargéesIl est interdit au transporteur aérien de sciemment permettre à une personne de transporter une arme à feu non chargée à bord d’un aéronef à moins qu’elle ne lui ait déclaré que l’arme à feu n’est pas chargée.Rangement d’armes à feu non chargéesLe transporteur aérien qui transporte une arme à feu non chargée à bord d’un aéronef la range de façon qu’elle ne soit accessible qu’aux membres d’équipage.Interdiction — boissons alcooliséesIl est interdit au transporteur aérien de fournir des boissons alcoolisées à toute personne qui a en sa possession une arme à feu, ou qui y a accès, à bord d’un aéronef.Autorisation de l’agent de la paixLe transporteur aérien peut permettre à un agent de la paix d’avoir en sa possession une arme à feu non chargée ou d’y avoir accès à bord d’un aéronef si les conditions suivantes sont réunies :l’agent a besoin, dans l’exercice de ses fonctions, d’avoir accès à l’arme à feu immédiatement avant, pendant ou immédiatement après le vol;il avise le transporteur aérien au moins deux heures avant que l’aéronef quitte l’aérodrome ou, dans un cas d’urgence, le plus tôt possible avant le départ du vol, qu’il y aura une arme à feu à bord;il présente au représentant du transporteur aérien une pièce d’identité délivrée par l’organisme qui l’emploie, sur laquelle figurent une photographie de son visage vu de face et sa signature et celle d’un représentant autorisé de l’organisme qui l’emploie;il remplit le formulaire utilisé par le transporteur aérien pour autoriser la possession d’armes à feu à bord d’un aéronef;le transporteur aérien vérifie la pièce d’identité visée à l’alinéa c) avant que l’agent, selon le cas :entre dans une zone réglementée de laquelle il peut monter à bord de l’aéronef,monte à bord de l’aéronef, si l’aérodrome ne comporte pas une zone réglementée de laquelle il peut monter à bord de l’aéronef;il remet à l’agent l’original ou une copie du formulaire rempli visé à l’alinéa d).DORS/2014-153, art. 39Exigence — renseignementsLorsqu’un agent de la paix a besoin d’avoir en sa possession une arme à feu ou d’y avoir accès, à bord d’un aéronef, le transporteur aérien en avise, avant le départ du vol, les personnes suivantes :le commandant de bord de l’aéronef, au moyen de l’original ou d’une copie du formulaire rempli visé à l’alinéa 531d);sous réserve du paragraphe (2), les membres d’équipage affectés au vol ou à l’aéronef et tout autre agent de la paix à bord de l’aéronef.Opérations secrètesLorsqu’un agent de la paix qui a en sa possession une arme à feu ou qui y a accès, à bord d’un aéronef, participe à une opération secrète et qu’il lui demande de ne révéler sa présence qu’au commandant de bord de l’aéronef, le transporteur aérien acquiesce à cette demande.DORS/2014-153, art. 40Autorisation pour arme à feu non chargée — transporteurs aériensLe transporteur aérien peut permettre aux personnes ci-après d’avoir en leur possession une arme à feu non chargée ou d’y avoir accès à bord d’un aéronef si celle-ci est nécessaire à la survie :le commandant de bord de l’aéronef;un employé d’un ministère ou organisme fédéral ou provincial qui s’occupe du contrôle de la faune.Autorisation pour arme à feu non chargée — utilisateur d’aéronefL’utilisateur d’un aéronef, autre qu’un transporteur aérien, peut permettre au commandant de bord de l’aéronef d’avoir en sa possession une arme à feu non chargée et des munitions ou d’y avoir accès à bord de l’aéronef si l’arme et les munitions sont nécessaires à la survie.Autorisation pour certains employés fédérauxL’utilisateur d’un aéronef peut autoriser toute personne mentionnée à la colonne 1 de l’article 22 du tableau du paragraphe 78(2), qui se trouve à bord d’un aéronef à avoir en sa possession un équipement défensif, une arme à feu d’agence chargée et des munitions, ou à y avoir accès, si les conditions suivantes sont réunies :la personne est dans l’exercice de ses fonctions;elle présente au représentant de l’utilisateur de l’aéronef un certificat de désignation attestant de la désignation mentionnée à la colonne 1 du tableau;avant d’effectuer le vol, l’utilisateur de l’aéronef reçoit du ministère ou de l’agence qui emploie la personne les renseignements sur les activités qui seront menées à bord;l’utilisateur de l’aéronef s’assure que l’aéronef est équipé de façon à ce que le vol puisse être effectué en toute sécurité compte tenu des activités visées à l’alinéa c);l’utilisateur de l’aéronef s’assure qu’aucun autre passager, à l’exception des personnes ci-après, n’est à bord de l’aéronef :les personnes mentionnées à la colonne 1 de l’article 22 du tableau,l’employé d’un ministère ou d’un organisme fédéral ou provincial, autre que les personnes mentionnées à la colonne 1 de l’article 22 du tableau, qui est dans l’exercice de ses fonctions,un officier de police ou un agent de police,la personne détenue sous l’autorité d’une personne mentionnée à la colonne 1 de l’article 22 du tableau.DORS/2022-268, art. 6Personnes sous la garde d’un agent d’escorteDéfinition de organisme responsable de la personne sous gardeDans le présent article, organisme responsable de la personne sous garde exclut la personne ou l’organisme qui fournit des services d’agent d’escorte en vertu d’un contrat contre rémunération.Conditions — transporteur aérienIl est interdit au transporteur aérien de transporter une personne sous la garde d’un agent d’escorte, à bord d’un aéronef, à moins que les conditions suivantes ne soient réunies :l’organisme responsable de la personne sous garde lui a fourni une confirmation écrite indiquant qu’il a évalué les faits pertinents et qu’il a établi que la personne sous garde représente un niveau de risque maximal, moyen ou minime pour la sécurité du public voyageur et des opérations du transporteur aérien et de l’aérodrome;le transporteur aérien et l’organisme responsable de faire escorter la personne ont convenu du nombre d’agents d’escorte nécessaire pour l’escorter, lequel correspond à ce qui suit :au moins deux agents d’escorte par personne qui représente un niveau de risque maximal,au moins un agent d’escorte par personne qui représente un niveau de risque moyen,au moins un agent d’escorte pour au plus deux personnes qui représentent un niveau de risque minime;la personne sous garde est escortée par le nombre convenu d’agents d’escorte;l’organisme responsable de la personne sous garde a donné au transporteur aérien, au moins deux heures avant le départ du vol ou, dans un cas d’urgence, aussitôt que possible avant le départ du vol, un avis écrit où figurent :l’identité de chaque agent d’escorte et de la personne sous garde, ainsi que les raisons pour lesquelles elle doit être escortée,le niveau de risque que la personne sous garde représente pour la sécurité du public,le vol à bord duquel elle sera transportée;chaque agent d’escorte présente au représentant du transporteur aérien une pièce d’identité délivrée par l’organisme responsable de la personne sous garde ou l’organisme qui l’emploie, sur laquelle figurent une photographie de son visage vu de face et sa signature et celle du représentant autorisé de l’organisme qui l’emploie;un agent d’escorte remplit le formulaire utilisé par le transporteur aérien pour autoriser le transport d’une personne sous garde;le transporteur aérien vérifie la pièce d’identité visée à l’alinéa e) avant que l’agent, selon le cas :entre dans une zone réglementée de laquelle il peut monter à bord de l’aéronef,monte à bord de l’aéronef, lorsque l’aérodrome n’a pas une zone réglementée de laquelle il peut monter à bord de l’aéronef.Conditions — agent d’escorteIl est interdit à l’agent d’escorte d’escorter une personne sous garde à bord d’un aéronef à moins que les conditions suivantes ne soient réunies :il fournit à l’exploitant de l’aérodrome, au moins deux heures avant le départ du vol ou, dans un cas d’urgence, aussitôt que possible avant le départ du vol, une copie de l’avis écrit visé à l’alinéa (2)d);il présente au représentant du transporteur aérien la pièce d’identité visée à l’alinéa (2)e).Transport de plus d’une personne sous gardeIl est interdit au transporteur aérien qui transporte une personne sous garde représentant un risque maximal pour le public de transporter toute autre personne sous garde à bord de l’aéronef.Obligations de l’agent de la paixL’agent d’escorte qui est un agent de la paix et qui escorte une personne sous garde durant un vol est tenu :de demeurer en tout temps aux côtés de cette personne;immédiatement avant de monter à bord de l’aéronef, d’effectuer une fouille de la personne et de ses bagages de cabine à la recherche d’armes ou d’autres articles qui pourraient être utilisés pour compromettre la sécurité du vol;dans les environs du siège assigné à la personne, d’effectuer une fouille à la recherche d’armes ou d’autres articles qui pourraient être utilisés pour compromettre la sécurité du vol;de garder en sa possession des dispositifs de contention pouvant être utilisés pour retenir la personne, au besoin.Obligations du transporteur aérienLorsque l’agent d’escorte qui escorte une personne sous garde n’est pas un agent de la paix, le transporteur aérien fait effectuer, immédiatement avant que la personne monte à bord de l’aéronef, un contrôle de la personne sous garde et de ses bagages de cabine à la recherche d’armes ou d’autres articles qui pourraient être utilisés pour compromettre la sécurité du vol.Obligations de l’agent d’escorteL’agent d’escorte qui n’est pas un agent de la paix et qui escorte une personne sous garde durant un vol est tenu :de demeurer en tout temps aux côtés de la personne;de veiller à ce qu’un contrôle de la personne et de ses bagages de cabine soit effectué à la recherche d’armes ou d’autres articles qui pourraient être utilisés pour compromettre la sécurité du vol, avant que la personne et lui :entrent dans une zone réglementée de laquelle ils peuvent monter à bord de l’aéronef,montent à bord de l’aéronef, si l’aérodrome n’a pas une zone réglementée de laquelle ils peuvent monter à bord de l’aéronef;dans les environs du siège assigné à la personne, d’effectuer une fouille à la recherche d’armes ou d’autres articles qui pourraient être utilisés pour compromettre la sécurité du vol;de garder en sa possession des dispositifs de contention pouvant être utilisés pour retenir la personne, au besoin.Consommation de boissons alcooliséesIl est interdit à toute personne sous garde et à l’agent d’escorte qui l’escorte de consommer des boissons alcoolisées à bord d’un aéronef.Interdiction — boissons alcooliséesIl est interdit au transporteur aérien de fournir des boissons alcoolisées à une personne sous garde ou à l’agent d’escorte qui l’escorte à bord d’un aéronef.Où asseoir une personne sous gardeIl est interdit au transporteur aérien de permettre à une personne sous garde d’occuper un siège situé à côté d’une sortie de l’aéronef.Intervention à la suite de menaces et transmission de renseignementsIntervention à la suite de menacesMenace contre un aéronef — transporteur aérienLe transporteur aérien qui est avisé d’une menace contre un aéronef ou un vol établit immédiatement s’il y a une menace qui compromet la sûreté de l’aéronef ou du vol.Menace contre un aéronef — autre utilisateurL’utilisateur d’un aéronef, autre qu’un transporteur aérien, qui est avisé d’une menace contre un aéronef ou un vol établit immédiatement s’il s’agit d’une menace qui compromet la sûreté de l’aéronef ou du vol.DORS/2019-149, art. 3Menace contre un aéronef — transporteur aérienLe transporteur aérien qui établit qu’il y a une menace qui compromet la sûreté d’un aéronef ou d’un vol prend immédiatement toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité de l’aéronef et des passagers et des membres d’équipage à bord de l’aéronef, notamment :aviser le commandant de bord, les membres d’équipage affectés à l’aéronef ou au vol, l’exploitant de l’aérodrome et le corps policier compétent de la nature de la menace;si l’aéronef est au sol, le déplacer pour le mettre à un endroit sûr de l’aérodrome selon les instructions de l’exploitant de l’aérodrome;inspecter l’aéronef et faire effectuer le contrôle des passagers et des biens à son bord, à moins que l’inspection et le contrôle ne risquent de compromettre la sécurité des passagers et des membres d’équipage.Menace contre un aéronef — autre utilisateurL’utilisateur d’un aéronef, autre qu’un transporteur aérien, qui établit qu’il y a une menace qui compromet la sûreté d’un aéronef ou d’un vol prend immédiatement toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité de l’aéronef et des passagers et des membres d’équipage à bord de l’aéronef, notamment :aviser le commandant de bord, les membres d’équipage affectés à l’aéronef ou au vol, l’exploitant de l’aérodrome et le corps policier compétent de la nature de la menace;si l’aéronef est au sol, le déplacer pour le mettre à un endroit sûr de l’aérodrome selon les instructions de l’exploitant de l’aérodrome;inspecter l’aéronef et faire effectuer la fouille des passagers et des biens à son bord, à moins que l’inspection et la fouille ne risquent de compromettre la sécurité des passagers et des membres d’équipage.Aéronef au solSi l’aéronef est au sol, le commandant de bord se conforme aux instructions données par l’exploitant de l’aérodrome en application des alinéas (1)b) ou (2)b) ou d’un membre du corps policier compétent, à moins que le fait de se conformer aux instructions ne risque de compromettre la sécurité des passagers et des membres d’équipage.DORS/2019-149, art. 3Menace contre une installation ou un aérodrome — transporteur aérienLe transporteur aérien qui est avisé d’une menace contre une installation aéronautique, ou une partie d’un aérodrome, dont il est responsable établit immédiatement s’il y a une menace qui compromet la sûreté de cette installation ou de cette partie de l’aérodrome.Menace contre une installation ou un aérodrome — autre utilisateurL’utilisateur d’un aéronef, autre qu’un transporteur aérien, qui est avisé d’une menace contre une installation aéronautique, ou une partie d’un aérodrome, dont il est responsable établit immédiatement s’il s’agit d’une menace qui compromet la sûreté de cette installation ou de cette partie de l’aérodrome.DORS/2019-149, art. 3Menace contre une installation ou un aérodrome — transporteur aérienLe transporteur aérien qui établit qu’il y a une menace qui compromet la sûreté d’une installation aéronautique, ou d’une partie d’un aérodrome, dont il est responsable prend immédiatement toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité de cette installation ou de cette partie de l’aérodrome et des personnes qui s’y trouvent, notamment aviser l’exploitant de l’aérodrome et le corps policier compétent de la nature de la menace.Menace contre une installation — autre utilisateurL’utilisateur d’un aéronef, autre qu’un transporteur aérien, qui établit qu’il y a une menace qui compromet la sûreté d’une installation aéronautique, ou d’une partie d’un aérodrome, dont il est responsable prend immédiatement toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité de cette installation ou de cette partie de l’aérodrome et des personnes qui s’y trouvent, notamment aviser l’exploitant de l’aérodrome et le corps policier compétent de la nature de la menace.DORS/2019-149, art. 3Signalement des incidents de sûretéAvis au ministreLe transporteur aérien avise immédiatement le ministre lorsque survient l’un ou l’autre des incidents suivants :un détournement ou une tentative de détournement d’aéronef;la découverte, à bord d’un aéronef, d’une arme, sauf s’il s’agit d’une arme permise en vertu des paragraphes 79(2.1) à (2.4) ou d’une arme que le transporteur aérien a autorisée en vertu de l’article 531, du paragraphe 533(1) ou de l’article 533.1;la découverte, à bord d’un aéronef, d’une substance explosive ou d’un engin incendiaire à l’égard desquels le transporteur aérien n’a pas été avisé conformément au paragraphe 80(3), sauf s’il s’agit de munitions permises en vertu des paragraphes 79(2.1) à (2.4) ou que le transporteur aérien a autorisées en vertu de l’article 533.1;une explosion dans un aéronef, sauf si l’explosion est reconnue comme étant le résultat d’un accident;une menace contre un aéronef, un vol ou une partie d’un aérodrome ou d’une autre installation aéronautique dont il est responsable;un incident visant la sûreté aérienne qui comporte la participation d’un agent de la paix dans une partie d’un aérodrome dont le transporteur est responsable.Avis à l’exploitant de l’aérodromeLe transporteur aérien avise immédiatement l’exploitant d’un aérodrome lorsqu’une arme, autre qu’une arme à feu permise en vertu du paragraphe 78(2), est détectée dans une partie de l’aérodrome dont il est responsable.DORS/2019-149, art. 3DORS/2022-268, art. 7Renseignements relatifs à la sûretéRenseignements fournis au ministreLe transporteur aérien fournit au ministre, sur préavis raisonnable de celui-ci, des dossiers écrits ou électroniques, ou tout autre renseignement, relatifs à la sûreté de ses opérations, notamment :des renseignements sur le mode de mise en oeuvre des mesures de sûreté, des directives d’urgence et des arrêtés d’urgence qui s’appliquent à celui-ci;une description de la nature des opérations liées à un vol particulier et des services fournis à l’égard de ce vol.Obligation des fournisseurs de servicesLes personnes qui fournissent des services à un transporteur aérien et celles qui fournissent des services liés au transport aérien de fret accepté ou de courrier fournissent au ministre, sur préavis raisonnable de celui-ci, des dossiers écrits ou électroniques, ou tout autre renseignement, relatifs à la sûreté des opérations du transporteur aérien, notamment :des renseignements sur le mode de mise en oeuvre des mesures de sûreté, des directives d’urgence et des arrêtés d’urgence qui s’appliquent à ces personnes;une description de la nature des opérations liées à un vol particulier et des services fournis à l’égard de ce vol.[546 à 616 réservés]Réservée[617 à 626 réservés]Réservée[627 à 667 réservés]Fret aérien et courrierAperçuAperçu de la partieLa présente partie prévoit les exigences relatives au fret et au courrier à bord des vols transportant des passagers et des vols tout-cargo et constitue un supplément aux paragraphes 4.85(3) et (4) de la Loi.DORS/2015-163, art. 3DORS/2019-149, art. 2Fret aérienApplicationApplicationL’article 669 s’applique aux transporteurs aériens qui transportent du fret à bord de vols transportant des passagers ou de vols tout-cargo.Les articles 670 à 686 s’appliquent aux membres ci-après du programme de sûreté du fret aérien qui effectuent le contrôle du fret ou qui entreposent, présentent ou transportent du fret sécurisé :les agents habilités;les agents certifiés;les chargeurs connus.DORS/2015-163, art. 3DORS/2019-149, art. 2Fret — Transport aérien et présentation pour le transport aérienExigence — contrôle du fretLe fret qui est destiné à être transporté par un transporteur aérien à bord d’un vol transportant des passagers ou d’un vol tout-cargo doit faire l’objet d’un contrôle effectué par ce transporteur aérien à la recherche d’articles dangereux conformément à une mesure de sûreté, à moins que le fret ne lui soit présenté, pour le transport aérien, à titre de fret sécurisé.DORS/2015-163, art. 3DORS/2019-149, art. 2Présentation de fret sécurisé — agent habilité et agent certifiéIl est interdit à l’agent habilité ou à l’agent certifié de présenter du fret, pour le transport aérien, à titre de fret sécurisé, à moins que l’une ou l’autre des conditions suivantes ne soit remplie :l’agent habilité, à la fois :a effectué un contrôle du fret à la recherche d’articles dangereux conformément à une mesure de sûreté,en a restreint l’accès conformément aux articles 675 à 677,a veillé à ce qu’il n’ait pas été altéré après avoir fait l’objet d’un contrôle à la recherche d’articles dangereux;l’agent habilité ou l’agent certifié a effectué le contrôle du fret afin de vérifier que, à la fois :le fret a fait l’objet d’un contrôle à la recherche d’articles dangereux conformément à une mesure de sûreté,l’accès au fret a été restreint conformément aux articles 675 à 677,le fret n’a pas été altéré après avoir fait l’objet d’un contrôle à la recherche d’articles dangereux.DORS/2015-163, art. 3DORS/2019-149, art. 2Présentation du fret sécurisé — chargeur connuIl est interdit au chargeur connu de présenter du fret, pour le transport aérien, à titre de fret sécurisé, à moins de remplir les conditions suivantes :il a effectué le contrôle du fret à la recherche d’articles dangereux conformément à une mesure de sûreté;il en a restreint l’accès conformément aux articles 675 à 677;il a veillé à ce qu’il n’ait pas été altéré après avoir fait l’objet d’un contrôle à la recherche d’articles dangereux.DORS/2015-163, art. 3DORS/2019-149, art. 2Renseignements relatifs à la sûreté du fretIl est interdit à l’agent habilité, à l’agent certifié ou au chargeur connu de présenter du fret, pour le transport aérien, à titre de fret sécurisé, à moins que celui-ci ne soit accompagné des renseignements prévus aux paragraphes (2), (3) ou (4), selon le cas, sur support papier ou électronique.Présentation par un agent habilitéSi le fret est présenté par l’agent habilité visé à l’alinéa 670a), les renseignements qui accompagnent le fret comprennent notamment :dans le cas de fret non groupé :le numéro de la lettre de transport aérien ou d’un document de contrôle similaire,le nom de l’agent habilité,le numéro du programme de sûreté du fret aérien de l’agent habilité,le nom de l’expéditeur d’origine du fret,une déclaration faite par l’un des représentants de fret autorisés de l’agent habilité, qui énonce les faits suivants :un représentant de fret autorisé a effectué le contrôle du fret à la recherche d’articles dangereux conformément à une mesure de sûreté et aucun article dangereux n’a été trouvé dans le fret,l’accès au fret a été restreint conformément aux articles 675 à 677,le fret n’a pas été altéré entre le moment où il a fait l’objet d’un contrôle à la recherche d’articles dangereux et celui de sa présentation;dans le cas de fret groupé :le numéro de la lettre de transport aérien ou d’un document de contrôle similaire,le nom de l’agent habilité,le numéro du programme de sûreté du fret aérien de l’agent habilité,une déclaration faite par l’un des représentants de fret autorisés de l’agent habilité, qui énonce les faits suivants :un représentant de fret autorisé a effectué le contrôle du fret à la recherche d’articles dangereux conformément à une mesure de sûreté et aucun article dangereux n’a été trouvé dans le fret,l’accès au fret a été restreint conformément aux articles 675 à 677,le fret n’a pas été altéré entre le moment où il a fait l’objet d’un contrôle à la recherche d’articles dangereux et celui de sa présentation.Présentation par un agent habilité ou un agent certifiéSi le fret est présenté par l’agent habilité ou l’agent certifié visés à l’alinéa 670b), les renseignements qui accompagnent le fret comprennent notamment :dans le cas de fret non groupé :les renseignements qui accompagnaient le fret lorsque l’agent habilité ou l’agent certifié l’a accepté,le numéro de la lettre de transport aérien ou d’un document de contrôle similaire,le nom de l’agent habilité ou de l’agent certifié,le numéro du programme de sûreté du fret aérien de l’agent habilité ou de l’agent certifié,une déclaration faite par l’un des représentants de fret autorisés de l’agent habilité ou de l’agent certifié, qui énonce les faits suivants :l’accès au fret a été restreint conformément aux articles 675 à 677,le fret n’a pas été altéré entre le moment où il a fait l’objet d’un contrôle à la recherche d’articles dangereux et celui de sa présentation;dans le cas de fret groupé :le numéro de la lettre de transport aérien ou d’un document de contrôle similaire,le nom de l’agent habilité ou de l’agent certifié,le numéro du programme de sûreté du fret aérien de l’agent habilité ou de l’agent certifié,une déclaration faite par l’un des représentants de fret autorisés de l’agent habilité ou de l’agent certifié, qui énonce les faits suivants :l’accès au fret a été restreint conformément aux articles 675 à 677,le fret n’a pas été altéré entre le moment où il a fait l’objet d’un contrôle à la recherche d’articles dangereux et celui de sa présentation.Présentation par un chargeur connuSi le fret est présenté par le chargeur connu visé à l’article 671, les renseignements qui accompagnent le fret comprennent notamment :le numéro de la lettre de transport aérien ou d’un document de contrôle similaire;le nom du chargeur connu;le numéro du programme de sûreté du fret aérien du chargeur connu;une déclaration faite par l’un des représentants de fret autorisés du chargeur connu, qui énonce les faits suivants :un représentant de fret autorisé a effectué le contrôle du fret à la recherche d’articles dangereux conformément à une mesure de sûreté et aucun article dangereux n’a été trouvé dans le fret,l’accès au fret a été restreint conformément aux articles 675 à 677,le fret n’a pas été altéré entre le moment où il a fait l’objet d’un contrôle à la recherche d’articles dangereux et celui de sa présentation.DORS/2015-163, art. 3DORS/2019-149, art. 2Renseignements exacts et completsL’agent habilité, l’agent certifié ou le chargeur connu qui fournit l’un quelconque des renseignements exigés par l’article 672 veille à ce qu’il soit exact et complet.DORS/2015-163, art. 3DORS/2019-149, art. 2ContrôlesPouvoir d’effectuer des contrôlesIl est interdit à toute personne d’effectuer un contrôle du fret à moins d’être désignée par le ministre ou d’être le représentant de fret autorisé d’une personne désignée.DORS/2015-163, art. 3DORS/2019-149, art. 2Contrôle — articles dangereuxL’agent habilité ou le chargeur connu qui effectue le contrôle du fret à la recherche d’articles dangereux en vue de sa présentation, pour le transport aérien, à titre de fret sécurisé, est tenu, à la fois :d’effectuer le contrôle conformément à une mesure de sûreté;d’effectuer le contrôle dans la zone qu’il a désignée à cette fin;de veiller à ce que des panneaux soient en place dans la zone désignée — ou près de celle-ci — pendant que le contrôle est effectué, pour indiquer dans les deux langues officielles, que l’accès non autorisé y est interdit;de superviser l’accès à la zone désignée pendant que le contrôle est effectué, de façon à veiller à ce que, sous réserve du paragraphe (2), seul le représentant de fret autorisé de l’agent habilité ou du chargeur connu y ait accès;de prendre des mesures pour détecter tout individu non autorisé qui se trouve dans la zone désignée pendant que le contrôle est effectué;de veiller à ce qu’aucun individu, autre que le représentant de fret autorisé de l’agent habilité ou du chargeur connu, n’ait accès au fret dans la zone désignée pendant que le contrôle est effectué;de veiller à ce que le fret qui se trouve dans la zone désignée ne soit pas altéré pendant que le contrôle est effectué.Accès autoriséIl est permis à un individu qui n’est pas le représentant de fret autorisé de l’agent habilité ou du chargeur connu de se trouver dans la zone désignée si les conditions suivantes sont remplies :l’individu agit dans le cadre de son emploi et a besoin d’avoir accès à la zone désignée pendant que des contrôles sont effectués;il a reçu au préalable l’approbation du coordonnateur de la sûreté du fret de l’agent habilité ou du chargeur connu;le coordonnateur de la sûreté du fret ou l’un des représentants de fret autorisés de l’agent habilité ou du chargeur connu vérifie l’identité de l’individu au moyen d’une pièce d’identité avec photo fournie par ce dernier et délivrée par un gouvernement;l’individu est, pendant qu’il se trouve dans la zone désignée, escorté et gardé sous surveillance par l’un des représentants de fret autorisés auquel l’agent habilité ou le chargeur connu a assigné cette tâche.Limite relative à l’escortePour l’application de l’alinéa (2)d), l’agent habilité ou le chargeur connu veille à ce que le représentant de fret autorisé escorte au plus dix individus à la fois.DORS/2015-163, art. 3DORS/2019-149, art. 2Exigences relatives à l’entreposage et au transportExigences relatives à l’entreposageL’agent habilité, l’agent certifié ou le chargeur connu qui entrepose du fret ayant fait l’objet d’un contrôle en vue de sa présentation, pour le transport aérien, à titre de fret sécurisé, est tenu, à la fois :de l’entreposer dans la zone qu’il a désignée à cette fin;de veiller à ce que des panneaux soient en place dans la zone désignée — ou près de celle-ci — pendant que le fret y est entreposé, pour indiquer dans les deux langues officielles, que l’accès non autorisé y est interdit;de superviser l’accès à la zone désignée pendant que le fret y est entreposé, de façon à veiller à ce que, sous réserve du paragraphe (2), seul le représentant de fret autorisé de l’agent habileté, de l’agent certifié ou du chargeur connu y ait accès;de prendre des mesures pour détecter tout individu non autorisé qui se trouve dans la zone désignée pendant que le fret y est entreposé;de veiller à ce qu’aucun individu, autre que le représentant de fret autorisé de l’agent habileté, de l’agent certifié ou du chargeur connu, n’ait accès au fret pendant que le fret est entreposé dans la zone désignée;de veiller à ce que le fret ne soit pas altéré pendant qu’il est entreposé dans la zone désignée.Accès autoriséIl est permis à un individu qui n’est pas le représentant de fret autorisé de l’agent habilité, de l’agent certifié ou du chargeur connu de se trouver dans la zone désignée, si les conditions suivantes sont remplies :l’individu agit dans le cadre de son emploi et a besoin d’avoir accès à la zone désignée pendant que le fret qui a fait l’objet d’un contrôle en vue de sa présentation, pour le transport aérien, à titre de fret sécurisé, y est entreposé;il a reçu au préalable l’approbation du coordonnateur de la sûreté du fret de l’agent habilité, de l’agent certifié ou du chargeur connu;le coordonnateur de la sûreté du fret ou l’un des représentants de fret autorisés de l’agent habilité, de l’agent certifié ou du chargeur connu vérifie l’identité de l’individu au moyen d’une pièce d’identité avec photo fournie par ce dernier et délivrée par un gouvernement;l’individu est, pendant qu’il se trouve dans la zone désignée, escorté et gardé sous surveillance par l’un des représentants de fret autorisés auquel l’agent habilité, l’agent certifié ou le chargeur connu a assigné cette tâche.Limite relative à l’escortePour l’application de l’alinéa (2)d), l’agent habilité, l’agent certifié ou le chargeur connu veille à ce que le représentant de fret autorisé escorte au plus dix individus à la fois.DORS/2015-163, art. 3DORS/2019-149, art. 2Exigences relatives au transportSi le fret fait l’objet d’un contrôle en vue de sa présentation, pour le transport aérien, à titre de fret sécurisé, l’agent habilité, l’agent certifié ou le chargeur connu qui le transporte veille, conformément à une mesure de sûreté :d’une part, à ce que le fret soit transporté par un ou plusieurs de ses représentants de fret autorisés;d’autre part, à ce qu’il ne fasse pas l’objet d’un accès non autorisé pendant le transport.DORS/2015-163, art. 3DORS/2019-149, art. 2[Réservé, DORS/2019-149, art. 2][678 réservé]Coordonnateurs de la sûreté du fret et représentants de fret autorisésCoordonnateur de la sûreté du fret — désignationL’agent habilité, l’agent certifié ou le chargeur connu désigne un coordonnateur de la sûreté du fret chargé de coordonner et de superviser la conformité aux exigences réglementaires qui s’appliquent à lui et d’agir à titre de personne-ressource principale entre ce dernier et le ministre en ce qui concerne les questions relatives à la sûreté aérienne.Coordonnateur de la sûreté du fret — limiteIl est interdit à l’agent habilité, à l’agent certifié ou au chargeur connu de désigner un individu à titre de coordonnateur de la sûreté du fret à moins que ce dernier ne soit à la fois l’un de ses représentants de fret autorisés et l’un de ses cadres supérieurs ou de ses superviseurs.DORS/2015-163, art. 3DORS/2019-149, art. 2Représentant de fret autoriséIl est interdit à l’agent habilité, à l’agent certifié ou au chargeur connu de désigner un individu à titre de représentant de fret autorisé à moins que ce dernier ne réponde aux exigences suivantes :il est employé par l’agent habilité, l’agent certifié ou le chargeur connu;il est titulaire d’une habilitation de sécurité ou il a fait l’objet d’une vérification des antécédents indiquant qu’il ne présente pas de risque pour la sûreté aérienne;il a reçu une formation portant sur ses fonctions à titre de représentant de fret autorisé.Vérification des antécédentsSi l’individu doit faire l’objet d’une vérification des antécédents pour l’application de l’alinéa (1)b), l’agent habilité, l’agent certifié ou le chargeur connu veille à ce que celle-ci comprenne notamment :une vérification du casier judiciaire canadien;une vérification des adresses à domicile de l’individu au cours des cinq années précédant la date de la vérification des antécédents;une vérification de ses antécédents professionnels au cours des cinq années précédant la date de la vérification des antécédents.DORS/2015-163, art. 3DORS/2019-149, art. 2Vérification du casier judiciaire canadienL’agent habilité, l’agent certifié ou le chargeur connu effectue, au moins tous les cinq ans, la vérification du casier judiciaire canadien de ses représentants de fret autorisés qui ne sont pas titulaires d’une habilitation de sécurité.DORS/2015-163, art. 3DORS/2019-149, art. 2Signalement des incidents de sûretéSignalement des incidents de sûretéL’agent habilité, l’agent certifié ou le chargeur connu est tenu d’aviser immédiatement le ministre dans les cas suivants :il détecte un article dangereux dans le fret au cours d’un contrôle effectué en vue de la présentation du fret, pour le transport aérien, à titre de fret sécurisé;il détecte un accès non autorisé à du fret en sa possession qui fait ou a fait l’objet d’un contrôle en vue de sa présentation, pour le transport aérien, à titre de fret sécurisé;il détecte des indices d’altération du fret en sa possession qui fait ou a fait l’objet d’un contrôle en vue de sa présentation, pour le transport aérien, à titre de fret sécurisé;il a connaissance de tout autre incident visant la sûreté aérienne mettant en cause le fret qui est ou était en sa possession.DORS/2015-163, art. 3DORS/2019-149, art. 2Conservation des dossiersRenseignements relatifs à la sûreté du fretL’agent habilité, l’agent certifié ou le chargeur connu qui présente du fret, pour le transport aérien, à titre de fret sécurisé, conserve une copie des renseignements prévus aux paragraphes 672(2), (3) ou (4) pendant au moins quatre-vingt-dix jours suivant la date où il cesse d’être en possession du fret.DORS/2015-163, art. 3DORS/2019-149, art. 2Dossier de formationL’agent habilité, l’agent certifié ou le chargeur connu conserve un dossier de formation, sur support papier ou électronique, pour chacun de ses représentants de fret autorisés.Renseignements exigésLe dossier de formation pour un représentant de fret autorisé comprend notamment :le nom du représentant de fret autorisé;le titre de son poste;les dates où il a reçu la formation portant sur ses fonctions à titre de représentant de fret autorisé;la description de ces fonctions;le nom du formateur.Période de conservation – cessation des fonctionsL’agent habilité, l’agent certifié ou le chargeur connu conserve le dossier de formation pendant au moins quatre-vingt-dix jours suivant la date où le représentant de fret autorisé a cessé d’agir à ce titre.DORS/2015-163, art. 3DORS/2019-149, art. 2Dossier sur la vérification des antécédentsL’agent habilité, l’agent certifié ou le chargeur connu conserve, pour chaque individu qui a fait l’objet d’une vérification des antécédents pour l’application de l’alinéa 680(1)b) et qui est désigné à titre de représentant de fret autorisé, un dossier sur la vérification des antécédents qui contient les renseignements suivants :le nom de l’individu;la date de la vérification;le nom de la personne ou de l’organisation qui a effectué la vérification.Période de conservationL’agent habilité, l’agent certifié ou le chargeur connu conserve le dossier pendant au moins quatre-vingt-dix jours suivant la date où le représentant de fret autorisé a cessé d’agir à ce titre.DORS/2015-163, art. 3DORS/2019-149, art. 2Accès ministérielL’agent habilité, l’agent certifié ou le chargeur connu qui conserve un dossier ou des renseignements en application de la présente partie est tenu de les mettre à la disposition du ministre, sur avis raisonnable de ce dernier.DORS/2015-163, art. 3DORS/2019-149, art. 2[687 à 719 réservés]CourrierExigence — contrôle du courrierLe courrier qui est destiné à être transporté par un transporteur aérien à bord d’un vol transportant des passagers ou à bord d’un vol tout-cargo doit faire l’objet d’un contrôle effectué par ce transporteur aérien à la recherche d’articles dangereux conformément à une mesure de sûreté.DORS/2019-149, art. 2[721 à 738 réservés]Réservée[739 à 764 réservés]Pouvoirs et obligations du ministreAperçuAperçu de la partieLa présente partie prévoit les pouvoirs et les obligations du ministre qui ne sont pas prévus dans les autres parties.Système de vérification de l’identitéDORS/2014-153, art. 42Communication de renseignementsLe ministre est autorisé à communiquer à l’ACSTA ou à l’exploitant d’un aérodrome tout renseignement nécessaire au bon fonctionnement du système de vérification de l’identité visé à l’article 56.Demande de désactivationLe ministre demande à l’ACSTA de désactiver une carte d’identité de zone réglementée si, selon le cas :il est avisé conformément à l’article 156 ou 312;l’habilitation de sécurité du titulaire de la carte a été suspendue ou annulée.InterdictionIl est interdit au ministre de demander à l’ACSTA de désactiver une carte d’identité de zone réglementée pour toute raison autre que celles prévues au paragraphe (1).[768 à 777 réservés]Niveaux AVSECApplicationLa présente section s’applique à l’égard des aérodromes énumérés aux annexes 1 à 3, ou à toute partie de ceux-ci, et à l’égard de tout autre endroit désigné par le ministre en application du paragraphe 6(1.1) de la Loi sur l’Administration canadienne de la sûreté du transport aérien.DORS/2014-153, art. 42; DORS/2015-196, art. 10DORS/2022-92, art. 38Niveau 1À moins qu’il ne soit augmenté, abaissé ou maintenu conformément à la présente section, le niveau AVSEC pour un aérodrome ou toute partie de celui-ci est le niveau 1. À ce niveau, les conditions normales d’exploitation s’appliquent.DORS/2014-153, art. 42Niveau 2Le ministre augmente ou abaisse au niveau 2 le niveau AVSEC pour un aérodrome ou toute partie de celui-ci si les conditions suivantes sont réunies :il est mis au courant d’un état de risque accru relatif à un risque élevé;il est probable, à la lumière des renseignements disponibles, que des mesures de protection supplémentaires à l’aérodrome ou à une partie de celui-ci atténueront l’état de risque accru.DORS/2014-153, art. 42Niveau 3Le ministre augmente au niveau 3 le niveau AVSEC pour un aérodrome ou toute partie de celui-ci si les conditions suivantes sont réunies :il est mis au courant d’un état de risque accru relatif à un risque critique ou imminent;il est probable, à la lumière des renseignements disponibles, que des mesures de protection supplémentaires à l’aérodrome ou à une partie de celui-ci atténueront l’état de risque accru.DORS/2014-153, art. 42Exigence d’abaisser le niveauLe ministre abaisse au niveau 1 le niveau AVSEC augmenté pour un aérodrome ou toute partie de celui-ci dès que l’état de risque accru cesse de s’appliquer.DORS/2014-153, art. 42Maintien d’un niveauLe ministre est autorisé à maintenir un niveau AVSEC augmenté pour un aérodrome ou pour toute partie de celui-ci si les critères pour l’augmenter continuent de s’appliquer.DORS/2014-153, art. 42AvisS’il augmente, abaisse ou maintient le niveau AVSEC pour un aérodrome ou toute partie de celui-ci, le ministre en avise immédiatement l’exploitant de l’aérodrome. L’avis :comprend des renseignements sur l’état de risque accru;précise la date à laquelle il est probable que le niveau AVSEC retourne au niveau 1.DORS/2014-153, art. 42Plusieurs aérodromesIl est entendu que rien dans la présente section n’empêche le ministre d’augmenter, d’abaisser ou de maintenir le niveau AVSEC pour plus d’un aérodrome à la fois.DORS/2014-153, art. 42[786 à 796 réservés]Textes désignésAperçuAperçu de la partieLa présente partie permet l’application par des sanctions administratives pécuniaires des dispositions du présent règlement indiquées à l’annexe 4 et des dispositions de toute mesure de sûreté.Textes désignés de la LoiLe Règlement sur les textes désignés permet l’application par des sanctions administratives pécuniaires des dispositions de la Loi qui sont indiquées à l’annexe 4 de ce règlement.Textes désignésTextes désignésLes textes indiqués à la colonne 1 de l’annexe 4 sont désignés comme textes d’application dont la transgression est traitée conformément à la procédure prévue aux articles 7.7 à 8.2 de la Loi.Montants maximauxLes montants indiqués aux colonnes 2 et 3 de l’annexe 4 représentent les montants maximaux à payer par une personne physique ou une personne morale, selon le cas, au titre d’une contravention aux textes désignés figurant dans la colonne 1.Désignation des dispositions des mesures de sûretéLes dispositions d’une mesure de sûreté sont désignées comme dispositions dont la transgression est traitée conformément à la procédure prévue aux articles 7.7 à 8.2 de la Loi.Montants maximauxLe montant maximal à payer au titre d’une contravention à un texte désigné en vertu du paragraphe (1) est :de 5 000 $, dans le cas d’une personne physique;de 25 000 $, dans le cas d’une personne morale.Avis de contraventionExigences — avisL’avis mentionné au paragraphe 7.7(1) de la Loi doit :être par écrit;comporter une description des faits reprochés;énoncer que le destinataire de l’avis doit soit payer le montant fixé dans l’avis, soit déposer auprès du Tribunal une requête en révision des faits reprochés ou du montant de l’amende;énoncer que le paiement du montant fixé dans l’avis sera accepté par le ministre en règlement de l’amende imposée et qu’aucune poursuite ne sera intentée par la suite au titre de la partie I de la Loi contre le destinataire de l’avis pour la même contravention;énoncer que, si le destinataire de l’avis dépose une requête en révision auprès du Tribunal, il se verra accorder la possibilité de présenter ses éléments de preuve et ses observations sur les faits reprochés, conformément aux principes de l’équité procédurale et de la justice naturelle;énoncer que l’omission par le destinataire de l’avis de verser le montant fixé dans l’avis et de déposer dans le délai imparti une requête en révision auprès du Tribunal vaudra déclaration de responsabilité à l’égard de la contravention.DORS/2014-153, art. 43Dispositions transitoiresAérodromes de catégorie 1ExploitantsLes articles 196 et 199 ne s’appliquent à l’exploitant d’un aérodrome qu’à compter du 15 décembre 2014.ExploitantsLes articles 197 et 198 ne s’appliquent à l’exploitant d’un aérodrome qu’à compter du 15 mars 2015.ExploitantsLes dispositions ci-après ne s’appliquent à l’exploitant d’un aérodrome qu’à compter du 15 avril 2015 :les articles 115 à 118;l’alinéa 206(1)c).ExploitantsLes articles 202 et 204 ne s’appliquent à l’exploitant d’un aérodrome qu’à compter du 15 février 2016.ExploitantsLes dispositions ci-après ne s’appliquent à l’exploitant d’un aérodrome qu’à compter du 15 mai 2016 :les articles 97 et 98;l’article 205;l’alinéa 207(1)b);l’alinéa 208(1)b).DORS/2014-153, art. 44Aérodromes de catégorie 2ExploitantsLes dispositions ci-après ne s’appliquent à l’exploitant d’un aérodrome qu’à compter du 15 avril 2015 :les articles 271 à 274;l’alinéa 367(1)c).ExploitantsLes articles 365 et 366 ne s’appliquent à l’exploitant d’un aérodrome qu’à compter du 15 avril 2016.ExploitantsLes dispositions ci-après ne s’appliquent à l’exploitant d’un aérodrome qu’à compter du 15 septembre 2016 :les articles 261 et 262;l’alinéa 368(1)b);l’alinéa 369(1)b).DORS/2014-153, art. 44Aérodromes de catégorie 3ExploitantsLes dispositions ci-après ne s’appliquent à l’exploitant d’un aérodrome qu’à compter du 15 avril 2015 :les articles 426 à 429;l’alinéa 474(1)c).ExploitantsLes articles 472 et 473 ne s’appliquent à l’exploitant d’un aérodrome qu’à compter du 15 septembre 2016.ExploitantsLes disposition ci-après ne s’appliquent à l’exploitant d’un aérodrome qu’à compter du 15 mars 2017 :les articles 416 et 417;l’alinéa 475(1)b);l’alinéa 476(1)b).DORS/2014-153, art. 44[Abrogé, DORS/2014-153, art. 44][Abrogé, DORS/2014-153, art. 44][Abrogé, DORS/2014-153, art. 44][Abrogé, DORS/2014-153, art. 44](alinéa 2d), articles 6, 82, 83, 117, 273, 428, 505, 506 et 508, paragraphe 516(1) et article 778)
Aérodromes de catégorie 1Colonne 1Colonne 2EmplacementIndicateur d’emplacement de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI)CalgaryCYYCEdmontonCYEGHalifaxCYHZMontréalCYMX, CYULOttawaCYOWTorontoCYYZVancouverCYVRWinnipegCYWG
DORS/2012-48, art. 36; DORS/2014-153, art. 45; DORS/2015-196, art. 11DORS/2022-92, art. 27(alinéa 2e), articles 246, 247 et 273, alinéa 351(1)a), paragraphe 351(2), alinéas 352(1)a), (2)a) et (3)a), articles 428, 505, 506 et 508, paragraphe 516(1) et article 778)
Aérodromes de catégorie 2Colonne 1Colonne 2EmplacementIndicateur d’emplacement de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI)CharlottetownCYYGFrederictonCYFCGanderCYQXIqaluitCYFBKelownaCYLWLondonCYXUMonctonCYQMPrince GeorgeCYXSQuébecCYQBReginaCYQRSaint JohnCYSJSt. John’sCYYTSaskatoonCYXESudburyCYSBThunder BayCYQTTorontoCYTZVictoriaCYYJWhitehorseCYXYWindsorCYQGYellowknifeCYZF
DORS/2012-48, art. 37; DORS/2014-153, art. 46, 47(A) et 48; DORS/2015-196, art. 12DORS/2022-92, art. 27(alinéa 2f), articles 401, 402 et 428, alinéa 459(1)a), paragraphe 459(2), alinéas 460(1)a) et (2)a), articles 505, 506 et 508, paragraphe 516(1) et article 778)
Aérodromes de catégorie 3Colonne 1Colonne 2EmplacementIndicateur d’emplacement de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI)AbbotsfordCYXXAlmaCYTFBagotvilleCYBGBaie-ComeauCYBCBathurstCZBFBrandonCYBRCampbell RiverCYBLCastlegarCYCGCharloCYCLChibougamau/ChapaisCYMTChurchill FallsCZUMComoxCYQQCranbrookCYXCDawson CreekCYDQDeer LakeCYDFFort McMurrayCYMMFort St. JohnCYXJGaspéCYGPGoose BayCYYRGrande PrairieCYQUHamiltonCYHMÎles-de-la-MadeleineCYGRKamloopsCYKAKingstonCYGKKitchener/WaterlooCYKFKuujjuaqCYVPKuujjuarapikCYGWLa Grande RivièreCYGLLa Macaza / Mont-TremblantCYFJLethbridgeCYQLLloydminsterCYLLLourdes-de-Blanc-SablonCYBXMedicine HatCYXHMont-JoliCYYYNanaimoCYCDNorth BayCYYBPentictonCYYFPrince AlbertCYPAPrince RupertCYPRQuesnelCYQZRed DeerCYQFRobervalCYRJRouyn-NorandaCYUYSt. AnthonyCYAYSaint-LéonardCYSLSandspitCYZPSarniaCYZRSault Ste. MarieCYAMSept-ÎlesCYZVSmithersCYYDStephenvilleCYJTSydneyCYQYTerraceCYXTThompsonCYTHTimminsCYTSTorontoCYKZVal-d’OrCYVOWabushCYWKWilliams LakeCYWLYarmouthCYQI